0 TL;DR🎩 Un sombrero cordobés devient la star d’un show🥁 Défilé porté par cornetas y tambores: frissons garantis📈 2,4 M de vues en 20 h: buzz fulgurantJosé Perea, tu connais ? Son clin d’œil à Córdoba a retourné la Pasarela Larios: chapeau cordobés, cornetas y tambores en live, couleurs sacrées… Je t’emmène dans les coulisses d’un défilé qui réconcilie tradition et avant-garde. Surprises, frissons et conseils pour curieux avertis.Est-ce que tu savais que tout un millénaire de culture peut tenir dans un chapeau? Le fameux sombrero cordobés, feutre noir à large bord et calotte basse, a volé la vedette quand José Perea a fait vibrer la Pasarela Larios. En sept jours chrono (oui, une semaine!), il a monté une capsule de huit silhouettes. Résultat: 150 mètres de tissu déployés sur 350 mètres de catwalk en plein centre, sous les applaudissements d’un public conquis. Et pas n’importe quel public: la scène partageait la lumière avec des poids lourds de la mode espagnole. Perea, lui, a planté son étendard: plata, noir, bronze, rouge, blanc, bleu électrique. Le code couleur n’est pas gratuit: il cite la Catedral de la Sierra d’Hinojosa del Duque et la solennité de la Semana Santa. Les pièces? Broderies scintillantes, pedrería méticuleuse, franges et volants qui ondulent comme un paso au coin d’une ruelle. Cerise émotionnelle: la Agrupación Musical de Jesús Orando en el Huerto a joué en live. Cornetas y tambores. Des poils qui se hérissent. Et sur les réseaux, la preuve: 2,4 millions de vues en 20 heures (Instagram, Facebook, TikTok, X). Ce n’est pas un simple défilé, c’est un manifeste. Córdoba en couture: symbole, sons et matières Ce qui m’a bluffé, c’est la précision des symboles. À Córdoba, le sombrero n’est pas un gadget: il condense la mémoire des cavaliers, des romerías et de l’élégance sobre des patios. Perea l’étire, le pare de bijouterie textile, mais respecte la ligne pure. Les franges? Elles rappellent le balancement des mantilles et la cadence des cuadrillas. Le bleu électrique balance entre céramique andalouse et néons actuels; l’argent évoque l’orfèvrerie des pasos, le noir la gravité des processions, le rouge la passion. J’ai vu (et entendu) plus qu’un décor: une chorégraphie sonore. Les cornetas coupent l’air; la marche donne le tempo aux volants, comme une cofradía avançant sur les pavés. Voilà pourquoi ça marche: la forme parle la langue locale tout en adoptant un vocabulaire international de couture. On ne plaque pas des clichés: on active des souvenirs partagés et on les pousse dans le futur, propre, sans pastiche. C’est pour cela que la salle a retenu son souffle avant d’éclater. Palette pensée comme un vitrail Argent & noir: gravité, métal sacré, ombre et lumière Rouge: ferveur, drapé vivant Blanc: silence, respiration des volumes Bleu électrique: éclat contemporain sur héritage ancien Vu de près: l’artisanat, moteur du futur Si tu t’attardes sur les finitions, tu vois la main d’atelier: perles posées au fil, broderies aux reflets humides, franges qui cassent la lumière. C’est là que Perea est solide: il ne recopie pas la tradition, il dialogue avec elle. Le sombrero cordobés, lui, joue à cache-cache: parfois oversized, parfois épuré, toujours lisible. En coulisses, on me parlait de poids minutieusement calculé pour que le mouvement demeure fluide—exactement comme on équilibre un paso pour la nuit du Vendredi saint. Ce même sens du rythme, on le retrouve dans les volants qui ne cherchent pas le folklore mais la structure, un peu comme un architecte qui revisite un arc en fer à cheval sans trahir sa courbe. À Córdoba, j’encourage souvent les visiteurs à passer chez les chapeliers et artisan·e·s de la province: on y comprend d’où vient cette précision. Quand la mode emprunte aux savoir-faire—de l’orfèvrerie à la sellerie—elle gagne une profondeur que les réseaux sociaux adorent car elle sonne vrai. Et c’est précisément ce qui a fait “clic” 2,4 millions de fois. Détails à guetter sur les silhouettes Broderies argentées façon orfèvrerie sacrée Volants structurés (mouvement, pas folklore) Chapeaux: bords nets, ombres graphiques Pourquoi c’est un tournant pour Córdoba On fantasme souvent Córdoba en mosaïque: Mosquée-Cathédrale, patios, flores, guitarras. Superbe, mais partiel. Ce que Perea propose, c’est un récit contemporain: la ville n’est pas un musée figé, c’est un laboratoire vivant où la tradition alimente la création. C’est aussi une carte gagnante pour l’image internationale: la mode, plus que d’autres arts, traverse les langues en un regard. Le clin d’œil à la Catedral de la Sierra met Hinojosa del Duque sur la carte affective, là où les circuits pressés ne s’aventurent pas. Et les musiques de Semana Santa—qu’on pense