21 Restitution historique : le portrait de Francisco Giner de los Ríos est revenu à la Fondation Giner, symbole d'une mémoire et d'une éducation libres en Espagne.La Restitution d’un Patrimoine Culturel : Retour de l’Œuvre de Francisco Giner de los Ríos Un Acte Historique de Récupération Le 12 décembre dernier, le Ministère de la Culture espagnol a franchi une étape significative dans la restitution des biens spoliés durant le franquisme. Le portrait intitulé Don Francisco Giner de los Ríos, niño, réalisé par Manuel Ojeda y Siles en 1852, a été restitué à la Fondation Giner de los Ríos. Lors de cet événement, le ministre Ernest Urtasun a souligné l’importance de la mémoire historique en affirmant que "la mémoire n’est pas passée ou quelque chose que nous devons oublier". Cette restitution s’inscrit dans le cadre de la Loi de Mémoire Démocratique adoptée en 2022, qui vise à réparer les injustices du passé. La Signification Profonde du Portrait Ce tableau, bien qu’en format réduit, est chargé d’une signification profonde. Urtasun a décrit cet acte comme un "geste rempli de profondeur et de signification", reconnaissant ainsi le rôle crucial que l’œuvre joue dans l’histoire espagnole et dans la promotion des valeurs démocratiques. En effet, Giner de los Ríos était un fervent défenseur d’une éducation libre et démocratique pendant la Seconde République. L’œuvre se trouvait auparavant à la Bibliothèque Nationale d’Espagne (BNE) et a été retrouvée dans un "armoire oublié" à la fin des années 60. Un Premier Pas Vers la Réparation Cette restitution est considérée comme une "première livraison" selon les sources ministérielles. Bien que le gouvernement ait reconnu les difficultés rencontrées par les familles pour demander des restitutions, ce geste marque une avancée notable dans un processus long et complexe. Urtasun est devenu le premier ministre à agir en vertu de la loi récemment adoptée, soulignant ainsi l’engagement du gouvernement envers la réparation des injustices historiques. Les Défis des Restitutions Le processus de restitution pose néanmoins plusieurs défis. Les familles propriétaires des œuvres spoliées doivent naviguer dans un système complexe pour faire leurs demandes. Le ministre a reconnu ces difficultés tout en affirmant que chaque retour d’œuvre constitue une victoire symbolique pour ceux qui ont souffert sous le régime franquiste. Par ailleurs, ce tableau représente non seulement un bien matériel mais aussi un symbole vivant d’une époque où l’éducation libre était perçue comme une menace par le régime dictatorial. Une Lueur d’Espoir pour l’Avenir José García-Velasco García, président de la Fondation Giner de los Ríos, a exprimé son espoir en déclarant que "les rêves se réalisent" et que certaines luttes portent leurs fruits. Ce retour est non seulement un acte symbolique mais également un rappel puissant du devoir collectif envers notre patrimoine culturel commun. En célébrant cette restitution, nous honorons non seulement l’héritage éducatif laissé par Giner mais également tous ceux qui ont contribué à bâtir une société plus juste et démocratique. Vous pourriez être interessé par Ted Chiang : Les milliardaires, un danger pour la société 7 novembre 2024 Karla Sofía Gascón : un destin contrarié avant les Oscars 4 février 2025 Conclusion : Une Nouvelle Page d’Histoire La restitution du portrait de Francisco Giner de los Ríos ne doit pas être vue simplement comme un acte administratif ; c’est un moment charnière qui invite chacun à réfléchir sur l’importance de notre histoire collective et sur notre responsabilité envers elle. À travers cette démarche, l’Espagne trace une voie vers une réconciliation avec son passé douloureux tout en se tournant vers un avenir plus éclairé et inclusif. Cette initiative souligne également l’importance cruciale des institutions telles que la Fondation Francisco Giner de los Ríos, qui continuent à défendre les principes d’une éducation libre face aux défis contemporains. Alors que ce tableau fait son retour au sein du patrimoine culturel espagnol, il rappelle à tous que la mémoire n’est pas seulement quelque chose à conserver ; c’est une force vivante qui façonne notre identité nationale et nos valeurs communes. Media: Diario Córdoba – El ministro de Cultura, Ernest Urtasun. / Eduardo Parra / EP Source: Diario Córdoba – Urtasun restituye una primera incautación del franquismo, un retrato de Giner de los Ríos: "La memoria no es pasado" Mémoireportrait 0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail Pedro Del Pozo Passionné de gastronomie et de voyage, Pedro est le guide gourmand d'Escapade à Cordoue. Son amour profond pour les saveurs authentiques trouve un écho particulier dans la richesse de la cuisine de Cordoue, une ville qu'il chérit tant pour ses produits locaux que pour la convivialité de ses tables, souvent partagées avec ses proches. Ayant exploré des terroirs variés, des rues animées de Cordoue aux vignobles d'ailleurs, Pedro met son palais affûté au service des voyageurs francophones. Sur Escapade à Cordoue, il partage ses conseils avisés et ses récits captivants pour vous aider à manger à Cordoue comme un local. Découvrez ses recommandations de restaurants, ses adresses préférées pour déguster les meilleures tapas et ses secrets pour apprécier pleinement les spécialités andalouses. Laissez Pedro vous guider dans un voyage culinaire inoubliable au cœur de l'Andalousie. entrée prédédente Concerts d’été 2024 à El Arenal : Amaral, Juan Magán et plus entrée suivante Découvrez l’univers public et privé de Rafael de La-Hoz A lire aussi Orchestre de Cordoue : tu le savais ?... 5 septembre 2025 Cordoue, où l’amitié ressemble à un crush: voilà... 5 septembre 2025 Filmoteca de Andalucía à Cordoue : tu le... 4 septembre 2025 À Cordoue, Romero de Torres vs Warhol: tu... 4 septembre 2025 Sorolla revient avec une plage oubliée: ce que... 3 septembre 2025 Córdoba, résidence bretonne: mon carnet d’initié pour une... 3 septembre 2025 Arcana à Córdoba: la Mezquita chuchote une élégance... 2 septembre 2025 Córdoba et le violon flamenco: le retour fiévreux... 1 septembre 2025 Pozoblanco, deux générations en une nuit: Alvama Ice... 1 septembre 2025 À Córdoba, mon détour par le hangar “Eiffel”... 1 septembre 2025