206 Donna, Karen, Florence, Emmeline, Margaret ou Miranda. La caméléonique Meryl Streep a reçu cet après-midi le prix Princesse des Asturies des Arts pour son « honnêteté et sa responsabilité » dans le choix de ses travaux « au service de narrations inspirantes et exemplaires ». Une reconnaissance que l’américaine a remerciée tout en faisant appel au « don de l’empathie » comme moyen d' »approche et de diplomatie » dans un monde « de plus en plus hostile et volatil ». Au cours de son discours, la gagnante de trois Oscars a revendiqué la capacité de Federico García Lorca en tant que créateur, en faisant référence à l’oeuvre « La casa de Bernarda Alba ». L’actrice a expliqué qu’elle avait conçu les costumes lors de sa période universitaire pour une production de l’oeuvre éphémère de Lorca, et en faisant référence à l’un des dialogues de Martirio, l’une des filles, elle a réfléchi sur le discours créé par le plus universel des habitants de Grenade, seulement deux mois avant son assassinat. « Qu’il puisse voir de si haut, qu’il puisse regarder avec tant de recul les évènements qui menaçaient tellement sa vie, c’est extraordinaire. Qu’il puisse exprimer, à travers Martirio, une sagesse qui ne l’a pas sauvé, mais qui sera un avertissement pour le futur, c’est un cadeau pour nous. Jouer dans une pièce comme celle-ci, c’est donner aux morts une voix que les vivants peuvent entendre. C’est le privilège d’un acteur », a-t-elle assuré pendant son discours. Extrait du discours de Meryl Streep, lauréate du Prix Princesse des Asturies des Arts 2023. #PremiosPrincesadeAsturias @USembassyMadrid @SpainInTheUSA pic.twitter.com/UaGZRyxD1Z – [Premios Princesse des Asturies](https://twitter.com/fpa) (@fpa) al 20 octobre 2023 Streep a souligné qu’à sa naissance, « nous ressentons de l’empathie et une humanité partagée et poreuse ». Les bébés pleurent simplement en voyant les larmes d’une autre personne. Mais en grandissant, nous réprimons ces sentiments et les réprimons pour le reste de nos vies ; en les remplaçant par l’intérêt personnel ou une idéologie, et en soupçonnant et en méfiant des motifs des autres. C’est ainsi que nous en sommes arrivés à ce triste moment de l’histoire ». L’actrice a également rendu hommage à Pablo Picasso. source : El Día de Córdoba 0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail María Fernanda González María est notre journaliste voyage basée à Cordoue. En tant que Cordouane et exploratrice du monde, elle possède un talent particulier pour connecter les voyageurs francophones à l'essence de sa ville. Sur Escapade à Cordoue, María partage ses découvertes, ses conseils d'experte locale et ses récits qui donnent vie au patrimoine et à la culture vibrante de Cordoue et de l'Andalousie. Elle explore aussi bien les ruelles historiques de la Judería que les métropoles lointaines, toujours en quête d'histoires qui relient les gens et les lieux. Ses contributions sont une invitation à voir Cordoue à travers les yeux d'une passionnée, offrant des clés pour un voyage enrichissant en Andalousie. entrée prédédente Le Zucchiolo: la nouvelle tendance dans l’univers des légumes alliant les saveurs du concombre et de la courgette par UNICA entrée suivante Subventions de plus de 70 millions pour les producteurs de fruits et légumes d’Almería : Soutenir l’avenir agricole de la région A lire aussi À Cordoue, Cariño bouscule la nuit: 25+ only,... 4 septembre 2025 Medina Azahara au couchant: ma visite théâtralisée la... 4 septembre 2025 Córdoba, vins Montilla‑Moriles et cheesecakes: ma soirée la... 3 septembre 2025 Los Califas, une rentrée électrique à Córdoba: Antoñito... 3 septembre 2025 Córdoba, cines de verano: ma soirée du 3... 3 septembre 2025 Córdoba gourmande, ma Judería secrète: deux adresses et... 2 septembre 2025 Dans Córdoba la nuit, une séance Warren réveille... 2 septembre 2025 Cines de verano de Córdoba: ma soirée idéale... 2 septembre 2025 Córdoba accueille Álvaro Casares: comment vivre son Check... 2 septembre 2025 Córdoba: le charco de Carcabuey, le cocktail rural... 31 août 2025