136 Une soirée remplie d’émotions à travers la musique classique Le mardi 20 février dernier, le Teatro de la Maestranza a accueilli un concert envoûtant mêlant les oeuvres de trois grands compositeurs : L. Romero, P. I. Chaikovski et J. Brahms. Sous la direction de Marzena Diakun, l’orchestre de chambre ROSS a interprété avec brio les pièces choisies, accompagné des solistes Javier Comesaña au violon et István Várdai au violoncelle. Un début inattendu avec Displaced de Lula Romero La soirée a débuté avec une création originale de la compositrice sévillane Lula Romero : Displaced. Une pièce qui explore les différentes textures et sonorités des instruments à cordes, en utilisant des techniques telles que le sul ponticello ou les harmoniques. La brève durée de cette œuvre a permis de capter toute l’attention du public dès les premières notes. Malgré un manque d’expérience dans la composition, Lula Romero a su offrir une réflexion sonore riche et intéressante, démontrant tout son talent et sa sensibilité en tant qu’artiste locale. La première symphonie de Chaikovski, un mélange de mélodies et de passion La deuxième partie de ce concert a été dédiée à la première symphonie en sol mineur de P. I. Chaikovski. Cette œuvre, bien que parfois irrégulière dans son développement, est riche en mélodies et en émotions, retraçant les sentiments du compositeur. Sous la direction de Marzena Diakun, l’orchestre ROSS a brillamment interprété cette pièce, mettant en avant la clarté des idées et des nuances ainsi que la maîtrise des différents pupitres. Les violons ont su séduire avec leurs sonorités limpides, les violoncelles ont offert des nuances chatoyantes, tandis que les cors se sont illustrés dans le deuxième mouvement. La passion de Brahms mise en avant par les solistes et l’orchestre Pour clôturer en beauté cette soirée, les solistes Javier Comesaña au violon et István Várdai au violoncelle ont rejoint l’orchestre pour interpréter le double concerto pour violon, violoncelle et orchestre en la mineur de J. Brahms. Vous pourriez être interessé par Le prédicteur de la Loterie de Noël 2023 : El Maestro Joao a parlé ! 21 décembre 2023 Les meilleures et pires tenues de Zendaya, Ariana Grande et Elsa Pataky lors des Oscars 2024 11 mars 2024 Les musiciens ont su transmettre toute l’intensité et la passion que demande cette pièce, en alternant entre des sonorités veloutées et des attaques incisives. La direction de Marzena Diakun a également permis de mettre en avant la sérénité et la réflexion nécessaire pour interpréter cette œuvre. Un final entraînant pour une soirée réussie Le public a été conquis par la vitalité et l’énergie du finale de cette pièce de Brahms, tout en respectant les indications du compositeur : « ma non troppo ». Les solistes ont su parfaitement coordonner leur jeu, accompagnés par une direction attentive et précise. Malgré une fréquentation en demi-teinte, ce concert a offert un voyage musical riche en émotions, démontrant la qualité de l’orchestre ROSS et des solistes ainsi que la diversité et la richesse de la musique classique. Une soirée inoubliable qui a su captiver tous les amateurs de musique présents dans la salle. 0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail María Fernanda González María est notre journaliste voyage basée à Cordoue. En tant que Cordouane et exploratrice du monde, elle possède un talent particulier pour connecter les voyageurs francophones à l'essence de sa ville. Sur Escapade à Cordoue, María partage ses découvertes, ses conseils d'experte locale et ses récits qui donnent vie au patrimoine et à la culture vibrante de Cordoue et de l'Andalousie. Elle explore aussi bien les ruelles historiques de la Judería que les métropoles lointaines, toujours en quête d'histoires qui relient les gens et les lieux. Ses contributions sont une invitation à voir Cordoue à travers les yeux d'une passionnée, offrant des clés pour un voyage enrichissant en Andalousie. entrée prédédente Mettons en lumière ma voix, ma présence et le pouvoir que je veux transmettre selon Naiara entrée suivante Un célibataire s’emporte contre sa date à ‘First dates’: Je suis le maître de mon corps A lire aussi À Cordoue, Cariño bouscule la nuit: 25+ only,... 4 septembre 2025 Medina Azahara au couchant: ma visite théâtralisée la... 4 septembre 2025 Córdoba, vins Montilla‑Moriles et cheesecakes: ma soirée la... 3 septembre 2025 Los Califas, une rentrée électrique à Córdoba: Antoñito... 3 septembre 2025 Córdoba, cines de verano: ma soirée du 3... 3 septembre 2025 Córdoba gourmande, ma Judería secrète: deux adresses et... 2 septembre 2025 Dans Córdoba la nuit, une séance Warren réveille... 2 septembre 2025 Cines de verano de Córdoba: ma soirée idéale... 2 septembre 2025 Córdoba accueille Álvaro Casares: comment vivre son Check... 2 septembre 2025 Córdoba: le charco de Carcabuey, le cocktail rural... 31 août 2025