Culture Virilité toxique : Amat choque et captive ! par Pedro Del Pozo 21 février 2025 0 Amat explore la virilité toxique avec humour noir. Un ado paumé, un père pédant... Captivant, mais ça bouscule !Ah, la virilité… Parlons-en dans ce roman subversif ! Une exploration crue de la masculinité toxique Kiko Amat, avec son roman Dick o la tristeza del sexo, nous plonge dans un univers où la virilité exacerbée est passée au crible. Imaginez un adolescent, Franki, se sentant monstrueux, non désiré, et un père qui récite Shakespeare au lieu de lui témoigner de l’affection. C’est un cocktail explosif d’abandon et de désir inassouvi. Amat dénonce avec une ironie mordante les idéaux de masculinité inatteignables des années 70 et 80, ceux qui interdisaient aux hommes d’être vulnérables ou de montrer leurs sentiments. Et croyez-moi, en tant que Français installé en Espagne, je vois ces dynamiques se jouer ici aussi, même si les décennies passent. On peut consulter des études sur l’impact de ces normes sociales sur la santé mentale masculine pour mieux comprendre l’ampleur du problème. L’art de transformer la tristesse en rire (jaune) Amat a le talent de transformer la douleur en quelque chose de digestible, voire de drôle. Il nous fait rire de nos propres malheurs, une catharsis à la fois libératrice et dérangeante. Cette approche, typique d’une certaine culture ouvrière, consiste à raconter ses traumatismes sous forme d’anecdotes, cherchant ainsi à cicatriser les blessures. C’est un peu comme ces tapas qu’on partage entre amis à Córdoba, où l’on se raconte nos vies avec un mélange d’humour et de mélancolie. Mais ne vous y trompez pas, derrière le rire se cache une profonde tristesse, une solitude abyssale face à un monde qui nous rejette. Les années 80 : un décor plus qu’une nostalgie Pourquoi situer cette histoire dans les années 80 ? Pas seulement par nostalgie, même si cette décennie fait partie de son paysage émotionnel. Mais surtout pour des raisons matérielles, de textures, de situations. L’absence de technologies modernes, la difficulté d’accès à l’information, tout cela contribue à exacerber le sentiment d’isolement de Franki. C’est un peu comme chercher un bon vin à Córdoba aujourd’hui : on peut facilement se perdre dans l’offre pléthorique, alors qu’avant, le choix était plus limité, mais peut-être plus authentique. Et puis, cette classe moyenne, avec son père intellectuel et sa mère superficielle, est un terreau fertile pour les névroses et les frustrations.Últimos días para visitar ‘De Colección’ en la Galería de Arte José Pedraza | JOSÉ ANTONIO AGUILAR Un roman à contre-courant ? Tant mieux ! Amat assume son statut d’écrivain à contre-courant. Il ne surfe pas sur les tendances, il les ignore superbement. Et c’est tant mieux ! Car c’est dans cette singularité qu’il trouve sa force. Il refuse la posture de l’écrivain marginal et affecté, il aspire à être populaire, mais à sa manière, en explorant des thèmes dérangeants avec un humour corrosif. Un peu comme ces artistes flamencos qui osent briser les codes pour créer quelque chose de nouveau et d’émouvant. Pour en savoir plus sur les tendances littéraires actuelles, on peut consulter des revues spécialisées. Vous pourriez être interessé par Révélation de projet: L’amélioration de l’accès routier au port d’Almería grâce à un nouvel appel d’offres gouvernemental (Literal translation: Project revelation: The improvement of road access to the Almeria harbor through a new government bidding) 2 novembre 2023 Medina Azahara se retire en 2025 : une fin digne annoncée 27 octobre 2024 Féminisme et lecture critique : un débat nécessaire Bien sûr, un roman comme celui-ci peut susciter des lectures critiques, notamment du côté du féminisme. Mais Amat se défend en soulignant qu’il se moque de la pornographie, de la machirulez (le machisme exacerbé) et de la rancidité des universitaires. Il invite à lire son livre au premier degré, comme une parodie grinçante de nos obsessions et de nos contradictions. Après tout, l’art est là pour nous provoquer, nous interroger, et parfois même nous mettre mal à l’aise. Et si cela permet d’ouvrir le débat sur la masculinité et les normes de genre, alors tant mieux ! FAQ : Dick o la tristeza del sexo De quoi parle ce roman, en résumé ? D’un adolescent mal dans sa peau, d’un père pédant, d’une mère superficielle, et d’une société obsédée par la virilité. Le tout raconté avec un humour noir et une ironie mordante. Est-ce un livre facile à lire ? Non, pas toujours. Le langage est riche, parfois cru, et les thèmes abordés sont dérangeants. Mais si vous aimez les défis, vous ne serez pas déçu. À qui s’adresse ce roman ? Aux lecteurs qui n’ont pas peur d’être bousculés, qui apprécient l’humour noir et les analyses critiques de la société. Et à ceux qui se sentent un peu à l’écart, comme Franki. Faut-il être féministe pour apprécier ce livre ? Pas nécessairement, mais une sensibilité aux questions de genre peut aider à en saisir toutes les subtilités. Où puis-je trouver ce livre ? Dans toutes les bonnes librairies, bien sûr ! Et si vous ne le trouvez pas, demandez à votre libraire de le commander. Il vous remerciera de lui faire découvrir un auteur aussi original. Media: Diario Córdoba – El escritor Kiko Amat, en Madrid. / / ALBA VIGARAY Source: Diario Córdoba – Kiko Amat: "No hay nada más caricaturesco y absurdo que la virilidad exagerada de alguien de ultraderecha" La cartelera sale de viaje: al Perú del oso Paddington y a un Brasil con aroma a Óscar / EFE Romanvirilité 0 FacebookTwitterPinterestEmail Pedro Del Pozo Pedro est un passionné de gastronomie et de voyages, avec un amour particulier pour Córdoba. Il a exploré des régions renommées, des rues pittoresques de Córdoba aux vignobles luxuriants de la Toscane. Son attachement à Córdoba vient des moments partagés avec ses proches. Francophone, il combine ses compétences linguistiques avec sa passion pour la cuisine et les voyages, racontant des histoires captivantes et partageant les traditions uniques de chaque lieu visité. entrée prédédente Déesses grecques : Mythes revisités, vérités cachées ! 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