Partager 0FacebookTwitterPinterestEmail 113 La Guerre de Troie comme symbole de toutes les guerres La Guerre de Troie était symbole de toutes les guerres pour un groupe de citoyens âgés qui se réunissaient pour manifester leur opposition à la guerre et aux armes. Ils se sont rassemblés sur la place de Las Tendillas pour crier leur mécontentement face à toutes ces batailles sanglantes qui ont marqué l’histoire de l’humanité. Mais parmi eux, il y avait Patrocle, qui avait un message différent à transmettre. Patrocle, symbole d’amour et de résistance Vêtu d’une peau de bête et muni d’un arc, Patrocle a rejoint le groupe pour crier son amour pour Aquiles et pour dénoncer la violence des combats. Son discours était empreint de poésie et de tendresse, évoquant l’amour entre deux corps, l’exil et les fantômes qui peuplent nos pensées. Pour lui, toutes les histoires d’amour sont en réalité des histoires de fantômes, celles qui hantent nos nuits et nos jours. La pièce "En mitad de tanto fuego" La pièce "En mitad de tanto fuego" est la première œuvre d’Alberto Conejero jouée à Cordoue et elle a été accueillie avec enthousiasme. En effet, la pièce a transformé le théâtre Góngora en un refuge souterrain, un bunker citoyen où l’on peut encore croire que les mots et l’amour peuvent nous sauver de l’horreur de la guerre. Patrocle, incarné avec brio par Rubén de Eguía, devient le reflet de tous les marginaux, les exclus et les incompris qui se trouvent en marge de la société. Avec sa voix empreinte de douleur et de mélancolie, il nous rappelle que même les héros, à l’image de l’auteur de cette pièce, ne sont que des êtres fragiles et vulnérables. Un théâtre radical et poétique Alberto Conejero, à travers son texte et sa mise en scène sobre, nous emmène dans un voyage au cœur de la condition humaine, dans un espace où seules l’imagination et la vulnérabilité peuvent nous sauver. Avec une prose empreinte de poésie, l’auteur nous rappelle que la vie n’est qu’un fragile équilibre entre la force brute et la fragilité de nos sentiments. Et Rubén de Eguía réussit à transmettre cette émotion de manière magistrale, jonglant entre l’émotion intense et la force contenue de son personnage. Une ode à l’amour et à l’espoir La pièce "En mitad de tanto fuego" est une belle histoire d’amour entre deux êtres qui se sont aimés dans un monde en guerre. Mais elle est aussi une ode à tous ceux qui se sont rebellés et qui se rebellent encore contre les travers de la société, contre la masculinité toxique et contre la violence des conflits. Mais surtout, elle est un appel à l’espoir, à cette lumière qui habite en chacun de nous et qui peut nous sauver de la noirceur de l’humanité. Conclusion : La Guerre de Troie, un triste rappel de notre humanité En résumé, "En mitad de tanto fuego" est une pièce qui nous rappelle avec poésie et force que la Guerre de Troie ne s’est jamais vraiment terminée. Elle est simplement devenue le symbole de toutes les guerres qui ont lieu dans le monde, dans nos sociétés et au plus profond de nos êtres. Mais malgré tout, il y a toujours cette étincelle d’espoir, cette lueur dans l’obscurité qui nous rappelle que l’amour et les mots peuvent triompher de la violence et de la haine. Et c’est peut-être là le plus beau message de cette pièce : en dépit de tout, il y a toujours de l’amour et de l’espoir. Vous pourriez être interessé par Inés Martín Rodrigo : Siri Hustvedt nous rend meilleurs 18 octobre 2024 Concert Queen à Córdoba : pourquoi Dios Salve a la Reina est bien plus qu’un simple hommage ! 29 mai 2025 source : Cordópolis – ‘En mitad de tanto fuego’: una historia de carne, amor y muerte Partager 0 FacebookTwitterPinterestEmail María Fernanda González María est notre journaliste voyage basée à Cordoue. En tant que Cordouane et exploratrice du monde, elle possède un talent particulier pour connecter les voyageurs francophones à l'essence de sa ville. Sur Escapade à Cordoue, María partage ses découvertes, ses conseils d'experte locale et ses récits qui donnent vie au patrimoine et à la culture vibrante de Cordoue et de l'Andalousie. Elle explore aussi bien les ruelles historiques de la Judería que les métropoles lointaines, toujours en quête d'histoires qui relient les gens et les lieux. Ses contributions sont une invitation à voir Cordoue à travers les yeux d'une passionnée, offrant des clés pour un voyage enrichissant en Andalousie. entrée prédédente Choisies par le Guardian, les deux meilleures photographies de la Semana Santa de Córdoba ces derniers jours entrée suivante La tradition tonnelière de Montilla documentée par des étudiants en cinéma de New York A lire aussi Tu ne l’avais jamais remarqué ? 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