Ligalismo à Córdoba : renaissance où science rencontre art

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Découvre comment le ligalisme réconcilie science et art à Córdoba, avec une touche unique que seul un passionné local peut offrir.

Pourquoi le Ligalismo est-il un souffle nouveau dans l’art et la science ?

En tant qu’habitant de Córdoba, j’ai eu la chance d’observer de près ce mouvement fascinant qu’est le ligalisme, initié par Fernando Bolívar Galiano. Ce dernier ne se contente pas de peindre ; il fusionne des univers apparemment disjoints — la biologie et les beaux-arts — pour proposer une vision novatrice qui dépasse largement ce que l’on entend souvent sur l’interdisciplinarité.

Le ligandisme propose ce qu’il appelle « le renouveau du Renaissance », revenant à cette époque bénie où savants et artistes partageaient savoirs et expériences dans un même espace. Bolívar Galiano a développé une technique basée sur la physique optique nécessitant le port de lunettes 3D, offrant aux œuvres un dynamisme rare : elles semblent suivre notre regard, créant une interaction presque vivante entre œuvre et spectateur. Cette approche singulière m’a profondément touché lors de son exposition "Julio en 3D".

De la restauration aux pigments écologiques : la symbiose des savoirs

Ce qui distingue vraiment Bolívar Galiano, c’est sa double expertise en biologie et arts plastiques. En effet, sa formation lui a permis de participer à des projets majeurs comme la rénovation du Colisée ou du Pont Romain à Córdoba, où il a pu étudier les matériaux anciens sous toutes leurs coutures.

Cet intérêt pointu pour les matériaux ne s’arrête pas là. Il travaille actuellement au développement de pigments écologiques issus d’algues combinés à des toiles biodégradables — une véritable révolution respectueuse de l’environnement. C’est cette capacité à fusionner rigueur scientifique et création artistique qui rend le ligalisme si captivant.

Cette démarche éclaire aussi bien notre patrimoine que nos pratiques futures : elle rappelle que restaurer n’est pas seulement préserver le passé mais aussi préparer un avenir durable où art rime avec conscience écologique.

Un plaidoyer contre les cloisons disciplinaires actuelles

Il faut dire que notre système éducatif pousse trop souvent à compartimenter sciences et lettres en cloisonnant étudiants et professionnels. Bolívar Galiano dénonce ces divisions comme des freins majeurs pour l’innovation créative. Sa philosophie militante aspire donc à réunir ces mondes pour favoriser cette fertilisation croisée ô combien nécessaire aujourd’hui.

Depuis Córdoba jusqu’à Granada où tout a débuté officiellement en 2015, cette dynamique interdisciplinaire gagne peu à peu du terrain grâce notamment aux projets associatifs soutenus par des institutions telles que La Caixa ou la Diputación de Granada.

L’exemple même d’une initiative enracinée localement mais tournée vers un rayonnement global qui invite chacun d’entre nous — passionnés ou curieux —à réfléchir autrement sur le lien entre connaissance scientifique et sensibilité artistique.

FAQ – Le Ligalismo démystifié:

Qu’est-ce exactement que le Ligalismo ?
Oui, absolument ! Le ligalisme est un courant né récemment en Espagne combinant arts visuels, arts scéniques, sciences naturelles et sociales dans une synergie unique visant créativité sociale et recherche collaborative.

Comment voir les œuvres ligalistes ?
Il faut parfois utiliser des lunettes 3D conçues spécialement pour apprécier pleinement certains effets optiques réalisés grâce aux techniques développées par Bolívar Galiano – expérience immersive garantie !

Pourquoi associer science & art selon ce mouvement ?
Parce qu’ils partagent historiquement un riche dialogue interrompu par spécialisation excessive. Retrouver leur alliance favorise innovation authentique & solutions durables face aux enjeux contemporains.

Où découvrir davantage sur ce sujet depuis Córdoba ?
Je recommande chaudement le site officiel du Museo Julio Romero de Torres ainsi que la Fondation Ligaliste dont vous pourrez suivre les dernières initiatives culturelles inspirantes depuis l’Andalousie.

Media: Cordópolis – Entrevista a Fernando Bolívar Galiano ÁLEX GALLEGOS