parfois réservées aux initiés—deviennent un sound design puissant. Tu viens pour la photo, tu restes pour l’émotion, tu repars avec une histoire. Pour les acteurs locaux (ateliers, musées, festivals), le message est clair: c’est l’heure des alliances. Mode x patrimoine, musique x urbanisme, artisanat x tech textile. Quand on traite l’héritage comme un ressort et pas un poids, tout le monde y gagne. Conseils pratiques pour curieux stylés À Córdoba, pousse la porte des petits ateliers: chapeaux, cuir, céramique. Visite le Museo Julio Romero de Torres: textures, mantilles, lumière andalouse. Si tu viens en Semaine sainte, choisis une loge calme (rue étroite) pour sentir le rythme des marches; arrive tôt. Prépare ta virée: mode, rites, bonnes adresses Tu veux vivre ce mix culture-mode? Commence par calendrier: la Semaine sainte tombe entre mars et avril; réserve tôt. Renseigne-toi sur les répétitions des bandas: parfois publiques, elles te plongent dans l’ambiance sans la foule. Côté shopping authentique, privilégie les artisans indépendants (chapeaux, ceintures, peausserie) et n’hésite pas à demander l’origine des matières. Les bonnes maisons seront ravies d’expliquer. Pour l’inspiration, explore les quartiers historiques mais aussi les zones où la création bourgeonne: espaces culturels, ateliers partagés, petites galeries. Et si un défilé t’intrigue, cherche la bande-son: elle raconte souvent l’intention mieux qu’un communiqué. Dans la section suivante, je te glisse une mini-checklist pour regarder une silhouette comme un pro. Vous pourriez être interessé par Trois salles de bain adaptées pour ostomisés dans les théâtres 12 novembre 2024 Vigalondo: Le Deuil au Cinéma, une Vision Unique! 21 février 2025 Mini-checklist du regard averti Quelle histoire locale la palette raconte-t-elle? Le mouvement du vêtement est-il cohérent avec la musique? Les matériaux dialoguent-ils avec un savoir-faire reconnaissable? Questions Fréquentes Qui est José Perea et pourquoi tout le monde en parle? Créateur andalou, il a présenté une capsule de huit looks à la Pasarela Larios. En une semaine, il a monté la collection, mixant chapeau cordobés, broderies et références à la Semana Santa. Son défilé a explosé sur les réseaux (2,4 M de vues en 20 h). C’est quoi exactement le sombrero cordobés? C’est un chapeau traditionnel andalou, feutre souvent noir, bord large et calotte basse. Né des usages équestres et ruraux, il symbolise l’élégance sobre de Córdoba. En mode, il se prête bien à des réinterprétations contemporaines. Comment voir des artisans du chapeau à Córdoba? Cherche des ateliers indépendants dans le centre historique et la province; beaucoup reçoivent sur rendez-vous. Demande la fabrication locale, la qualité du feutre et les options sur mesure. Les visites sont plus riches en semaine. Quand a lieu la Pasarela Larios et comment y assister? La Pasarela Larios se tient à la fin de l’été, en plein air. L’accès varie selon les zones: places assises sur invitation, mais la passerelle est souvent visible depuis l’espace public. Suis les annonces officielles quelques semaines avant pour les modalités. créateurévénementmode flamenca 0 FacebookTwitterPinterestEmail María Fernanda González María est notre journaliste voyage basée à Cordoue. En tant que Cordouane et exploratrice du monde, elle possède un talent particulier pour connecter les voyageurs francophones à l'essence de sa ville. Sur Escapade à Cordoue, María partage ses découvertes, ses conseils d'experte locale et ses récits qui donnent vie au patrimoine et à la culture vibrante de Cordoue et de l'Andalousie. Elle explore aussi bien les ruelles historiques de la Judería que les métropoles lointaines, toujours en quête d'histoires qui relient les gens et les lieux. Ses contributions sont une invitation à voir Cordoue à travers les yeux d'une passionnée, offrant des clés pour un voyage enrichissant en Andalousie. entrée prédédente Le détail oublié qui change tout: avec ‘Flores para Antonio’, Alba Flores recolle la mémoire gitane andalouse A lire aussi Le détail oublié qui change tout: avec ‘Flores... 22 septembre 2025 Vu de l’intérieur : pourquoi le retour intimiste... 22 septembre 2025 Pourquoi “Carta Blanca” ose enfin la guerre du... 22 septembre 2025 Le détail qu’on ignore en flânant: 16 trésors... 22 septembre 2025 Vu de l’intérieur: le duduk cordouan qui incarne... 21 septembre 2025 Tu ne l’avais jamais remarqué: la BD espagnole... 21 septembre 2025 Le secret oublié qui a façonné nos menus... 21 septembre 2025 Vu de l’intérieur: le Cervantès de Cautivo intrigue,... 20 septembre 2025 Le détail oublié qui donne du groove à... 20 septembre 2025 Vu de l’intérieur: un clip pop fait vibrer... 19 septembre 2025