Culture Conservation de la Capilla Sixtina : Conflit entre l’Église et la Junta par Pedro Del Pozo 29 novembre 2024 0 L’héritage artistique de Julio Romero de Torres L’histoire de Julio Romero de Torres demeure fascinante, 150 ans après sa naissance. Cet artiste, originaire de Córdoba, a marqué son époque par son style unique. Il a voyagé à travers l’Espagne et l’Andalousie en tant que peintre à gages. Cependant, ses œuvres les plus célèbres ne sont pas les seules à susciter l’intérêt. Récemment, une controverse a émergé concernant ses murales réalisés dans la paroisse de Nuestra Señora de la Asunción à Porcuna. Ces murales, peu connus du grand public, sont au cœur d’un débat entre le conseil municipal de Porcuna, la diocèse local et la délégation culturelle d’Andalousie. En effet, le maire a proposé de déclarer ces œuvres comme Bien de Interés Cultural (BIC). Cette démarche vise à protéger ce patrimoine et à solliciter des fonds pour leur restauration. Les murales, bien qu’elles aient été réalisées il y a plus d’un siècle, continuent d’intriguer les historiens et les amateurs d’art. L’appel à la restauration souligne non seulement leur valeur artistique mais aussi leur importance historique. La ville espère que cette reconnaissance permettra enfin une remise en état adéquate des œuvres endommagées au fil du temps. La controverse autour des murales La question des murales de Romero de Torres est délicate. En effet, elles ont été cachées pendant des décennies derrière un retable imposant en raison de leur réception mitigée par certains membres du clergé et des fidèles. Ces derniers jugeaient certaines représentations "immorales". Le peintre lui-même avait une vision iconoclaste qui ne correspondait pas aux normes ultracatholiques de l’époque. Lorsqu’il accepta le projet en 1903, Romero de Torres s’engagea pleinement dans cette œuvre monumentale. Il réalisa cinq toiles et trois grandes fresques au sein même de la paroisse. Parmi ces œuvres se trouve la célèbre représentation de la Sainte Cène, ainsi qu’une touchante illustration de la Sainte Famille. Pourtant, malgré le talent indéniable du peintre, ces créations furent souvent considérées avec suspicion. Le contexte social et religieux était tendu à cette époque. Par conséquent, les murales furent rapidement dissimulées après leur achèvement pour éviter tout scandale supplémentaire. Ce choix fut le reflet d’une époque où l’art sacré devait répondre à des critères stricts. Vous pourriez être interessé par Akira Toriyama : l’auteur de manga discret qui a marqué des générations avec ‘Dragon Ball’ 8 mars 2024 Découvrez en avant-première ‘Cancionero de los Cielos’ lors d’un concert intime de Viva Belgrado chez Discos Vitalogy 15 janvier 2024 Un appel à la préservation Aujourd’hui, le maire Miguel Moreno plaide pour que ces murales reçoivent l’attention qu’elles méritent. La demande officielle auprès des autorités culturelles vise à obtenir des financements pour leur restauration indispensable. Après plusieurs années sans réponse claire sur ce sujet crucial, l’espoir renaît parmi les habitants et passionnés d’art. La Junta d’Andalousie a souligné que la responsabilité incombait au propriétaire du bâtiment pour toute restauration nécessaire. Cela soulève une question importante sur le rôle des institutions dans la préservation du patrimoine culturel local. Les murales témoignent non seulement du génie artistique de Julio Romero de Torres mais également d’une époque où l’art était souvent en désaccord avec les valeurs dominantes. Il est impératif que ces œuvres soient restaurées pour qu’elles puissent être appréciées par les générations futures et reconnaître l’héritage durable laissé par cet artiste emblématique. Avec un regard vers l’avenir, il est essentiel que nous soutenions ces initiatives culturelles afin d’assurer la pérennité du patrimoine artistique andalou. Le cas des murales de Romero de Torres illustre parfaitement les défis auxquels font face nos trésors culturels aujourd’hui. Media: Cordópolis – Capilla pintada por Julio Romero de Torres en la parroquia de la Asunción de Porcuna. Uno de los murales que pintó Romero de Torres en Porcuna. El rostro de Jesucristo tras la restauración de Rafael Romero de Torres.</em> Source: Cordópolis – La ‘Capilla Sixtina’ de Romero de Torres enfrenta a la Junta de Andalucía con la Iglesia por su conservación Héritagemurale 0 FacebookTwitterPinterestEmail Pedro Del Pozo Pedro est un passionné de gastronomie et de voyages avec une affection particulière pour la ville de Córdoba. Issu d'un milieu culinaire dynamique, Olivier a passé des années à explorer les régions les plus renommées du monde, des pittoresques rues de Córdoba aux collines ensoleillées de la vallée de Napa. Son amour pour Córdoba ne se limite pas seulement à la ville elle-même ; il s'agit des expériences et des souvenirs créés lors de ses moments de loisirs avec des amis et en famille. Maîtrisant le français, Olivier combine ses compétences linguistiques et sa passion pour la cuisine et les voyages afin de raconter des histoires captivantes et de partager les traditions uniques de chaque lieu qu'il visite. entrée prédédente Albert Serra : Pourquoi il déteste la normalité et l’ennui A lire aussi Albert Serra : Pourquoi il déteste la normalité... 29 novembre 2024 Córdoba : Célébration de la culture et remise... 28 novembre 2024 Découvrez ‘La première en la front’: Pabellón Psiquiátrico 28 novembre 2024 Eduardo Casanova : la réaction face à un... 28 novembre 2024 Casa en Flames et Querer : Nominations aux... 28 novembre 2024 Critique de ‘Esperando la nuit’ : un drame... 28 novembre 2024 Philipp Engel et le jury de Cinema24 :... 28 novembre 2024 Restauration d’un tableau baroque de l’Inmaculada Concepción à... 28 novembre 2024 Carlos Hipólito : ‘Burro’ en spectacle au Gran... 28 novembre 2024 Jury de Cinema24 : 9 experts du cinéma... 28 novembre 2024