Córdoba, Los calaíta reviennent pour San Rafael: prêts pour une soirée gaditane au Brillante ?

white and purple feather mask

TL;DR

  • 🎭 Une chirigota gagnante débarque à Córdoba pour San Rafael
  • 😂 Hommage décalé à Eugenio qui fait pleurer de rire
  • 🎟️ Billets à 22 €, ambiance locale garantie au Brillante

Tu savais que Córdoba fête San Rafael… en riant aux larmes ? La chirigota gagnante de Cádiz, Los calaíta, revient au Teatro El Brillante. Leur hommage à Eugenio, c’est du génie mordant — et des billets encore à 22 €.

Est-ce que tu savais que Córdoba rit aussi fort que Cádiz le jour de San Rafael ?

Le 24 octobre, Córdoba honore San Rafael, son gardien, à coups de peroles, de rassemblements familiaux… et cette année, de rires gaditans bien affûtés. La chirigota « Los calaíta » — la sensation du COAC de Cádiz et lauréate en catégorie chirigota — revient au Teatro El Brillante. Leur idée géniale ? Ressusciter l’esprit d’Eugenio, le maître du flegme et de la blague millimétrée, pour dynamiter l’actualité et le quotidien andalou. Je les ai découverts ici même, en mars dernier, salle comble et joues douloureuses à force de rire. Tu vois l’effet « ça pique encore » après un bon flamenquín ? Pareil, mais en version satire musicale.

Si tu n’as jamais vu une chirigota en live, prépare-toi: c’est un miroir déformant tendre et féroce à la fois, où l’on rit de nos travers. Et c’est pour cela que leur retour, pile pour San Rafael, a des airs de rendez-vous immanquable. Dans la section suivante, je t’explique pourquoi « Los calaíta » font l’unanimité.

Pourquoi « Los calaíta » font un bruit fou (et pas qu’à Cádiz)

Au Teatro Falla, « Los calaíta » ont conquis sans le costume du favori. Leur secret ? Un concept lisible et brillant: l’ADN deadpan d’Eugenio greffé à l’énergie collective d’une chirigota. Résultat: des chutes qui claquent, des silences qui font mouche, et des refrains qui te trottent dans la tête jusqu’au lendemain. Le public andalou adore parce que c’est une satire proprement locale: on rit du voisin, de l’actualité, de nous-mêmes, avec une musique qui te fait balancer la tête sans t’en rendre compte.

Côté construction, c’est du ciselé: présentation, pasodobles (là où se glissent souvent l’émotion et les hommages), cuplés qui allument l’actualité, estribillo qui rassemble, et popurrí final pour tout emporter. Leur jeu scénique est précis, presque chorégraphié, et « El Pelu » (le directeur) maîtrise l’art de la pause comique. À Córdoba, cette science du rythme fonctionne d’autant mieux que le public a le goût des textes — on est terre de poètes et de patios, mais aussi de bons mots. Dans la section suivante, on relie tout ça à San Rafael, parce que oui, ce n’est pas un hasard de calendrier.

San Rafael à Córdoba: un gardien, des Triunfos, et… des rires partagés

San Rafael n’est pas qu’un nom de rue: c’est le gardien de la ville, célébré par ces colonnes baroques — les Triunfos — qui ponctuent le paysage, dont celui près du Puente Romano. Le 24 octobre, la ville respire un air très cordobés: familles en sortie, peroles dans les parcs (le riz au feu de bois, ça sent bon les retrouvailles), et un calme particulier avant la soirée. Cette année, on ajoute la petite folie de Cádiz: une chirigota vainqueur qui revient pile pour la fête, comme pour dire que la dévotion et le rire ne sont pas incompatibles.

Je conseille souvent à mes amis de faire la journée en deux temps: perol au Parque de la Asomadilla (parfait pour les grandes tablées), sieste légère, puis descente vers El Brillante pour la représentation. Córdoba sait mixer les registres sans se renier: on salue San Rafael, on rit de bon cœur, on termine par un salmorejo sur une terrasse. Et dans la section suivante, je te donne les clés pratiques pour profiter du show sans stress.

