Partager 0FacebookTwitterPinterestEmail 112 Le Centro UCOCultura accueille une exposition de bande dessinée Le Centro UCOCultura, situé sur la Plaza de la Corredera de Córdoba, accueille jusqu’au 28 juillet prochain l’exposition "Caín, le fin du monde n’est plus ce qu’il était", une anthologie de 50 pièces du duo formé par le scénariste Felipe Hernández Cava et le dessinateur Federico del Barrio, deux noms essentiels de la bande dessinée espagnole contemporaine. Selon l’Université de Cordoue, les œuvres exposées, sélectionnées par Javier Fernández, appartiennent à la période entre 1998 et 2002, les cinq premières années de la collaboration de ces auteurs avec le quotidien "La Razón", avec lequel ils continuent à collaborer quotidiennement avec une vignette satirique. L’exposition a été inaugurée ce jeudi par le vice-recteur des étudiants et de la culture de l’UCO, Israel Muñoz Gallarte, qui a remercié la collaboration de la Diputación de Córdoba, une institution avec laquelle l’UCO collabore régulièrement pour promouvoir la culture de la bande dessinée. Selon lui, "il est nécessaire de regarder à nouveau la bande dessinée comme une œuvre d’art et aussi comme un médium pour éveiller les consciences", tout en qualifiant l’exposition comme une représentation de l’histoire de l’Espagne avec un esprit critique marqué. Une critique sociale savamment illustrée Avec une variété de ressources formelles et une force plastique considérable, en noir et blanc rigoureux, le langage graphique de Caín est utilisé pour transmettre une voix acérée qui expose l’absurdité et les contradictions de notre société, en remettant en question des thèmes tels que les idéologies, les nationalismes, la politique, l’économie, les relations de travail, les avancées technologiques, la culture ou l’art. Le dessinateur Federico del Barrio a expliqué comment son style graphique a évolué au cours des 26 années de collaboration des auteurs avec "La Razón" et a expliqué que cette exposition "parcourt l’histoire du graphisme et notre expérience avec les formats et les styles". Vous pourriez être interessé par Nathan Fillion, Der Soldat James Ryan et la magie des rôles oubliés 30 mai 2025 Le théâtre Góngora affiche complet pour ‘Hoy bailo por ti’ : Plus de billets disponibles 21 juin 2024 De son côté, le scénariste Felipe Hernández Cava a évoqué les origines du projet Caín, "dont le nom s’adaptait parfaitement à la dérive de la politique espagnole". Il a également raconté sa recherche de ton pour démarrer cette aventure graphique, "en cherchant à être un peu cynique ou sceptique, mais on a rapidement vu que nous n’étions pas faits pour ça". Une exposition à ne pas manquer L’exposition peut être visitée jusqu’au 28 juillet, du lundi au vendredi de 9h à 18h et le samedi, dimanche et jours fériés de 11h à 18h. En plus de mettre en valeur le talent des deux artistes, cette exposition propose une réflexion sur les problèmes sociaux et politiques de l’Espagne à travers une représentation graphique saisissante et pleine d’esprit. Ne manquez pas l’occasion de découvrir cette exposition unique qui allie humour, critique sociale et art graphique de manière magistrale. Allez-y en famille, entre amis ou seul, et laissez-vous emporter par l’univers de Caín, un monde où le fin du monde est tout sauf ennuyeux. source : Cordópolis – UCOCultura acoge la muestra ‘Caín, el fin del mundo ya no es lo que era’ Partager 0 FacebookTwitterPinterestEmail María Fernanda González María est notre journaliste voyage basée à Cordoue. En tant que Cordouane et exploratrice du monde, elle possède un talent particulier pour connecter les voyageurs francophones à l'essence de sa ville. Sur Escapade à Cordoue, María partage ses découvertes, ses conseils d'experte locale et ses récits qui donnent vie au patrimoine et à la culture vibrante de Cordoue et de l'Andalousie. Elle explore aussi bien les ruelles historiques de la Judería que les métropoles lointaines, toujours en quête d'histoires qui relient les gens et les lieux. Ses contributions sont une invitation à voir Cordoue à travers les yeux d'une passionnée, offrant des clés pour un voyage enrichissant en Andalousie. entrée prédédente Les heureux gagnants des billets pour voir Pablo López sont… entrée suivante La poste espagnole dédie un timbre à l’auteur Antonio Gala A lire aussi Flamenco à Cordoue: au Teatro Góngora, la sélection... 10 novembre 2025 À Cordoue, l’enfance de l’Égypte ancienne se dévoile:... 10 novembre 2025 Cordoue en mode cinéma: la Semaine du Cinéma... 10 novembre 2025 Julio Romero de Torres revient à Cordoue: l’histoire... 10 novembre 2025 Flamenco à Cordoue, entre cordes et frissons: une... 9 novembre 2025 Festival de piano Orozco à Cordoue : Bach,... 9 novembre 2025 Cordoue au crépuscule, sur les pas d’un roman... 9 novembre 2025 Medina Azahara révélée sous la surface: rues de... 9 novembre 2025 Mosaïques romaines à Cordoue : plongée sensible dans... 8 novembre 2025 À Cordoue, un salon de lecture à ciel... 8 novembre 2025