Culture Découvrez le document manquant du procès où Cervantès affirme être né à Cordoue par María Fernanda González 9 mai 2024 99 #IlNResponse L’intéressante découverte de l’acte de naissance du célèbre écrivain espagnol, Miguel de Cervantes y Saavedra, effectuée par José de Contreras et Saro à Séville, a ouvert un nouveau chapitre de grande importance ce jeudi. Ce document judiciaire, qui avait été perdu depuis des décennies, est d’une importance capitale pour trois raisons : il comporte deux signatures de l’auteur de Don Quichotte ; c’est le seul document où il se présente en tant qu’écrivain ; et c’est également le seul document où il indique son lieu de naissance. Et cet endroit est la ville de Cordoue. La relation de Cervantes avec Cordoue est très bien documentée. On sait que l’écrivain a vécu et voyagé dans plusieurs endroits de la province, que beaucoup d’entre eux apparaissent même dans son œuvre, ainsi que le fait que sa famille a des liens avec la ville de Cabra, où son grand-père a été inquisiteur pendant quatre ans. Mais jusqu’à présent, aucune preuve documentaire n’a été présentée pour prouver que Miguel de Cervantes y Saavedra était né à Cordoue. Cependant, un acte judiciaire du XVIe siècle, découvert par l’avocat et homme politique Adolfo Rodríguez Jurado en 1914 et redécouvert en 2016 par José de Contreras, mentionne que Miguel de Cervantes et Saavedra se présente lui-même comme témoin de soutien pour Tomás Gutiérrez lors d’un litige pour être reconnu comme frère d’une prestigieuse confrérie de Séville. Dans ce document, le célèbre écrivain se présente comme un "serviteur de sa majesté, habitant de la ville de Madrid et natif de la ville de Cordoue". Il explique également qu’à ce moment-là, il avait 46 ans et qu’il avait "composé des œuvres et des comédies". Selon José de Contreras, ce document est unique en son genre car il fournit de nombreuses informations sur Miguel de Cervantes, comme son âge, son lieu de naissance, sa profession en tant que créateur du roi et son statut d’écrivain. De plus, comme il a été produit sous serment et signé deux fois par l’auteur lui-même, il est légitime et constitue une preuve fiable de ses déclarations. Il est vrai que Cervantes a toujours tendance à embellir sa vie, mais mentir sous serment pourrait lui faire encourir la colère de l’Inquisition espagnole. De plus, en tant que témoin dans un procès ecclésiastique, il devait répondre à des critères précis pour être accepté, au risque d’être fortement puni en cas de tromperie. Vous pourriez être interessé par Offre d’emploi : Responsable de salle et caissier pour les théâtres de Cordoue 31 décembre 2023 María Sánchez, auteure et vétérinaire rurale : Le droit à un logement décent doit être facilité dans les zones rurales 29 mars 2024 Malgré tout, ce témoignage fait polémique car il contredit l’autre acte de naissance de Miguel de Cervantes, qui est conservé à Alcalá de Henares. Après des recherches approfondies, José de Contreras a conclu que celui-ci appartient en réalité à un cousin du célèbre écrivain qui portait le même nom et a également été militaire et prisonnier à Alger. Ce cas de confusion entre deux personnes portant le même nom était fréquent à l’époque. En ce qui concerne les liens familiaux, les recherches ont également révélé que la famille du Cervantes d’Alcalá de Henares était également originaire de Cordoue. Il est également intéressant de noter que la trace de l’écrivain peut être retrouvée dans la province, où son grand-père, Juan de Cervantes, a été maire de Cabra et Baena pendant plus de quatre ans. Enfin, pour confirmer leurs découvertes, les chercheurs ont effectué une analyse graphologique des signatures de trois hommes différents portant le nom de Miguel de Cervantes, dont celle de l’acte judiciaire qui inclut le nom de famille Saavedra. En résumé, José de Contreras et Saro sont convaincus que Miguel de Cervantes y Saavedra est andalou et cordouan, malgré le travail remarquable d’Alcalá de Henares pour préserver et promouvoir l’héritage de cet écrivain mondialement connu. Cette découverte montre l’importance de continuer à rechercher et à mettre en lumière des preuves historiques pour mieux comprendre notre passé. Si vous appréciez notre travail, n’hésitez pas à soutenir notre journal en devenant membre et en contribuant à notre mission de fournir une information libre et de qualité à tous les habitants de Cordoue. #IlNResponse source : Cordópolis – El documento judicial perdido en el que Cervantes dice que nació en Córdoba 0 FacebookTwitterPinterestEmail María Fernanda González María, globe-trotteuse passionnée de Córdoba et de journalisme, a parcouru le monde entier, explorant Córdoba et dévoilant des histoires qui relient les gens à leur patrimoine. Des rues historiques de l'Andalousie aux villes dynamiques du monde entier, elle s'est immergée dans diverses cultures, développant une profonde compréhension de la région et de ses habitants. Maîtrisant le français, Megan allie ses compétences linguistiques et son expertise journalistique pour raconter des histoires captivantes et mettre en lumière l'essence unique de chaque lieu qu'elle visite. Son dévouement à la narration garantit que la riche culture et les traditions de Córdoba et au-delà sont partagées avec un public mondial. entrée prédédente Où trouver les meilleures options de restauration à la Feria de Córdoba ? entrée suivante Découvrez les plus beaux Patios des villages de Córdoba A lire aussi Cinema24 : Nouvelles Éditions et Programme jusqu’au 5... 29 novembre 2024 Gorka Chillida : ‘Concentration, Ordre et Routine’ à... 29 novembre 2024 Leo Bassi : Le compagnon d’Ayuso, source inépuisable... 29 novembre 2024 Décès de Silvia Pinal, muse emblématique de Buñuel 29 novembre 2024 Comment un mouvement vide les librairies pour promouvoir... 29 novembre 2024 Macarena Gómez : Nouveau film et activités enfants... 29 novembre 2024 Conservation de la Capilla Sixtina : Conflit entre... 29 novembre 2024 Albert Serra : Pourquoi il déteste la normalité... 29 novembre 2024 Córdoba : Célébration de la culture et remise... 28 novembre 2024 Découvrez ‘La première en la front’: Pabellón Psiquiátrico 28 novembre 2024