16 Qui aurait cru que Véronique Jannot deviendrait maman deux fois à 68 ans ? Découvre une histoire d’amour et de solidarité qui redéfinit la famille.Quand la maternité défie les conventions : l’aventure humaine de Véronique Jannot Il y a des histoires qui marquent une époque et remettent en cause nos idées reçues. Celle de Véronique Jannot en fait indéniablement partie. Figure iconique des années 1980, tant sur le petit écran qu’en chanson, elle aurait pu choisir de se reposer sur ses lauriers. Mais c’est loin d’être son style ! Son engagement pour des causes humaines et sa générosité ont toujours été le fil rouge discret de sa vie publique – mais ce qui vient tout juste d’arriver dans sa vie privée est une leçon d’humanité rare. Le 25 mai 2025, la comédienne a annoncé sur Instagram être devenue maman pour la seconde fois, à l’âge de 68 ans. Nyima, jeune homme tibétain désormais officiellement adopté, rejoint ainsi Migmar, adoptée il y a onze ans. Une aventure familiale hors du commun… et pourtant pleine d’enseignements universels sur la solidarité et le sens profond de la parentalité. « Il y a bien des façons de devenir maman et aucune n’est meilleure que l’autre. » Cette phrase résonne comme un manifeste. Et si on prenait le temps d’aller au-delà du simple fait divers pour explorer ce que cette démarche révèle sur notre société et notre rapport à l’adoption ? L’adoption tardive : un choix mûri par l’expérience et le cœur Devenir parent sur le tard n’a rien d’anodin en France où les représentations sociales pèsent encore lourdement. Véronique Jannot, touchée dans sa jeunesse par un cancer du col de l’utérus qui lui fermait les portes de la maternité biologique, aurait pu s’y résigner. Mais sa trajectoire est celle d’une femme qui ne renonce jamais ni à ses convictions ni à ses désirs profonds. L’adoption – surtout passée la cinquantaine – suppose souvent un parcours administratif semé d’embûches et une remise en question personnelle intense. C’est aussi un geste qui témoigne d’une ouverture rare au monde : accueillir chez soi un enfant ou un jeune adulte venu d’un autre horizon culturel nécessite patience, écoute active et humilité. J’ai moi-même accompagné des proches dans des démarches similaires : chaque étape demande une capacité à bousculer ses repères sans jamais perdre de vue l’essentiel — offrir un foyer aimant. Vous pourriez être interessé par Podcast : Aguas Regeneradas et Défis de l’Eau 5 novembre 2024 Octobre : 8 000 passagers au printemps de l’aéroport de Córdoba 13 novembre 2024 Jannot ne se contente pas d’un acte symbolique : elle incarne pleinement cette parentalité nouvelle génération où le lien du cœur prime sur celui du sang. Elle prouve que devenir mère (ou père) est avant tout une question de choix personnel et non d’âge ou de biologie. Une famille recomposée autour des valeurs universelles Ce qui frappe dans ce récit, c’est moins la célébrité ou l’âge que la notion élargie de « famille ». À travers Migmar puis Nyima, Véronique Jannot compose autour d’elle une tribu choisie où chaque membre apporte sa culture et son histoire singulière. Les adoptions transfrontalières sont parfois controversées mais elles participent aussi à écrire un nouveau chapitre du vivre-ensemble en France. On ne construit pas seulement un lien individuel ; on bâtit des ponts entre sociétés différentes. Cette ouverture trouve écho dans l’engagement humanitaire constant de l’artiste — marraine Unicef, soutien actif au Tibet depuis plus de vingt ans… Le témoignage qu’elle partage n’est pas seulement personnel : il reflète aussi l’évolution progressive des mentalités françaises face aux schémas familiaux traditionnels. Selon France Diplomatie, près de 4 000 adoptions internationales sont prononcées chaque année par les familles françaises (données 2023). Le modèle change – lentement certes –, mais il gagne en diversité et en richesse humaine. L’art subtil de tisser des liens au-delà du sang : entre solidarité active et transmission culturelle Ce qui me touche particulièrement dans le parcours de Véronique Jannot n’est pas tant la notoriété ou même son combat contre la maladie – pourtant admirable –, mais cette capacité rare à donner sens à chaque épreuve vécue. En ouvrant son foyer à Migmar puis Nyima, elle offre non seulement amour et stabilité mais transmet aussi des valeurs puissantes : solidarité internationale, respect mutuel et curiosité pour l’autre. Dans