138 Une célébration de la guitare espagnole à travers la danse : Olga Pericet et son nouveau spectacle "La Materia" La guitare espagnole, symbole de la culture et de l’histoire de l’Espagne, est au coeur du nouveau spectacle de la célèbre danseuse cordouane Olga Pericet. Intitulé "La Materia", ce spectacle fait partie d’une trilogie qui rend hommage aux célèbres guitares du luthier almeriense Antonio de Torres, considéré comme le père de la guitare espagnole moderne. Après "La Leona", qui mettait en scène la célèbre guitare Leona, Olga Pericet se plonge cette fois-ci à l’intérieur du précieux instrument, dans une quête de dépassement de soi et de perfection. La Materia : un dialogue entre le corps et la guitare Pour Olga Pericet, "La Materia" est avant tout une célébration de la guitare espagnole et de son créateur. Dans un dialogue entre le mouvement du corps et le son de l’instrument, la danseuse exprime la recherche constante de perfection de son créateur et de sa musique. C’est à travers une performance introspective que Pericet se met à la place du luthier, cherchant à comprendre son processus de création, sa quête de sonorité et de beauté. Une collaboration avec Daniel Abreu pour une mise en scène envoûtante Pour ce nouveau spectacle, Olga Pericet a fait appel à Daniel Abreu, autre figure majeure de la danse espagnole, pour une collaboration artistique. Ensemble, ils partagent la scène et la direction scénique, offrant au public une performance envoûtante. Cette collaboration est née du désir de Pericet de partager la scène avec une autre figure artistique, afin d’incarner les deux parties de la guitare : la Leona et l’équilibre. Cela permet également une fusion entre la danse espagnole et d’autres formes d’expression artistique, comme le pratique Daniel Abreu, pour une performance originale et surprenante. Le public séduit par "La Materia" Le spectacle "La Materia" a été présenté pour la première fois en octobre dernier au célèbre festival Temporada Alta. Olga Pericet a été touchée par la réaction du public qui, selon elle, a voyagé avec eux à travers leur performance empreinte de simplicité et d’authenticité. Avec des touches de danse et de musique flamenco, le public est invité à plonger dans l’univers de la guitare espagnole et de son créateur. Une reconnaissance internationale pour Olga Pericet Olga Pericet ne cesse de séduire le public et la critique grâce à sa capacité à transmettre les émotions à travers la danse espagnole. Elle a été récompensée en 2018 par le prestigieux Prix National de Danse pour sa capacité à unir les différentes disciplines de la danse espagnole et à les moderniser avec son propre style. Elle a également été honorée par le Prix Max des Arts de la Scène pour la Meilleure Interprète Féminine en 2020 et par le Prix Escenario ACE Awards de New York en 2016 décerné par l’Association des Chroniqueurs de Spectacles de New York. Avec "La Materia", Olga Pericet continue de nous émerveiller en célébrant la guitare espagnole à travers la danse et en rendant hommage à son créateur. En mêlant différents styles artistiques et en proposant des performances intenses et authentiques, la danseuse nous fait voyager dans un univers empreint de beauté et de passion. Ne manquez pas l’occasion de découvrir ce spectacle riche en émotions lors de son passage à Barcelone ou à Madrid, où le public pourra découvrir le talent d’Olga Pericet et de Daniel Abreu réunis sur scène pour la première fois. Vous pourriez être interessé par Rock et Psychédélisme : Le retour du Sex Museum à Córdoba 7 mars 2025 Décès de Silvia Pinal, muse emblématique de Buñuel 29 novembre 2024 0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail María Fernanda González María est notre journaliste voyage basée à Cordoue. En tant que Cordouane et exploratrice du monde, elle possède un talent particulier pour connecter les voyageurs francophones à l'essence de sa ville. Sur Escapade à Cordoue, María partage ses découvertes, ses conseils d'experte locale et ses récits qui donnent vie au patrimoine et à la culture vibrante de Cordoue et de l'Andalousie. Elle explore aussi bien les ruelles historiques de la Judería que les métropoles lointaines, toujours en quête d'histoires qui relient les gens et les lieux. Ses contributions sont une invitation à voir Cordoue à travers les yeux d'une passionnée, offrant des clés pour un voyage enrichissant en Andalousie. entrée prédédente First Dates : une célibataire met fin à sa rencontre sans la terminer : Je ne suis pas à l’aise entrée suivante Teatro Avanti annonce une nouvelle programmation pour rendre hommage à la célèbre ferme de ‘La granja de Zenón’ A lire aussi Orchestre de Cordoue : tu le savais ?... 5 septembre 2025 Cordoue, où l’amitié ressemble à un crush: voilà... 5 septembre 2025 Filmoteca de Andalucía à Cordoue : tu le... 4 septembre 2025 À Cordoue, Romero de Torres vs Warhol: tu... 4 septembre 2025 Sorolla revient avec une plage oubliée: ce que... 3 septembre 2025 Córdoba, résidence bretonne: mon carnet d’initié pour une... 3 septembre 2025 Arcana à Córdoba: la Mezquita chuchote une élégance... 2 septembre 2025 Córdoba et le violon flamenco: le retour fiévreux... 1 septembre 2025 Pozoblanco, deux générations en une nuit: Alvama Ice... 1 septembre 2025 À Córdoba, mon détour par le hangar “Eiffel”... 1 septembre 2025