Partager 0FacebookTwitterPinterestEmail 0 TL;DR🎸 La basse électrique s'impose comme instrument roi avec le sacre unanime de Juanfe Pérez💃 Cristina Soler et Sara Denez incarnent la nouvelle puissance émotive du chant et de la danse📅 Rendez-vous dès samedi pour le gala et en 2026 pour la mythique Noche BlancaVous pensez tout savoir du flamenco ? Attendez de découvrir les lauréats du 24e Concours National de Cordoue. Entre basse électrique révolutionnaire et chant pur, une nouvelle génération vient de bouleverser les codes. Je vous présente ceux dont on parlera encore dans dix ans.Cordoue ne dort jamais vraiment quand le flamenco est en jeu. Il y a une électricité particulière dans l’air ici, une tension qui monte des pavés jusqu’aux balcons fleuris. Ce jeudi, cette tension a trouvé sa libération : le jury du 24e Concours National d’Art Flamenco de Cordoue a rendu son verdict. Pour nous, locaux, ce n’est pas juste une remise de prix. C’est l’instant précis où l’on découvre les futurs géants, ceux qui porteront l’âme de l’Andalousie sur les scènes du monde entier. J’ai suivi les résultats avec l’impatience d’une enfant, et croyez-moi, le millésime cette année est exceptionnel. Entre tradition pure et modernité audacieuse, voici ce qu’il faut retenir de ce palmarès qui fera date. Une révolution musicale : la basse prend le pouvoir C’est peut-être la plus grande surprise, et pourtant, elle a fait l’unanimité. Dans la catégorie Instrumentiste, ce n’est pas un instrument classique qui a volé la vedette, mais la basse électrique. Le premier prix (doté de 12 000 euros) a été attribué à Juanfe Pérez. Voir un bassiste remporter ce titre avec une décision unanime du jury est un signal fort : le flamenco est vivant, il évolue, il respire. Il ne se contente plus de regarder en arrière, il s’approprie de nouvelles sonorités. Vous pourriez être interessé par Victoria Beckham parvient à réunir les Spice Girls pour son cinquantième anniversaire 21 avril 2024 Le retour en Espagne, un siècle plus tard, d’une œuvre intime et perdue de Romero de Torres 10 avril 2024 « Le flamenco n’est pas une pièce de musée, c’est un organisme vivant qui se nourrit de chaque artiste. » À ses côtés, Alfonso Aroca et Francisco Roca complètent le podium, mais c’est bien cette victoire de la basse qui restera gravée dans les mémoires cette année. Chant, Danse et Guitare : L’émotion à l’état pur Si l’instrumentation a surpris, les catégories reines ont confirmé que la relève est assurée avec une maîtrise technique impressionnante. La Guitare : Le triomphe d’Ángel Flores L’autre décision unanime du jury concerne la guitare, l’instrument roi de Cordoue. Ángel Flores a remporté le premier prix, s’imposant face à des talents comme Alfonso Linares et Álvaro Martinete. Quand on écoute Flores, on comprend ce que Lorca voulait dire par le « pleur de la guitare ». Il y a dans son jeu cette profondeur qui ne s’apprend pas dans les livres, mais se vit. Le Chant et la Danse : La force féminine Dans les catégories Cante (chant) et Baile (danse), la compétition a été féroce : En Chant (Cante) : C’est Sara Denez qui a conquis la majorité du jury, suivie de Bernardo Miranda et José del Calli. Sa voix porte cette déchirure nécessaire, ce quejío qui vous prend aux tripes dès la première note. En Danse (Baile) : La grâce et la puissance de Cristina Soler lui ont valu la première place, devant El Tete et Paula Salazar. David Pino, le porte-parole du jury, a souligné un point crucial qui résonne fort pour nous, observateurs : le respect absolu qui a régné entre les participants. À une époque où les jeunes artistes préfèrent parfois la gloire rapide des réseaux sociaux aux concours exigeants, ceux qui étaient là ont prouvé que la scène reste l’unique vérité. Où et quand