110 La redécouverte du flamenco : l’héritage de Cayetano Muriel Le label britannique Dead is not the end, spécialisé dans la réédition de musique perdue et méconnue, a récemment mis en lumière une guajira du célèbre cantaor cordobais Cayetano Muriel, connu sous le nom de Niño de Cabra. Ce morceau a été intégré dans leur dernière compilation intitulée My Greatest Revenge: Flamenco Recordings, 1904-1938, disponible en cassette, format numérique et vinyle. Un trésor musical du XXe siècle Cette compilation, selon ses curateurs, documente des enregistrements flamencos intrigants et mélancoliques, s’étendant des débuts du XXe siècle jusqu’à la fin des années 1930. Elle met en avant des figures emblématiques du flamenco, telles que Pepe Pinto, Juanito Mojama et La Niña de los Peines. L’héritage de ces artistes trouve sa place dans une époque où le cante jondo régnait en maître. Niño de Cabra : un artiste d’exception Cayetano Muriel Reyes, né à Cabra en 1870, est l’un des cantaores les plus influents de son époque. Malgré ses origines modestes, il a su se faire un nom dans le monde du flamenco. Un tournant majeur de sa carrière s’est produit lorsqu’il a été sollicité par un noble pour représenter le flamenco devant un diplomate anglais. Ce moment inaugural l’a poussé à quitter son emploi de meunier pour se consacrer entièrement au chant flamenco. Un style unique et intemporel Au fil de sa carrière, Niño de Cabra a su développer un style personnel qui influencera de nombreux artistes après lui. Bien qu’il ait été inspiré par Antonio Chacón, il a créé sa propre version des fandangos de Lucena, ainsi que sa guajira caractéristique. Son refus de se produire en Amérique témoigne de son attachement à ses racines andalouses. Restez connectés à l’actualité flamenca Pour tous les passionnés de flamenco et de culture andalouse, nous vous invitons à rester informés. Inscrivez-vous à notre newsletter pour recevoir chaque mardi un résumé des histoires et nouvelles les plus marquantes de la semaine. Rejoignez notre communauté et plongez dans l’univers fascinant du flamenco ! Merci pour votre soutien ! source : Cordópolis – Un sello británico recupera una guajira de El Niño de Cabra en un recopilatorio de flamenco Vous pourriez être interessé par Découverte d’un temple romain à Ategua : vestiges révélés 13 décembre 2024 Art à Cordoue : Ana Infante, l’âme dévoilée derrière l’aquarelle 3 juin 2025 0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail María Fernanda González María est notre journaliste voyage basée à Cordoue. En tant que Cordouane et exploratrice du monde, elle possède un talent particulier pour connecter les voyageurs francophones à l'essence de sa ville. Sur Escapade à Cordoue, María partage ses découvertes, ses conseils d'experte locale et ses récits qui donnent vie au patrimoine et à la culture vibrante de Cordoue et de l'Andalousie. Elle explore aussi bien les ruelles historiques de la Judería que les métropoles lointaines, toujours en quête d'histoires qui relient les gens et les lieux. Ses contributions sont une invitation à voir Cordoue à travers les yeux d'une passionnée, offrant des clés pour un voyage enrichissant en Andalousie. entrée prédédente L’origine de la chanson d’amour moderne : un voyage à travers la Cordoue andalouse entrée suivante El Escaparate de l’Art Jeune : 145 Artistes Cordouans Réunis pour Mettre en Valeur Leur Talent A lire aussi Orchestre de Cordoue : tu le savais ?... 5 septembre 2025 Cordoue, où l’amitié ressemble à un crush: voilà... 5 septembre 2025 Filmoteca de Andalucía à Cordoue : tu le... 4 septembre 2025 À Cordoue, Romero de Torres vs Warhol: tu... 4 septembre 2025 Sorolla revient avec une plage oubliée: ce que... 3 septembre 2025 Córdoba, résidence bretonne: mon carnet d’initié pour une... 3 septembre 2025 Arcana à Córdoba: la Mezquita chuchote une élégance... 2 septembre 2025 Córdoba et le violon flamenco: le retour fiévreux... 1 septembre 2025 Pozoblanco, deux générations en une nuit: Alvama Ice... 1 septembre 2025 À Córdoba, mon détour par le hangar “Eiffel”... 1 septembre 2025