Wow ! Un portrait de Romero de Torres s’envole aux enchères à Madrid pour 35 000 € ! Détails exclusifs sur la vente et d’autres artistes cordouans révélés (en 2025 !)

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Un portrait de Romero de Torres vendu 35 000 € aux enchères ! Découvrez l'histoire derrière cette œuvre et d'autres trésors cordouans dénichés.

Ah, Cordoue ! Ma ville, ma source d’inspiration. On me demande souvent ce qui rend son âme si unique, et je réponds toujours que c’est un mélange de lumière, d’histoire, et de l’art qui pulse dans ses veines. Parmi les figures qui ont le mieux capturé cette essence, Julio Romero de Torres occupe une place particulière. Ce n’est pas juste un peintre ; c’est un narrateur visuel de l’Andalousie, de ses femmes, de ses traditions. Ses œuvres, souvent empreintes d’une mélancolie sensuelle, continuent de fasciner et d’atteindre des sommets dans le monde de l’art, comme en témoigne une récente vente aux enchères qui a vu un de ses portraits s’envoler pour 35 000 euros en 2025. Ce n’est pas rien, surtout pour une œuvre datant de 1915.

Que révèle cette vente sur l’héritage de Romero de Torres ?

Cette vente n’est pas seulement une transaction commerciale ; elle est un baromètre de l’intérêt continu pour l’œuvre de Romero de Torres. Le portrait vendu, celui de son ami José María Sanginés, un entrepreneur basque installé à Madrid, est une huile et tempera sur toile de 90×100 cm. Ce qui est fascinant, c’est qu’il a été acquis pour son prix de départ, signe d’un intérêt soutenu mais peut-être d’une estimation juste du marché actuel pour ce type de pièce. La provenance familiale de l’œuvre – elle appartenait aux descendants de Sanginés – ajoute une couche d’histoire et d’authenticité. Pour moi, qui ai passé tant de temps à étudier ses œuvres au Musée Julio Romero de Torres, c’est une confirmation que son regard sur l’Andalousie résonne toujours autant, bien au-delà des frontières de Cordoue.

Un ami et un mécène : l’histoire derrière le portrait

José María Sanginés n’était pas qu’un simple sujet ; c’était un ami proche et un compagnon de voyage de Romero de Torres, notamment lors de leurs périples en Andalousie. Cette relation intime se ressent dans le portrait. Ce n’est pas une commande froide, mais le regard d’un artiste sur quelqu’un qu’il connaît bien. La famille Sanginés a d’ailleurs une relation privilégiée avec l’œuvre de Romero, puisqu’il a aussi peint l’épouse, la sœur et deux des enfants de José María. Cette connexion personnelle est souvent ce qui donne vie aux portraits, capturant non seulement les traits mais aussi l’âme du modèle. Mercedes Valverde, une spécialiste reconnue de Romero de Torres, a catalogué cette œuvre pour la vente, soulignant son importance et sa place dans le corpus de l’artiste. C’est le genre de détail qui, pour moi, rend ces œuvres encore plus précieuses.

L’Andalousie au-delà de Romero de Torres : les autres talents cordouans aux enchères

Ce qui rend cette vente particulièrement intéressante, c’est qu’elle a également mis en lumière d’autres talents de Cordoue. Des œuvres de Pedro Bueno et Antonio García Sanz étaient aussi présentées. Pedro Bueno (1910-1993), né à Villa del Río, était représenté par une ‘Naturaleza muerta con rosas’, une huile sur táblex qui a trouvé preneur pour 320 euros. Antonio García Sanz (1912-1958), professeur à l’Escola Llotja de Barcelone, a vu sa ‘Maternidad flamenca’ partir pour 150 euros. Ces prix, bien que modestes comparés à celui du Romero de Torres, montrent la diversité et la richesse de la scène artistique cordouane au XXe siècle. C’est un rappel que Cordoue n’est pas qu’une ville d’histoire, mais aussi un terreau fertile pour les arts visuels, un aspect que j’aime particulièrement explorer et partager.

Antonio de Frías : un maître du Siècle d’Or cordouan redécouvert

Au-delà du XXe siècle, la vente a aussi inclus une œuvre plus ancienne, ‘Tránsito de Santa Escolástica’, d’Antonio de Frías (1633-1669). Ce peintre du Siècle d’Or, bien que né et formé à Cordoue, a surtout fait carrière à Madrid. Son œuvre, une huile sur toile, estimée à 3 000 euros, a finalement été vendue hors enchères pour 2 500 euros. C’est fascinant de voir comment des artistes cordouans ont rayonné bien au-delà de leur ville natale, contribuant à l’histoire de l’art espagnol. Le Musée du Prado conserve d’ailleurs vingt-deux de ses œuvres, ce qui témoigne de son importance. Pour moi, cette vente est une petite fenêtre sur la continuité de la création artistique à Cordoue, depuis le XVIIe siècle jusqu’à l’époque moderne.

Questions fréquentes

Est-ce que le Musée Julio Romero de Torres expose le portrait de José María Sanginés ?

Non, le portrait de José María Sanginés était une propriété privée vendue aux enchères. Le musée possède une collection permanente magnifique qui vous permet de découvrir l’étendue du talent de Romero de Torres.

Où peut-on voir d’autres œuvres de Pedro Bueno ou Antonio García Sanz à Cordoue ?

Certaines œuvres de ces artistes peuvent se trouver dans des collections privées ou parfois être exposées lors d’événements temporaires. Le Musée des Beaux-Arts de Cordoue pourrait aussi en détenir.

Les enchères d’art à Madrid incluent-elles souvent des artistes de Cordoue ?

Oui, les maisons de ventes aux enchères à Madrid présentent régulièrement des œuvres d’artistes espagnols de diverses régions, y compris de Cordoue, reflétant la richesse du patrimoine artistique national.

Photo by Muriel GARGRE on Unsplash

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