123 Les crimes passionnels dans le monde du flamenco Les artistes de flamenco ont toujours été reconnus pour leur passion et leur intensité sur scène. Mais parfois, cette passion peut déborder dans leur vie personnelle et même conduire à des actes criminels. Cela a été le cas pour trois artistes féminines dans l’histoire du flamenco, qui ont perdu la vie à cause de la jalousie maladive de leurs partenaires masculins. Dans cet article, nous allons explorer ces tristes événements et analyser comment la culture machiste et les dynamiques de pouvoir peuvent mener à de tels comportements. Rosita del Oro : la passion destructrice Rosita del Oro (1884-1906) était une célèbre bailaora vivant à Barcelone au début du XXe siècle. Elle était connue pour sa beauté et son talent, mais aussi pour avoir de nombreux amants. Son amoureux le plus jaloux était le professeur de danse sévillan Antonio Castillo, qui ne supportait pas les infidélités de Rosita. Le 22 janvier 1906, après une énième dispute due à la jalousie maladive d’Antonio, il la poignarde à mort à sa porte. Plus tard, il affirmera avoir agi par passion pour cette femme qu’il aimait tant. Ces comportements étaient malheureusement courants dans la société flamenco de l’époque, où les hommes se sentaient menacés par la liberté et la sensualité des femmes. María Montero : l’obsession mortelle María Montero était une autre bailaora sévillane, célèbre pour ses talents de danseuse et pour sa grande beauté. Elle a travaillé avec le célèbre maître Otero et a eu une carrière florissante en Europe avant de s’installer à New York pour ouvrir sa propre école de danse. C’est là qu’elle a rencontré Horacio Colombres, l’un de ses élèves qui est devenu obsédé par elle. Après avoir vécu ensemble pendant un certain temps, María a mis fin à leur relation lorsqu’elle a découvert que Horacio avait abandonné sa femme et ses enfants en Argentine. Fou de rage et de chagrin, il a tué María avant de se suicider. Il a avoué avoir agi par amour et désespoir, ne pouvant pas imaginer sa vie sans elle. Encore une fois, la jalousie et les sentiments de possession ont conduit à une fin tragique. María Dolores Fernández : victime de la violence conjugale María Dolores Fernández Carballo était une chanteuse de flamenco originaire de Huelva. Elle a été tuée par son mari en janvier 1958 à l’âge de 27 ans. D’après la famille de la victime, il n’y avait aucun signe de problèmes dans leur relation et María Dolores était décrite comme heureuse et épanouie. Mais en réalité, son mari était un homme jaloux et violent, incapable d’accepter que sa femme soit indépendante et célèbre. 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Dans la culture du flamenco, souvent très machiste, les femmes étaient considérées comme des objets de passion et de domination pour les hommes, ce qui pouvait mener à des comportements malsains et destructeurs. Heureusement, la société actuelle a fait des progrès dans la lutte contre la violence de genre et la défense des droits des femmes. Mais il est important de se souvenir de ces événements tragiques et de continuer à lutter pour l’égalité et le respect dans toutes les relations, aussi bien au sein de la communauté du flamenco que partout ailleurs. Nous ne devons jamais laisser la jalousie et le machisme conduire à de tels actes horribles. 0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail María Fernanda González María est notre journaliste voyage basée à Cordoue. En tant que Cordouane et exploratrice du monde, elle possède un talent particulier pour connecter les voyageurs francophones à l'essence de sa ville. Sur Escapade à Cordoue, María partage ses découvertes, ses conseils d'experte locale et ses récits qui donnent vie au patrimoine et à la culture vibrante de Cordoue et de l'Andalousie. Elle explore aussi bien les ruelles historiques de la Judería que les métropoles lointaines, toujours en quête d'histoires qui relient les gens et les lieux. Ses contributions sont une invitation à voir Cordoue à travers les yeux d'une passionnée, offrant des clés pour un voyage enrichissant en Andalousie. entrée prédédente Haine éternelle du métronombe entrée suivante Sara Baras est la célèbre danseuse Sara Baras A lire aussi À Cordoue, Cariño bouscule la nuit: 25+ only,... 4 septembre 2025 Medina Azahara au couchant: ma visite théâtralisée la... 4 septembre 2025 Córdoba, vins Montilla‑Moriles et cheesecakes: ma soirée la... 3 septembre 2025 Los Califas, une rentrée électrique à Córdoba: Antoñito... 3 septembre 2025 Córdoba, cines de verano: ma soirée du 3... 3 septembre 2025 Córdoba gourmande, ma Judería secrète: deux adresses et... 2 septembre 2025 Dans Córdoba la nuit, une séance Warren réveille... 2 septembre 2025 Cines de verano de Córdoba: ma soirée idéale... 2 septembre 2025 Córdoba accueille Álvaro Casares: comment vivre son Check... 2 septembre 2025 Córdoba: le charco de Carcabuey, le cocktail rural... 31 août 2025