voir ces nouveaux maîtres ? C’est bien beau de lire leurs noms, mais le flamenco, ça se vit ! Si vous êtes à Cordoue ou prévoyez de venir, voici les dates à marquer d’une pierre blanche. Les gagnants ne repartent pas seulement avec un trophée ; ils gagnent leur place dans les événements les plus prestigieux de la ville : Le Gala des Prix : Dès ce samedi, les lauréats monteront sur scène pour célébrer leur victoire. C’est souvent lors de ce gala que la pression retombe et que la magie opère vraiment. Le Festival de la Guitare : Ángel Flores et Juanfe Pérez y ont désormais leur place assurée. C’est l’un des plus grands festivals du genre au monde. La Noche Blanca del Flamenco (20 juin 2026) : C’est mon événement préféré de l’année. Imaginez une nuit entière où Cordoue ne dort pas, où chaque place, chaque patio devient une scène. Les lauréats en chant et danse y seront. Je me souviens encore de la dernière Noche Blanca, errant de la Plaza de las Tendillas jusqu’à la Mezquita au son des talons claquant sur le bois… Savoir que ces nouveaux talents y seront me donne déjà envie d’y être. Au fond, ce concours nous rappelle que Cordoue reste le gardien du temple, mais un temple dont les portes sont grandes ouvertes sur l’avenir. Et vous, quel aspect du flamenco vous touche le plus ? La plainte du chant ou la frénésie de la danse ? Dites-le-moi en commentaire ! Questions fréquentes Qu’est-ce que le Concours National d’Art Flamenco de Cordoue ? C’est l’un des concours les plus prestigieux d’Espagne, existant depuis 1956. Il récompense tous les trois ans les meilleurs talents en chant, danse et guitare, servant de tremplin majeur pour les carrières internationales. Quand aura lieu la prochaine Noche Blanca del Flamenco ? La prochaine édition où se produiront les lauréats de cette année est prévue pour le 20 juin 2026. C’est une nuit magique où des concerts gratuits ont lieu partout dans la ville jusqu’au petit matin. Peut-on assister au Gala des prix ? Oui, le gala a lieu ce samedi suivant l’annonce des résultats. Les billets sont généralement en vente au Grand Théâtre de Cordoue (Gran Teatro), mais ils partent très vite étant donné l’engouement local ! baile flamencodanseFestival de la Guitare Partager 0 FacebookTwitterPinterestEmail María Fernanda González María est notre journaliste voyage basée à Cordoue. En tant que Cordouane et exploratrice du monde, elle possède un talent particulier pour connecter les voyageurs francophones à l'essence de sa ville. Sur Escapade à Cordoue, María partage ses découvertes, ses conseils d'experte locale et ses récits qui donnent vie au patrimoine et à la culture vibrante de Cordoue et de l'Andalousie. Elle explore aussi bien les ruelles historiques de la Judería que les métropoles lointaines, toujours en quête d'histoires qui relient les gens et les lieux. Ses contributions sont une invitation à voir Cordoue à travers les yeux d'une passionnée, offrant des clés pour un voyage enrichissant en Andalousie. entrée prédédente Nuits blanches à Cordoue : Quand le festival Córdoba Live réveille El Arenal (et la polémique) A lire aussi CNAF de Cordoue : Une nuit où l’émotion... 19 novembre 2025 Flamenco à Cordoue : quand Rocío Márquez touche... 19 novembre 2025 Concours photo touristique de Cordoue : ces images... 18 novembre 2025 Concours National de Flamenco de Cordoue : une... 18 novembre 2025 Gran Teatro de Cordoue : comment le concert... 18 novembre 2025 Cosmopoética à Cordoue : quand un festival de... 18 novembre 2025 Cordoue romaine, la ville cachée : la grande... 17 novembre 2025 Semaine du Cinéma de Cordoue : quand la... 17 novembre 2025 Flamenco à Cordoue : comment La Tremendita réinvente... 17 novembre 2025 Flamenco à Cordoue : comment la ville transforme... 16 novembre 2025