Le Día de la Memoria del Holocausto commémoré par la Casa de Sefarad depuis des décennies
Le 27 janvier de chaque année, la Casa de Sefarad célèbre le Jour de la Mémoire de l’Holocauste. Cette journée a été instaurée par les Nations Unies pour se souvenir d’un événement unique (bien qu’il ne soit pas le seul). Cette année, l’accent sera mis sur les témoins et les témoignages, en particulier ceux de Primo Levi et Liana Millu.
Primo Levi, un chimiste et écrivain italien, témoin et survivant du camp de Monowitz (Auschwitz)
Primo Levi, né en 1919, était un chimiste et écrivain italien d’origine séfarade. En 1938, les lois raciales italiennes lui ont interdit d’exercer sa profession (il a dû travailler clandestinement). Il a ensuite rejoint la Résistance italienne et a été arrêté et déporté par les milices de Mussolini au camp de Monowitz (Auschwitz). Il a miraculeusement survécu et a témoigné de son expérience dans son livre "Si cela est un homme", un témoignage essentiel pour comprendre ce qui s’est passé pendant l’Holocauste.
Liana Millu, une enseignante, écrivaine et journaliste italienne témoin des horreurs d’Auschwitz
Liana Millu, née en 1914, était une enseignante, écrivaine et journaliste italienne d’origine séfarade. En 1938, les lois raciales italiennes lui ont interdit d’exercer ses métiers d’enseignante et de journaliste. Elle a alors rejoint la Résistance italienne et a été arrêtée par la Gestapo et déportée au camp d’Auschwitz-Birkenau. Elle a été témoin des atrocités quotidiennes et a témoigné de son expérience dans son œuvre "La fumée de Birkenau".
Casa de Sefarad, un lieu de mémoire pour les victimes de l’Holocauste
Ces dernières années, la Casa de Sefarad a commémoré plusieurs événements liés à l’Holocauste, tels que le Porrajnos du peuple tzigane, la biblioclastie (la destruction de livres comme prélude à l’horreur), les musulmans ayant sauvé des juifs pendant la Shoah, les femmes victimes de l’Holocauste, les scientifiques et techniciens impliqués dans le génocide, ainsi que les espagnols présents dans le camp de Mauthausen.
En tant que lieu de mémoire, la Casa de Sefarad rappelle l’importance de se souvenir de ces événements tragiques pour ne pas répéter les erreurs du passé. Ces témoignages de Primo Levi et Liana Millu sont essentiels pour comprendre l’Holocauste et honorer les victimes.