26 Eduardo Mendoza, dans *Trois énigmes pour l'Organisation*, mêle humour et réflexion sur l'absurde de la vie, prouvant que la littérature comique a sa place.La magie de l’écriture : Eduardo Mendoza et son dernier roman Eduardo Mendoza, écrivain barcelonais, est en pleine promotion de son dernier ouvrage, Trois énigmes pour l’Organisation. Lors d’une récente interview à Alicante, il a partagé son humour caractéristique, malgré la pluie battante à Barcelone. Mendoza a avoué qu’il avait promis que son précédent roman serait le dernier, mais il a finalement cédé à l’appel de l’écriture. Il a commencé à explorer d’autres genres, mais s’est retrouvé à écrire une nouvelle fiction. Ce retournement de situation n’était pas une simple stratégie marketing, mais un véritable élan créatif. L’écrivain a également évoqué le plaisir qu’il ressent en imaginant ses histoires. Bien que l’écriture soit un travail sérieux, il trouve du bonheur à concevoir des situations comiques. Mendoza souligne que l’humour est un art délicat, nécessitant une attention particulière pour fonctionner. Il est conscient que le rire peut être perçu différemment selon les lecteurs, mais il croit fermement que le respect et la bonne volonté sont essentiels pour apprécier l’humour. L’humour comme miroir de la société Dans Trois énigmes pour l’Organisation, Mendoza aborde des thèmes quotidiens en les poussant à l’absurde. Il se demande si l’humanité n’est pas, par essence, absurde. En effet, nos contradictions sont souvent déroutantes. Mendoza utilise des exemples de la vie quotidienne pour illustrer ses propos, comme un personnage qui mélange des dépenses banales avec des objets inattendus. Ce contraste crée un effet comique, mais aussi une réflexion sur notre réalité. L’écrivain évoque également la nécessité de rire même dans des moments tragiques. Il se souvient d’une époque où, malgré les conflits, il était important de maintenir un certain niveau de joie. Mendoza pense que l’humour peut apporter un réconfort, même dans les pires situations. Il espère que ses livres offrent un moment d’évasion aux lecteurs, leur permettant de surmonter des périodes difficiles. La littérature : un espace pour toutes les voix Mendoza défend l’idée que la littérature humoristique a sa place aux côtés des œuvres plus sérieuses. Il rappelle que l’histoire de la littérature est riche en récits comiques, souvent négligés par certains critiques. Pour lui, la qualité d’une œuvre ne dépend pas de son ton, mais de son contenu. Il souligne que l’humour et la profondeur peuvent coexister, enrichissant ainsi l’expérience de lecture. Vous pourriez être interessé par Les amis influents de Truman Capote : de la trahison à l’ostracisme 6 février 2024 Córdoba et l’art contemporain : Objeto Dardo, le secret des passionnés 16 juin 2025 En fin de compte, Mendoza ne se préoccupe pas de la classification de son travail. Il écrit pour le plaisir, sans se soucier des étiquettes. Son approche décontractée de l’écriture lui permet de toucher un large public. En partageant ses réflexions sur la vie, l’humour et la littérature, il nous rappelle que chaque voix mérite d’être entendue, peu importe le genre. media: Diario Córdoba – Eduardo Mendoza. source: Diario Córdoba – Eduardo Mendoza: « La revista Pulgarcito me influyó más que Tolstói y Dostoyevski » 0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail María Fernanda González María est notre journaliste voyage basée à Cordoue. En tant que Cordouane et exploratrice du monde, elle possède un talent particulier pour connecter les voyageurs francophones à l'essence de sa ville. Sur Escapade à Cordoue, María partage ses découvertes, ses conseils d'experte locale et ses récits qui donnent vie au patrimoine et à la culture vibrante de Cordoue et de l'Andalousie. Elle explore aussi bien les ruelles historiques de la Judería que les métropoles lointaines, toujours en quête d'histoires qui relient les gens et les lieux. Ses contributions sont une invitation à voir Cordoue à travers les yeux d'une passionnée, offrant des clés pour un voyage enrichissant en Andalousie. entrée prédédente Zee Zee, pianiste chino, joue Schubert et Liszt au festival Orozco entrée suivante Escena Contemporánea : ‘Lo invisible’ et ‘Trémolo’ à Orive A lire aussi Orchestre de Cordoue : tu le savais ?... 5 septembre 2025 Cordoue, où l’amitié ressemble à un crush: voilà... 5 septembre 2025 Filmoteca de Andalucía à Cordoue : tu le... 4 septembre 2025 À Cordoue, Romero de Torres vs Warhol: tu... 4 septembre 2025 Sorolla revient avec une plage oubliée: ce que... 3 septembre 2025 Córdoba, résidence bretonne: mon carnet d’initié pour une... 3 septembre 2025 Arcana à Córdoba: la Mezquita chuchote une élégance... 2 septembre 2025 Córdoba et le violon flamenco: le retour fiévreux... 1 septembre 2025 Pozoblanco, deux générations en une nuit: Alvama Ice... 1 septembre 2025 À Córdoba, mon détour par le hangar “Eiffel”... 1 septembre 2025