Partager 0FacebookTwitterPinterestEmail 26 Découvre avec moi les dessins inédits de Francisco Escalera, révélant l'âme cachée derrière ses toiles andalouses.Un regard inédit sur la création artistique locale En tant que cordouane passionnée par mon patrimoine culturel, je suis toujours enchantée de découvrir comment nos artistes expriment l’âme profonde d’Andalousie. L’exposition récente de Francisco Escalera au Museo de Bellas Artes est une véritable pépite. Contrairement aux traditionnelles présentations où seuls les tableaux finis captivent le regard, ici, c’est l’intimité même du processus créatif qui se dévoile au visiteur. Escalera expose 26 œuvres essentiellement dessinées au crayon, des pièces longtemps restées dans l’ombre de son atelier. Ces dessins ne sont pas simplement des esquisses préliminaires ; ils incarnent une étape fondamentale, riche en émotions et en réflexions profondes sur le paysage andalou et la condition humaine. Ce passage délicat entre trait hésitant et coup final de pinceau révèle ce que peu d’artistes osent montrer : leurs idées brutes et fragiles avant leur métamorphose. L’alliance singulière du paysage et du corps humain L’exposition met en lumière quatre séries marquantes : Deja Vu, Territorios de agua: Guadalquivir, Italia et Estivalia. Chacune illustre une fusion subtile entre la géographie urbaine ou naturelle et la figure humaine — cette dernière souvent dépeinte comme suspendue entre mémoire personnelle et symbolisme universel. J’ai été frappée par la façon dont le tracé au crayon offre une « transparence » émotionnelle difficilement perceptible dans un tableau achevé. C’est un dialogue silencieux entre ombre légère et forme esquissée où se dessinent les sensations intimes du peintre face à son environnement. Le Guadalquivir n’est plus seulement un fleuve ; il devient terrain d’expériences sensorielles captées avec finesse. Cette rencontre graphique entre ligne pure et couleurs vibrantes interroge aussi notre rapport au temps : comment ces paysages se figent-ils dans nos souvenirs tout en évoluant constamment sous nos yeux ? La dualité des œuvres rappelle que voir un lieu, c’est aussi voir celui qui regarde. Vous pourriez être interessé par Cordoue : Quand la musique révèle l’âme des églises 23 avril 2025 Histoire d’Espagne : trésors méconnus racontés par José Manuel Márquez 9 mai 2025 L’importance redécouverte du crayon dans l’expression artistique contemporaine Francisco souligne combien le crayon est humble mais porteur d’une sensibilité intacte — souvent délaissé aujourd’hui face à la recherche spectaculaire autour des couleurs ou médias numériques modernes. Son retour à cet outil fondamental invite à repenser notre regard sur les étapes invisibles du travail artistique. Pour nous visiteurs curieux, c’est une invitation à contempler plus qu’un objet fini : on pénètre alors le laboratoire mental d’un artiste attentif aux moindres nuances gestuelles. J’avoue avoir éprouvé un plaisir particulier à comparer ces dessins préparatoires avec leurs homologues peints exposés côte-à-côte — sorte d’écho visuel fascinant permettant d’apprécier pleinement chaque décision formelle prise pour atteindre l’équilibre parfait entre abstraction et réalité. Un voyage culturel accessible jusqu’en septembre 2024 La démarche culturelle portée par cette exposition bénéficie également du soutien actif des autorités locales qui souhaitent dynamiser le musée comme lieu vivant d’échanges artistiques contemporains – loin des clichés statiques parfois associés aux espaces muséaux classiques. Si vous passez par Cordoue cet été ou automne prochain, je vous conseille vivement ce rendez-vous rare car il révèle non seulement les coulisses créatives mais rend hommage aux multiples strates culturelles enracinées ici depuis si longtemps. Pour approfondir votre visite ou préparer votre venue, je vous recommande la page officielle du Museo de Bellas Artes où toutes les informations pratiques ainsi qu’une présentation détaillée enrichissent encore votre expérience. Media: Diario Córdoba – El pintor cordobés Francisco Escalera presenta su exposición. / Víctor Castro Bande dessinéepeinture Partager 0 FacebookTwitterPinterestEmail María Fernanda González María est notre journaliste voyage basée à Cordoue. En tant que Cordouane et exploratrice du monde, elle possède un talent particulier pour connecter les voyageurs francophones à l'essence de sa ville. Sur Escapade à Cordoue, María partage ses découvertes, ses conseils d'experte locale et ses récits qui donnent vie au patrimoine et à la culture vibrante de Cordoue et de l'Andalousie. Elle explore aussi bien les ruelles historiques de la Judería que les métropoles lointaines, toujours en quête d'histoires qui relient les gens et les lieux. Ses contributions sont une invitation à voir Cordoue à travers les yeux d'une passionnée, offrant des clés pour un voyage enrichissant en Andalousie. entrée prédédente Exhibición de Carruaje à Córdoba : un trésor vivant d’Andalousie entrée suivante Poesie andalouse : le charme discret de Lucena dévoilé A lire aussi Flamenco à Cordoue: au Teatro Góngora, la sélection... 10 novembre 2025 À Cordoue, l’enfance de l’Égypte ancienne se dévoile:... 10 novembre 2025 Cordoue en mode cinéma: la Semaine du Cinéma... 10 novembre 2025 Julio Romero de Torres revient à Cordoue: l’histoire... 10 novembre 2025 Flamenco à Cordoue, entre cordes et frissons: une... 9 novembre 2025 Festival de piano Orozco à Cordoue : Bach,... 9 novembre 2025 Cordoue au crépuscule, sur les pas d’un roman... 9 novembre 2025 Medina Azahara révélée sous la surface: rues de... 9 novembre 2025 Mosaïques romaines à Cordoue : plongée sensible dans... 8 novembre 2025 À Cordoue, un salon de lecture à ciel... 8 novembre 2025