20 Albert Serra, cinéaste catalan, remporte la Concha de Oro pour *Tardes de soledad*, un documentaire sur la tauromachie soulignant éthique et art.Albert Serra : Une voix singulière du cinéma contemporain Albert Serra, cinéaste catalan, a récemment été récompensé par la Concha de Oro au Festival de San Sebastián pour son documentaire Tardes de soledad. Ce film, qui suit le torero péruvien Andrés Roca Rey, soulève des questions éthiques et esthétiques. En effet, il met en lumière les horreurs infligées aux animaux dans l’arène tout en explorant le rituel du tauromachie. La controverse qui entoure ce sujet a suscité des réactions variées, avec des groupes comme PACMA menaçant de manifester lors de sa projection. Cependant, Serra reste indifférent à ces critiques, affirmant que son intérêt se concentre sur la création artistique plutôt que sur l’opinion publique. Les prix sont souvent considérés comme un indicateur de succès dans le monde du cinéma. Pourtant, pour Serra, leur importance varie selon qu’il s’agit d’un producteur ou d’un réalisateur. Il souligne que la reconnaissance tardive en Espagne le fait sourire. En effet, il a longtemps été plus célèbre à l’étranger qu’en son propre pays. Cette situation semble changer avec la récente attribution du Prix Spécial de Márgenes à Madrid, témoignant d’un intérêt croissant pour son travail. La méthode unique d’Albert Serra La méthode de Serra repose sur une approche quasi-documentaire. En effet, il place souvent sa caméra dans des situations réelles sans interférer avec les événements qui se déroulent devant elle. Cela permet aux acteurs d’agir naturellement dans leur environnement. Dans Tardes de soledad, cette approche est accentuée par la nécessité d’observer les toreros dans des moments authentiques et intenses. Le réalisateur explique que bien qu’il ait intégré des éléments fictifs dans ses films précédents, ici il a dû s’abstenir d’intervenir. Sa vision du cinéma se veut radicale et éloignée des conventions actuelles. Il cherche à explorer des thématiques profondes tout en maintenant une distance visuelle avec ses personnages. Selon lui, cela lui permet d’atteindre une certaine originalité et d’expérimenter des atmosphères inexplorées. Malgré cette approche audacieuse, Serra ne prévoit pas de réaliser davantage de documentaires prochainement. Il estime qu’il n’existe pas d’autres sujets aussi captivants à explorer actuellement. L’engagement artistique et la recherche de vérité L’engagement personnel d’Albert Serra envers son art est palpable dans chacune de ses œuvres. À travers Tardes de soledad, il souhaite comprendre le dévouement du torero face au danger imminent qu’il encoure chaque jour dans l’arène. Ce film soulève également des interrogations sur l’essence même du sacrifice et du courage humain. Ainsi, Serra s’efforce d’approfondir les motivations qui animent ces artistes face à une mortalité omniprésente. Vous pourriez être interessé par Dernières nouvelles du Congrès mondial du mobile (MWC) 2024 à Barcelone – DIRECTO 26 février 2024 Le jardin de l’Alhambra, un autre événement annulé lors du festival de mai 15 avril 2024 En parallèle, il aborde la question morale entourant son travail cinématographique. Bien que Serra affirme que la morale ne devrait pas entraver la créativité, il reconnaît que certaines situations pourraient soulever des dilemmes éthiques importants lors du tournage. Cela démontre une conscience aiguë des enjeux sociétaux liés à son art. Enfin, Serra se distingue par sa volonté d’innover continuellement tout en restant fidèle à ses racines artistiques. Sa carrière témoigne d’une évolution constante où chaque projet devient un terrain fertile pour expérimenter et repousser les limites du cinéma contemporain. En conclusion, Albert Serra incarne une figure emblématique du cinéma indépendant contemporain grâce à sa démarche audacieuse et réfléchie. Ses films invitent non seulement à réfléchir sur des sujets controversés mais également à redécouvrir le pouvoir narratif du cinéma sous un nouvel angle. Avec Tardes de soledad, il ouvre un dialogue nécessaire sur l’art et l’éthique tout en restant fidèle à son style unique qui mélange réalité et fiction avec brio. Cette exploration continue promet encore bien des réflexions sur le rôle crucial que joue l’art dans notre société actuelle et future. Media: Diario Córdoba – El director Albert Serra, esta semana en Madrid. / / ALBA VIGARAY Source: Diario Córdoba – Albert Serra: "Detesto a la gente normal, los problemas de la gente normal. Hay que huir como de la peste, es muy aburrido" Documentaire 0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail Pedro Del Pozo Passionné de gastronomie et de voyage, Pedro est le guide gourmand d'Escapade à Cordoue. Son amour profond pour les saveurs authentiques trouve un écho particulier dans la richesse de la cuisine de Cordoue, une ville qu'il chérit tant pour ses produits locaux que pour la convivialité de ses tables, souvent partagées avec ses proches. Ayant exploré des terroirs variés, des rues animées de Cordoue aux vignobles d'ailleurs, Pedro met son palais affûté au service des voyageurs francophones. Sur Escapade à Cordoue, il partage ses conseils avisés et ses récits captivants pour vous aider à manger à Cordoue comme un local. Découvrez ses recommandations de restaurants, ses adresses préférées pour déguster les meilleures tapas et ses secrets pour apprécier pleinement les spécialités andalouses. Laissez Pedro vous guider dans un voyage culinaire inoubliable au cœur de l'Andalousie. entrée prédédente Découvrez la meilleure taberna de Córdoba pour les papas aliñás entrée suivante Conservation de la Capilla Sixtina : Conflit entre l’Église et la Junta A lire aussi Orchestre de Cordoue : tu le savais ?... 5 septembre 2025 Cordoue, où l’amitié ressemble à un crush: voilà... 5 septembre 2025 Filmoteca de Andalucía à Cordoue : tu le... 4 septembre 2025 À Cordoue, Romero de Torres vs Warhol: tu... 4 septembre 2025 Sorolla revient avec une plage oubliée: ce que... 3 septembre 2025 Córdoba, résidence bretonne: mon carnet d’initié pour une... 3 septembre 2025 Arcana à Córdoba: la Mezquita chuchote une élégance... 2 septembre 2025 Córdoba et le violon flamenco: le retour fiévreux... 1 septembre 2025 Pozoblanco, deux générations en une nuit: Alvama Ice... 1 septembre 2025 À Córdoba, mon détour par le hangar “Eiffel”... 1 septembre 2025