16 Découvrez pourquoi le Prix Lara Cantizani à Lucena fait vibrer la poésie andalouse, avec un regard passionné depuis ma Cordoue natale.Une célébration unique de la poésie en Andalousie Lucena, bien que moins connue que Cordoue dans les guides touristiques, se révèle être un véritable joyau culturel grâce à des événements comme le Prix National de Poésie ‘Lara Cantizani’. Ayant grandi à Cordoue et exploré les alentours, j’ai toujours été fascinée par cette dynamique culturelle intense qui émane des villes andalouses moyennes. Ce prix illustre parfaitement comment la poésie contemporaine s’enracine profondément dans notre patrimoine local tout en dialoguant avec les sensibilités actuelles. Le fait que ce prestigieux concours accueille une voix majeure telle que Luis Felipe Comendador — avec son oeuvre « No estar complica el irse » qui parle d’absence et d’introspection — témoigne du lien fort entre tradition poétique et préoccupations modernes. Lorsqu’il a lu ses fragments au public lucenense, je me suis rappelée combien cette ville est une caisse de résonance vibrante pour toutes formes artistiques. Ce n’est pas simplement une remise de prix : c’est une fête où l’âme andalouse s’exprime pleinement. Lucena et sa place singulière dans le paysage culturel Contrairement aux clichés habituels sur l’Andalousie centrés autour de flamenco ou d’artisanat folklorique, ce rendez-vous littéraire éclaire un pan plus intime et intellectuel de notre culture régionale. En discutant avec des habitants lors du festival, il m’a paru évident que cet événement porte aussi un message puissant : l’écriture peut être un pont pour rassembler différentes générations autour du sens profond de notre identité. Cela m’amène à penser que beaucoup négligent la richesse culturelle hors des grands pôles touristiques. La Judería cordouane elle-même ne serait pas complète sans reconnaître ces échos poétiques émanant des cités voisines. Cette expérience m’a personnellement permis d’élargir mon regard et d’apprécier davantage l’Andalousie sous tous ses aspects artistiques. Pourquoi ce prix importe-t-il aujourd’hui ? Le Prix ‘Lara Cantizani’ est bien plus qu’une récompense : c’est un encouragement vital à préserver la langue espagnole dans sa version poétique contemporaine face aux défis technologiques et médiatiques actuels. Le choix éditorial du Royaume de Cordelia pour publier l’œuvre primée garantit aussi une diffusion qualitative permettant au grand public d’accéder à ces réflexions profondes. Vous pourriez être interessé par Love of Lesbian : L’amitié, leur ‘Ejército’ ? 14 février 2025 Automne culturel à Cordoue : feuilles tombées et nouveaux bourgeons 12 octobre 2024 Pour nous ici en Andalousie – souvent associés uniquement aux arts visuels ou musicaux – valoriser cette littérature locale aide à faire reconnaître notre pluralité culturelle sur la scène nationale voire internationale. C’est exactement cette diversité multiple qui définit Córdoba mais aussi toute la région alentour dont Lucena fait partie intégrante. Je vous invite vivement donc à suivre ce type d’événements qui mêlent histoire locale authentique & création littéraire actuelle; ils portent nos racines vers demain avec élégance et sincérité. En savoir plus sur le Prix National de Poésie Lara Cantizani – Un site officiel municipal pour découvrir les détails du concours, et Découvrir l’éditeur Reino de Cordelia – Pour explorer leurs publications riches en littérature contemporaine espagnole. Media: Cordópolis – Luis Felipe Comendador tras recoger el premio AYUNTAMIENTO DE LUCENA Poésierécompense 0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail María Fernanda González María est notre journaliste voyage basée à Cordoue. En tant que Cordouane et exploratrice du monde, elle possède un talent particulier pour connecter les voyageurs francophones à l'essence de sa ville. Sur Escapade à Cordoue, María partage ses découvertes, ses conseils d'experte locale et ses récits qui donnent vie au patrimoine et à la culture vibrante de Cordoue et de l'Andalousie. Elle explore aussi bien les ruelles historiques de la Judería que les métropoles lointaines, toujours en quête d'histoires qui relient les gens et les lieux. Ses contributions sont une invitation à voir Cordoue à travers les yeux d'une passionnée, offrant des clés pour un voyage enrichissant en Andalousie. entrée prédédente Dessins secrets à Cordoue : l’art intime de Francisco Escalera entrée suivante Découvrez les trésors vivants des musées de Baena en mai A lire aussi Córdoba et le violon flamenco: le retour fiévreux... 1 septembre 2025 Pozoblanco, deux générations en une nuit: Alvama Ice... 1 septembre 2025 À Córdoba, mon détour par le hangar “Eiffel”... 1 septembre 2025 Inattendu à Córdoba: Manu Sánchez revient à Cabra,... 1 septembre 2025 À Córdoba, Benamejí en compás: ma nuit au... 31 août 2025 Córdoba flamenco: mes lieux vrais où sentir le... 31 août 2025 Córdoba, Filmoteca: mes secrets pour vivre la rentrée... 30 août 2025 Córdoba, et si une série galicienne réveillait nos... 29 août 2025 Córdoba en Lego: la rentrée comme un local…... 28 août 2025 Córdoba, chirigota del Canijo: la halte immanquable avant... 28 août 2025