Pratique et malin: voir « Los calaíta » à El Brillante sans se planter

  • Billets: déjà en vente, 22 €, plusieurs places encore disponibles. Réserve tôt, les derniers rangs partent d’un coup la semaine de San Rafael.
  • Où s’asseoir: vise le parterre central pour capter les nuances comiques (les silences à la Eugenio, c’est de l’orfèvrerie). Évite les bords extrêmes si tu veux bien saisir les chœurs.
  • Accès: le quartier d’El Brillante est bien desservi. Anticipe le stationnement et privilégie taxi ou bus; à vélo, l’avenue est équipée de bandes cyclables. Arrive 30 minutes avant.
  • Langue: oui, ça tire sur l’accent gaditan. Mais les running gags sont visuels et les estribillos se retiennent vite. Spoiler: tu riras quand même.
  • Étiquette: pas de flash, téléphone en silencieux. Ici, on applaudit fort les cuplés, on reprend l’estribillo, et on sourit au voisin.

C’est carré ? Parfait. Dans la partie suivante, on décortique le « mode d’emploi » d’une chirigota pour goûter chaque clin d’œil.

Les codes d’une chirigota: pour rire encore plus fort

Le plaisir se décuple quand on connaît les codes:

  • Présentation: l’entrée en matière pose le costume, le ton, et le clin d’œil général. Avec « Los calaíta », guette l’ombre d’Eugenio: micro, tabouret, lunettes noires — et ce flegme qui tue.
  • Pasodobles: souvent plus lents et émotionnels. On peut y croiser des hommages ou une pique sociale ciselée. Respire, savoure les paroles.
  • Cuplés + Estribillo: c’est là que les punchlines font le plus mal… et le plus rire. L’estribillo revient comme un slogan — tu te surprendras à le fredonner.
  • Popurrí: le bouquet final, accéléré, où l’on recycle les meilleures blagues en mosaïque musicale.

Astuce de terrain: si un jeu de mots t’échappe, écoute la salle. Le rire collectif sert de sous-titrage en temps réel ! Et après coup, va jeter un œil aux paroles en ligne (nombreuses pages de fans de COAC les partagent). Dans la section suivante, place aux bonnes adresses pour prolonger la soirée.

Où prolonger la soirée: terrasses, salmorejo et conversations qui traînent

Après le Brillante, marche cinq minutes et tu trouves des terrasses conviviales sur l’avenue. Mon trio gagnant post-spectacle: salmorejo bien froid, flamenquín à partager, et un fino Montilla-Moriles (si tu es team sans alcool, un mosto local fait l’affaire). Le quartier de Santa Rosa à proximité a aussi des bars au bon rapport qualité-prix, plus tranquilles si tu veux refaire le spectacle en débrief.

Tu préfères l’ambiance famille ? File plus tôt pour un perol à l’Asomadilla, puis spectacle, et dodo. Les enfants retiennent étonnamment vite les refrains — j’ai vu mon neveu se lancer dans l’estribillo comme s’il avait toujours vécu à Cádiz. Et si tu viens de l’extérieur, garde une heure le lendemain pour saluer le grand Triunfo de San Rafael près du pont: c’est la carte postale qui raconte pourquoi cette ville tient tant à son gardien.

Questions Fréquentes

Quand a lieu la représentation de Los calaíta à Córdoba (jour de San Rafael) ?

La troupe revient à Córdoba pour la fête de San Rafael (24 octobre), au Teatro El Brillante. C’est leur deuxième passage de l’année après le concert du 30 mars. Vérifie l’horaire exact sur la billetterie officielle pour éviter les surprises de dernière minute.

Combien coûtent les billets et où les acheter ?

Le prix annoncé est de 22 € avec encore plusieurs sièges disponibles. Achète en ligne via la page du théâtre ou directement à la billetterie. Mon conseil: vise une place centrale au parterre pour bien capter les nuances comiques.

Est-ce que ça vaut le coup si je comprends peu l’espagnol ?

Oui. Le comique d’Eugenio repose aussi sur le rythme et la gestuelle, et la chorale de la chirigota porte les refrains. Tu riras par contagion, et tu profiteras des moments musicaux. Relire ensuite les paroles en ligne prolonge le plaisir.

Chirigota ou comparsa: quelle différence ?

La chirigota privilégie la satire humoristique, des costumes plus colorés et un ton léger. La comparsa est souvent plus lyrique et critique, avec un travail vocal plus dramatique. Les deux passent par le Teatro Falla au COAC, mais l’esprit n’est pas le même — ici, c’est soirée punchlines et estribillos !

Photo by Hasmik Ghazaryan Olson on Unsplash

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