Loisirs Un membre du groupe mixte réagit à l’arrivée d’Ábalos : Si mon parti juge que je dois quitter mon siège, il est logique que je le laisse. par María Fernanda González 27 février 2024 par María Fernanda González 27 février 2024 94 La marche de José Luis Ábalos au groupe mixte après avoir refusé de démissionner de son mandat de députés n’a pas été bien accueillie seulement au sein des rangs socialistes. Néstor Rego, député du BNG, parti affilié à ce groupe parlementaire, était mardi soir dans l’émission "Todo es mentira" dans laquelle il a commenté la décision ferme de l’ancien ministre des Transports après l’éclatement de l’affaire Koldo : "Le contexte dans lequel cette décision a été prise n’est pas du tout édifiant". Le député du parti nationaliste galicien a déclaré : "C’est un groupe mixte, pas de sans-appartenance. Le groupe mixte est constitué de trois forces politiques qui obtiennent une représentation mais pas suffisamment pour constituer un groupe propre. Plus tard, Podemos, pour des raisons politiques, s’en sépare. Et je pense que ce cas est différent". Rego a également souligné que "la logique est d’assumer des responsabilités politiques", comme l’a demandé le PSOE à Ábalos : "Je conçois l’activité politique comme un engagement militant pour contribuer à une cause. Si mon parti, celui qui m’a placé sur les listes électorales, estime que je dois le quitter (le siège), il est logique que je le fasse". "La décision lui appartient et nous essaierons de coexister de la manière la plus harmonieuse possible, mais ce que nous ne voulons pas, c’est que des décisions comme celle-ci affectent notre capacité d’intervention politique car en tant que force politique, nous avons le droit à cela", a expliqué le député Rego sur le programme de Cuatro. D’autre part, le député a également lancé une pique à la stratégie politique du parti populaire face à l’affaire Koldo : "Il est logique qu’ils mettent l’accent sur l’affaire Koldo. J’ai dit ce matin lors d’une conférence de presse que le BNG est en faveur de l’enquête jusqu’au bout des conséquences. Nous devons être impitoyables avec la corruption. Ce qui nous laisse perplexe, c’est cette énergie du Parti populaire quand les affaires les concernent : ils les justifient, les étouffent ou les éclipsent". "L’exemple est l’affaire qui touche le frère de la présidente de la Communauté de Madrid. Je pense qu’il ne peut pas y avoir deux poids et deux mesures en matière de corruption. Nous n’avons qu’un seul critère : la lutte contre la corruption", a commenté Rego, en étant contredit par Risto Mejide et le collaborateur Javier Chicote, selon lesquels les tribunaux espagnols et européens ont classé l’exemple cité pour montrer la double mesure appliquée par le PP dans les affaires de corruption. La prise de position ferme de Néstor Rego montre l’indignation face à la décision de José Luis Ábalos et son refus de quitter son siège de député. Pour le BNG, cette situation ne peut pas être tolérée et des responsabilités politiques doivent être assumées, quel que soit le parti politique auquel on appartient. Le débat sur la corruption en Espagne est toujours d’actualité et il est essentiel que toutes les forces politiques fassent front commun dans la lutte contre ce fléau. Il ne peut y avoir une tolérance ou une minimisation de la part d’un parti politique en fonction de ses intérêts ou de ceux de ses membres. Les citoyens attendent de leurs représentants politiques qu’ils fassent preuve de transparence et de probité. Il est donc primordial, pour la santé de la démocratie, que les affaires de corruption soient traitées avec rigueur et impartialité, sans distinction de parti. En tout cas, la décision de José Luis Ábalos et la réaction du BNG montrent l’importance des enjeux actuels en Espagne en terme de lutte contre la corruption et de transparence politique. Espérons que cela conduira à une prise de conscience générale et à une meilleure gestion de l’ensemble des cas de corruption qui peuvent éclater à tout moment. 0 FacebookTwitterPinterestEmail María Fernanda González Maria Gonzalez, originaire de Cordoue, est une ambassadrice passionnée de sa ville natale. Guide touristique, elle partage l'histoire riche de Cordoue et enseigne le flamenco, représentant l'âme de l'Andalousie. Sa maîtrise du français, acquis lors de ses études en France, enrichit l'expérience des visiteurs francophones. Maria incarne l'esprit de Cordoue avec sa connaissance approfondie de l'histoire, ses talents de danseuse de flamenco, et sa capacité à communiquer en français, témoignant de la beauté et de la diversité de cette ville andalouse magnifique. entrée prédédente Jorge Rando exposera un monographie au Shenzhen Art Museum en Chine, devenant le premier artiste occidental à le faire. entrée suivante Auditions pour les comédies musicales de Banderas à Málaga : les sélections commencent pour 40 rôles parmi 300 participants A lire aussi Flamenco et gastronomie : la voie gastronomique de... 15 octobre 2024 Deux marques de mode cordobaises à suivre de... 15 octobre 2024 Découvrez le umami, le cinquième goût, à Córdoba 15 octobre 2024 Flora 2024 : Déconnexion totale à Córdoba 14 octobre 2024 Eva Longoria visite la Mezquita-Catedral de Córdoba 14 octobre 2024 Les quatre villages de Córdoba en lice pour... 13 octobre 2024 4 Expositions incontournables à Córdoba avant fin 2024 13 octobre 2024 Les 10 plats incontournables de la cuisine cordobaise... 12 octobre 2024 Don Juan Tenorio ressuscite au Palais de Viana 12 octobre 2024 Meilleurs plans pour le week-end du 11 au... 11 octobre 2024