mes propres rencontres avec des familles ayant adopté hors cadre classique, j’ai souvent constaté que ces enfants grandissent baignés dans plusieurs cultures – ils développent très tôt une agilité émotionnelle précieuse aujourd’hui. Jannot mentionne avec fierté combien Migmar s’investit désormais dans l’audiovisuel… preuve vivante qu’au-delà du cocon familial, c’est bien tout un avenir qu’on contribue à bâtir ensemble. D’ailleurs, cet engagement trouve écho auprès du public comme en témoignent les centaines de messages reçus après son annonce : "Je vous souhaite beaucoup de bonheur…", "Votre famille est un exemple." Ce soutien populaire montre combien ces histoires singulières font évoluer notre conception collective du bonheur familial. Témoignage vivant : changer le regard sur la parentalité grâce aux parcours atypiques Ce qui rend le cheminement de Véronique Jannot unique — et précieux — tient justement à ce mélange subtil entre expérience personnelle douloureuse (le cancer) et force résiliente tournée vers autrui (adoption multiple). Elle interroge en creux notre vision trop rigide de ce qu’est « une vraie mère » ou « une vraie famille ». En tant qu’observateur engagé auprès d’associations familiales locales (notamment Enfance & Familles d’Adoption), j’ai vu combien ces histoires inspirantes contribuent peu à peu à dédramatiser certaines situations longtemps taboues en France : adoption tardive ou internationale, monoparentalité choisie… À soixante-huit ans passés — âge où beaucoup songent plutôt à ralentir — Véronique Jannot ouvre grand les bras à une nouvelle vie remplie d’énergie juvénile et partage volontiers ses joies comme ses difficultés avec franchise. Cette authenticité crée une proximité rare avec tous ceux qui cherchent encore leur propre modèle familial. Questions fréquentes Peut-on adopter après 60 ans ? En théorie oui ! La loi française n’impose pas d’âge maximum strict mais recommande toutefois un écart raisonnable entre adoptant(e) et adopté(e). Les dossiers sont examinés au cas par cas — motivation solide exigée ! L’adoption transfrontalière est-elle compliquée ? C’est effectivement un parcours long nécessitant patience administrative et accompagnement psychologique sérieux. Mais cela reste possible via organismes agréés reconnus par les autorités françaises (voir France Diplomatie). Comment gérer les différences culturelles au sein d’une famille adoptive ? Le dialogue quotidien reste essentiel ! Valoriser les racines culturelles permet souvent une intégration harmonieuse tout en enrichissant toute la cellule familiale. familleSolidarité 0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail Pedro Del Pozo Passionné de gastronomie et de voyage, Pedro est le guide gourmand d'Escapade à Cordoue. Son amour profond pour les saveurs authentiques trouve un écho particulier dans la richesse de la cuisine de Cordoue, une ville qu'il chérit tant pour ses produits locaux que pour la convivialité de ses tables, souvent partagées avec ses proches. Ayant exploré des terroirs variés, des rues animées de Cordoue aux vignobles d'ailleurs, Pedro met son palais affûté au service des voyageurs francophones. Sur Escapade à Cordoue, il partage ses conseils avisés et ses récits captivants pour vous aider à manger à Cordoue comme un local. Découvrez ses recommandations de restaurants, ses adresses préférées pour déguster les meilleures tapas et ses secrets pour apprécier pleinement les spécialités andalouses. Laissez Pedro vous guider dans un voyage culinaire inoubliable au cœur de l'Andalousie. entrée prédédente Western culte : Pourquoi « Le Bon, la Brute et le Truand » fascine encore — secrets de sa légende entrée suivante Pena, penita, pena : Quand le cinéma, la copla et le flamenco se répondent au C3A A lire aussi À Cordoue, quand la scène se tait :... 4 septembre 2025 Lucena, Feria del Valle: et si on dépassait... 30 août 2025 Córdoba, Ronda Norte: un monastère du VIIIe siècle... 27 août 2025 Córdoba Live : dessous inédits d’un festival qui... 16 août 2025 Córdoba, monuments : ce que la Mezquita ne... 12 août 2025 Mercredi, Netflix et le mystère asiatique : pourquoi... 8 août 2025 Booking, arnaques et galères : comment éviter la... 8 août 2025 Córdoba, mannequins et normes : ce que Zara... 7 août 2025 Madrid : Pourquoi tant de Madrilènes rêvent d’ailleurs... 7 août 2025 Casques anti-drones russes : l’arme secrète qui chamboule... 5 août 2025