Culture La maîtrise de l’illusion : découvrez la nouvelle exposition du Musée des Beaux-Arts, dédiée à l’art du trampantojo ! par María Fernanda González 24 octobre 2023 153 Parmi la remarquable collection de dessins du Musée des Beaux-Arts de Cordoue, l’exposition « L’art du trompe-l’œil » présente un ensemble d’œuvres du peintre cordouan José Pérez Ruano, connu dans le jargon artistique de son époque comme « tables de papiers en désordre ». Il s’agit d’une variante du genre artistique appelé trompe-l’œil, ou illusion visuelle, qui a connu un grand succès principalement au XVIIIe siècle, bien qu’on puisse dire qu’il est utilisé depuis toujours, avec moins de vigueur. Une définition trompeuse peut-être, car ces œuvres incluent généralement d’autres objets en plus des papiers. Le trompe-l’œil est lié à l’illusionnisme du « trompe l’oeil » (tromper l’œil), qui veut faire croire au spectateur que ce qui ne peut pas être réel, peut en réalité l’être, grâce à la magie de l’art et à l’interaction entre l’homme et l’espace bidimensionnel. Et ce n’est pas seulement une illusion pour les yeux, mais aussi pour l’esprit, car ces œuvres se caractérisent par leur caractère hiéroglyphique, incluant des informations codées et des messages symboliques et moraux que le spectateur doit découvrir. Peu de données biographiques et de références documentaires sont connues sur l’auteur, qui a travaillé dans cette ville à la seconde moitié du XVIIIe siècle et est décédé en 1810, étant l’un de ses peintres les plus importants. Il a réalisé, par exemple, la décoration de la voûte de la salle capitulaire de l’ancienne mairie, aujourd’hui disparue, où se distinguait une peinture de Saint Ferdinand offrant à la Vierge de Linares la Conquête de Cordoue. source : Diario Córdoba 0 FacebookTwitterPinterestEmail María Fernanda González Maria Gonzalez, originaire de Cordoue, est une ambassadrice passionnée de sa ville natale. Guide touristique, elle partage l'histoire riche de Cordoue et enseigne le flamenco, représentant l'âme de l'Andalousie. Sa maîtrise du français, acquis lors de ses études en France, enrichit l'expérience des visiteurs francophones. Maria incarne l'esprit de Cordoue avec sa connaissance approfondie de l'histoire, ses talents de danseuse de flamenco, et sa capacité à communiquer en français, témoignant de la beauté et de la diversité de cette ville andalouse magnifique. entrée prédédente Découvrez les superstars latines Pablo Alborán, Manuel Carrasco, Camilo, Ozuna, Juanes et Peso Pluma qui feront vibrer Séville lors des prochains Grammy Latinos entrée suivante Un retour en force des concerts en direct en 2022 a permis au secteur culturel de surmonter les chiffres de la prépandémie: voici comment A lire aussi Medina Azahara : un dernier adieu sans politique... 30 octobre 2024 Fuite de prédateurs sexuels chez les jésuites :... 29 octobre 2024 Moreno Calderón évoque Rafael Orozco et sa Córdoba... 29 octobre 2024 Rafael Orozco : Le pianiste qui a brillé... 29 octobre 2024 Exposition à New York : Medina Azahara mise... 29 octobre 2024 Inauguration de l’exposition Madinat al-Zahra à New York 29 octobre 2024 Récupération du palais romain ibérique après 30 ans... 29 octobre 2024 Manuel Rivas : Apprenti émerveillé par la logique... 29 octobre 2024 Yeol Eum Son ouvre le XXII Festival de... 29 octobre 2024 Fermín Gómez : 45 ans de musique et... 29 octobre 2024