178 Parmi la remarquable collection de dessins du Musée des Beaux-Arts de Cordoue, l’exposition « L’art du trompe-l’œil » présente un ensemble d’œuvres du peintre cordouan José Pérez Ruano, connu dans le jargon artistique de son époque comme « tables de papiers en désordre ». Il s’agit d’une variante du genre artistique appelé trompe-l’œil, ou illusion visuelle, qui a connu un grand succès principalement au XVIIIe siècle, bien qu’on puisse dire qu’il est utilisé depuis toujours, avec moins de vigueur. Une définition trompeuse peut-être, car ces œuvres incluent généralement d’autres objets en plus des papiers. Le trompe-l’œil est lié à l’illusionnisme du « trompe l’oeil » (tromper l’œil), qui veut faire croire au spectateur que ce qui ne peut pas être réel, peut en réalité l’être, grâce à la magie de l’art et à l’interaction entre l’homme et l’espace bidimensionnel. Et ce n’est pas seulement une illusion pour les yeux, mais aussi pour l’esprit, car ces œuvres se caractérisent par leur caractère hiéroglyphique, incluant des informations codées et des messages symboliques et moraux que le spectateur doit découvrir. Peu de données biographiques et de références documentaires sont connues sur l’auteur, qui a travaillé dans cette ville à la seconde moitié du XVIIIe siècle et est décédé en 1810, étant l’un de ses peintres les plus importants. Il a réalisé, par exemple, la décoration de la voûte de la salle capitulaire de l’ancienne mairie, aujourd’hui disparue, où se distinguait une peinture de Saint Ferdinand offrant à la Vierge de Linares la Conquête de Cordoue. source : Diario Córdoba 0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail María Fernanda González María est notre journaliste voyage basée à Cordoue. En tant que Cordouane et exploratrice du monde, elle possède un talent particulier pour connecter les voyageurs francophones à l'essence de sa ville. Sur Escapade à Cordoue, María partage ses découvertes, ses conseils d'experte locale et ses récits qui donnent vie au patrimoine et à la culture vibrante de Cordoue et de l'Andalousie. Elle explore aussi bien les ruelles historiques de la Judería que les métropoles lointaines, toujours en quête d'histoires qui relient les gens et les lieux. Ses contributions sont une invitation à voir Cordoue à travers les yeux d'une passionnée, offrant des clés pour un voyage enrichissant en Andalousie. entrée prédédente Découvrez les superstars latines Pablo Alborán, Manuel Carrasco, Camilo, Ozuna, Juanes et Peso Pluma qui feront vibrer Séville lors des prochains Grammy Latinos entrée suivante Un retour en force des concerts en direct en 2022 a permis au secteur culturel de surmonter les chiffres de la prépandémie: voici comment A lire aussi Orchestre de Cordoue : tu le savais ?... 5 septembre 2025 Cordoue, où l’amitié ressemble à un crush: voilà... 5 septembre 2025 Filmoteca de Andalucía à Cordoue : tu le... 4 septembre 2025 À Cordoue, Romero de Torres vs Warhol: tu... 4 septembre 2025 Sorolla revient avec une plage oubliée: ce que... 3 septembre 2025 Córdoba, résidence bretonne: mon carnet d’initié pour une... 3 septembre 2025 Arcana à Córdoba: la Mezquita chuchote une élégance... 2 septembre 2025 Córdoba et le violon flamenco: le retour fiévreux... 1 septembre 2025 Pozoblanco, deux générations en une nuit: Alvama Ice... 1 septembre 2025 À Córdoba, mon détour par le hangar “Eiffel”... 1 septembre 2025