Loisirs Un chien suspendu au cœur… par María Fernanda González 8 mars 2024 par María Fernanda González 8 mars 2024 94 Les crimes passionnels dans le monde du flamenco Les artistes de flamenco ont toujours été reconnus pour leur passion et leur intensité sur scène. Mais parfois, cette passion peut déborder dans leur vie personnelle et même conduire à des actes criminels. Cela a été le cas pour trois artistes féminines dans l’histoire du flamenco, qui ont perdu la vie à cause de la jalousie maladive de leurs partenaires masculins. Dans cet article, nous allons explorer ces tristes événements et analyser comment la culture machiste et les dynamiques de pouvoir peuvent mener à de tels comportements. Rosita del Oro : la passion destructrice Rosita del Oro (1884-1906) était une célèbre bailaora vivant à Barcelone au début du XXe siècle. Elle était connue pour sa beauté et son talent, mais aussi pour avoir de nombreux amants. Son amoureux le plus jaloux était le professeur de danse sévillan Antonio Castillo, qui ne supportait pas les infidélités de Rosita. Le 22 janvier 1906, après une énième dispute due à la jalousie maladive d’Antonio, il la poignarde à mort à sa porte. Plus tard, il affirmera avoir agi par passion pour cette femme qu’il aimait tant. Ces comportements étaient malheureusement courants dans la société flamenco de l’époque, où les hommes se sentaient menacés par la liberté et la sensualité des femmes. María Montero : l’obsession mortelle María Montero était une autre bailaora sévillane, célèbre pour ses talents de danseuse et pour sa grande beauté. Elle a travaillé avec le célèbre maître Otero et a eu une carrière florissante en Europe avant de s’installer à New York pour ouvrir sa propre école de danse. C’est là qu’elle a rencontré Horacio Colombres, l’un de ses élèves qui est devenu obsédé par elle. Après avoir vécu ensemble pendant un certain temps, María a mis fin à leur relation lorsqu’elle a découvert que Horacio avait abandonné sa femme et ses enfants en Argentine. Fou de rage et de chagrin, il a tué María avant de se suicider. Il a avoué avoir agi par amour et désespoir, ne pouvant pas imaginer sa vie sans elle. Encore une fois, la jalousie et les sentiments de possession ont conduit à une fin tragique. María Dolores Fernández : victime de la violence conjugale María Dolores Fernández Carballo était une chanteuse de flamenco originaire de Huelva. Elle a été tuée par son mari en janvier 1958 à l’âge de 27 ans. D’après la famille de la victime, il n’y avait aucun signe de problèmes dans leur relation et María Dolores était décrite comme heureuse et épanouie. Mais en réalité, son mari était un homme jaloux et violent, incapable d’accepter que sa femme soit indépendante et célèbre. Après l’étranglement de María Dolores, son mari a tenté de se suicider en se laissant intoxiquer par un gaz dans leur appartement. Il a été arrêté pour le meurtre de sa femme, mais nie avoir agi par jalousie. Pourtant, ses actions témoignent d’une colère insensée et d’un désir de contrôler sa femme par tous les moyens nécessaires. La fin tragique de ces artistes Ces trois histoires tragiques démontrent les conséquences désastreuses de la jalousie et de la violence dans les relations. Ces femmes ont été tuées par des hommes qui ne pouvaient pas accepter leur indépendance et leur liberté de choix. Dans la culture du flamenco, souvent très machiste, les femmes étaient considérées comme des objets de passion et de domination pour les hommes, ce qui pouvait mener à des comportements malsains et destructeurs. Heureusement, la société actuelle a fait des progrès dans la lutte contre la violence de genre et la défense des droits des femmes. Mais il est important de se souvenir de ces événements tragiques et de continuer à lutter pour l’égalité et le respect dans toutes les relations, aussi bien au sein de la communauté du flamenco que partout ailleurs. Nous ne devons jamais laisser la jalousie et le machisme conduire à de tels actes horribles. 0 FacebookTwitterPinterestEmail María Fernanda González Maria Gonzalez, originaire de Cordoue, est une ambassadrice passionnée de sa ville natale. Guide touristique, elle partage l'histoire riche de Cordoue et enseigne le flamenco, représentant l'âme de l'Andalousie. Sa maîtrise du français, acquis lors de ses études en France, enrichit l'expérience des visiteurs francophones. Maria incarne l'esprit de Cordoue avec sa connaissance approfondie de l'histoire, ses talents de danseuse de flamenco, et sa capacité à communiquer en français, témoignant de la beauté et de la diversité de cette ville andalouse magnifique. entrée prédédente Haine éternelle du métronombe entrée suivante Sara Baras est la célèbre danseuse Sara Baras A lire aussi Flamenco et gastronomie : la voie gastronomique de... 15 octobre 2024 Deux marques de mode cordobaises à suivre de... 15 octobre 2024 Découvrez le umami, le cinquième goût, à Córdoba 15 octobre 2024 Flora 2024 : Déconnexion totale à Córdoba 14 octobre 2024 Eva Longoria visite la Mezquita-Catedral de Córdoba 14 octobre 2024 Les quatre villages de Córdoba en lice pour... 13 octobre 2024 4 Expositions incontournables à Córdoba avant fin 2024 13 octobre 2024 Les 10 plats incontournables de la cuisine cordobaise... 12 octobre 2024 Don Juan Tenorio ressuscite au Palais de Viana 12 octobre 2024 Meilleurs plans pour le week-end du 11 au... 11 octobre 2024