176 Le programme: ‘Bio. Une soirée de Juan Floristán’. Oeuvres de Daahoud Salim, Georges Crumb, Belenish Moreno-Gil et Óscar Escudero. Piano et performer: Juan Pérez Floristán. Interprétation électronique et automatisation: Juanlu Montoro. Lieu: Espacio Turina. Date: Mercredi 1er novembre. Capacité d’accueil: presque complet. Juan Pérez Floristán a souhaité offrir au public sévillan un autoportrait musical et scénique dans ce spectacle centré sur la Musique, mais qui va au-delà grâce à la compagnie de la littérature et de la création audiovisuelle électronique. C’est le signe des temps des réseaux sociaux: la sur-exposition de soi, le besoin urgent de se montrer aux autres, de parler constamment de soi en tant que pratique discursive presque exclusive et excluante, de devenir à la fois le sens et le signifiant de soi-même. Floristán a toujours montré lors de ses concerts sa facilité à communiquer avec le public pour partager ses réflexions sur la Musique, et ce spectacle lui offre un terrain ouvert pour développer son profil de performer, récitant et agissant en plus d’interpréter au piano. Avec une mise en scène sommaire mais efficace, Floristán a récité les trois histoires de Borges (Parabole du palais, De la rigueur en science et L’Aleph) sur lesquelles Daahoud Salim a composé des pièces fascinantes qui évoluent dans la sphère post-impressionniste et où le pianiste a montré la subtilité de sa pulsation, capable de nuances infinies, ainsi que son sens de la couleur, soutenu par une technique de pédale magnifique. Magnifique démonstration d’agilité dans la troisième œuvre. Dans Eine kleine Mitternachtmusik, Crumb part de Round Midnight de Monk pour rendre hommage à la musique de manière plus ou moins explicite, à travers des techniques étendues qui créent une atmosphère d’inquiétude attirante, avec un sens corporel du son que Floristán a brillamment concrétisé, signant une finale pleine de subtilité sonore. Avec BIO, The Work About Your Pianist Life, Moreno-Gil et Escudero donnent l’occasion à Floristán, entre images et sons électroniques, de parler de lui-même et de sa relation avec la Musique et lui-même. source : El Día de Córdoba 0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail María Fernanda González María est notre journaliste voyage basée à Cordoue. En tant que Cordouane et exploratrice du monde, elle possède un talent particulier pour connecter les voyageurs francophones à l'essence de sa ville. Sur Escapade à Cordoue, María partage ses découvertes, ses conseils d'experte locale et ses récits qui donnent vie au patrimoine et à la culture vibrante de Cordoue et de l'Andalousie. Elle explore aussi bien les ruelles historiques de la Judería que les métropoles lointaines, toujours en quête d'histoires qui relient les gens et les lieux. Ses contributions sont une invitation à voir Cordoue à travers les yeux d'une passionnée, offrant des clés pour un voyage enrichissant en Andalousie. entrée prédédente Un amour passionnant entre Sevilla et ses films: Mesa et Coixet entrée suivante Madonna: La Triomphante Revanche de la Matriarche du Pop à Barcelone A lire aussi À Cordoue, Cariño bouscule la nuit: 25+ only,... 4 septembre 2025 Medina Azahara au couchant: ma visite théâtralisée la... 4 septembre 2025 Córdoba, vins Montilla‑Moriles et cheesecakes: ma soirée la... 3 septembre 2025 Los Califas, une rentrée électrique à Córdoba: Antoñito... 3 septembre 2025 Córdoba, cines de verano: ma soirée du 3... 3 septembre 2025 Córdoba gourmande, ma Judería secrète: deux adresses et... 2 septembre 2025 Dans Córdoba la nuit, une séance Warren réveille... 2 septembre 2025 Cines de verano de Córdoba: ma soirée idéale... 2 septembre 2025 Córdoba accueille Álvaro Casares: comment vivre son Check... 2 septembre 2025 Córdoba: le charco de Carcabuey, le cocktail rural... 31 août 2025