0 TL;DR🎤 Remplacement surprise: Miriam Reyes enflamme la scène cordouane🧭 Un dialogue inédit qui relie corps, mémoire et territoire✨ Conseils insiders pour vivre Cosmopoética sans rien raterCosmopoética bouge, et c’est passionnant. Miriam Reyes, fraîchement couronnée, prend la scène à la place d’Antonio Gamoneda. Tu veux comprendre pourquoi ce remplacement promet une soirée mémorable à Cordoue ? Je t’emmène dans les coulisses — avec mes notes de terrain.Est-ce que tu savais que l’absence peut créer l’événement ? Tu as bien lu : prévu de longue date, le dialogue d’Antonio Gamoneda à la Sala Orive laisse place à Miriam Reyes, toute récente lauréate du Prix National de Poésie pour « Con ». Et loin d’être un « plan B », c’est une bascule excitante. Cordoue adore ces retournements où la ville s’accorde au tempo de la poésie. Quand j’entre dans la Sala Orive – ses voûtes blanches, la réverbération soyeuse, les orangers qui embaument dehors – je sais que la parole va s’élargir. La famille de Gamoneda a assuré qu’il va bien, mais ne pouvait voyager : l’affiche s’ajuste, l’attente grandit. Ce qui change ? Le regard. Avec Reyes, la conversation se déplace vers le lien: comment on habite l’autre, la langue, le corps, la mémoire migrante. Depuis des années, je vois Cosmopoética capter ces vibrations-là, exactement. Et dans la section suivante, tu vas comprendre pourquoi cette substitution n’est pas un simple remplacement, mais une opportunité rare pour sentir Cordoue au plus près. Cosmopoética, ADN d’une ville aux voix intranquilles À Cordoue, la poésie n’est pas un genre : c’est une manière d’arpenter la ville. Dans les patios, les voix rebondissent sur la chaux, dans la Sala Orive la lumière est presque monastique, et la rumeur nocturne tisse un fil avec les ruelles. Cosmopoética naît de cette porosité: les « Poètes du monde » entrent, la cité répond. Chaque édition m’a rappelé qu’ici, la poésie a l’audace d’un flamenco discret – peu de bruit, beaucoup de nerf. Cette année, le plateau annoncé est riche et contrasté (romanciers, journalistes, voix publiques et confidentielles), fidèle à l’hospitalité cordouane. Ce n’est pas qu’un festival : c’est un écosystème où les lectures croisent ateliers, rencontres, parfois musique et image. Quand une place se libère, Cosmopoética sait faire dialoguer héritage et invention. C’est pour cela que l’arrivée de Miriam Reyes fait sens : elle parle exactement la langue de cette ville, celle du métissage tranquille et de la forme qui se réinvente sans fracas. Et dans la prochaine section, on va plonger dans son univers. Miriam Reyes : du départ à l’étreinte, le poème comme lien Née en Galice, enfance déplacée au Venezuela, études littéraires entre Caracas et Barcelone : on comprend vite que Miriam Reyes écrit depuis la traversée. Son dernier livre, « Con » (publié par une maison cordouane emblématique de la poésie contemporaine), pense l’être-avec: le mutualisme des corps et des voix. Le jury du Prix National a salué une intelligence linguistique qui émeut autant qu’elle pense : c’est rare et précieux. Vous pourriez être interessé par Córdoba brille dans Nails, la nouvelle série captivante 18 janvier 2025 Billets pour le concert de Calamaro à Cordoba disponibles dès la semaine prochaine 23 février 2024 Je l’ai vue, par le passé, mêler lecture et image – cette façon de déplier le poème, comme on ouvre un éventail, pour en montrer les nervures. Sa poésie se tient à hauteur de peau : pas d’ornement gratuit, beaucoup de précision, un rythme qui écoute. Ses livres – d’« Espejo negro » à « Desalojos », de « Prensado en frío » à « Sardiña » – forment une cartographie du déplacement et de l’intime. À Cordoue, cela résonne avec la ville elle-même, éternel carrefour. Et c’est ce qui rend son face-à-face avec Alejandro López Andrada particulièrement prometteur, comme on le verra juste après. Ce dialogue à Cordoue peut-il devenir un moment charnière ? Alejandro López Andrada vient avec la mémoire des sierras et des dehesas, ce grain rural que la poésie andalouse sait tenir loin du folklore. Miriam Reyes, elle, amène la diplomatie du corps et du lien. Entre eux, j’attends une friction douce : le territoire et l’exil, la maison et la traversée. Cordoue adore ces contrastes. On y entend souvent le passé dialoguer avec une langue d’aujourd’hui – exactement le cœur de Cosmopoética. Scéniquement, prépare-toi à une écoute active : silence qui respire, questions qui se posent comme on pose une main sur l’épaule. Si tu viens, arrive en avance : les places de la Sala Orive filent vite quand le bouche-à-oreille s’emballe. Et lis avant de t’asseoir : quelques poèmes de « Con » pour capter la tension du lien ; deux textes d’Andrada pour entendre la texture du paysage. Dans la section suivante, je te glisse des conseils concrets pour profiter au mieux de cette soirée qui s’annonce déjà nécessaire. Conseils d’initié pour vivre pleinement Cosmopoética Arrive 20–30 minutes avant l’heure : l’acoustique est meilleure au milieu de la salle et les places y sont chères. Lis 5–6 poèmes en amont : tu entreras dans le rythme sans « mode d’emploi ». Note tes questions : ici, l’échange avec le public est souvent la cerise sur le gâteau. Garde un œil sur la programmation du jour : les festivals bougent; fais confiance à la souplesse cordouane. La plupart des formats sont accessibles et souvent gratuits, mais l’affluence peut surprendre. Prends un moment, après, pour déambuler jusqu’aux patios voisins : la ville prolonge naturellement ce qu’on vient d’entendre. Et si c’est ta première fois à Cordoue, cale une visite matinale à la Mosquée-Cathédrale un autre jour : trop d’émotions le même soir brouillent l’écoute. Maintenant, place aux questions pratiques ci-dessous – histoire de t’éviter le moindre grain de sable. Questions Fréquentes Cosmopoética à Cordoue, c’est quand et quel esprit ? Le festival se tient traditionnellement entre fin septembre et début octobre. L’esprit ? Des rencontres où la poésie se frotte à d’autres arts et à la vie quotidienne de la ville. C’est un format chaleureux, à taille humaine, fait pour l’échange. L’absence d’Antonio Gamoneda est-elle définitive cette année ? Sa famille a indiqué qu’il allait bien mais ne pouvait se déplacer pour des raisons de force majeure. La soirée initialement prévue est repensée avec Miriam Reyes. Le festival a l’habitude de transformer ces imprévus en moments forts. Faut-il un billet ou une réservation pour la Sala Orive ? Souvent, l’entrée est libre jusqu’à remplir la salle, parfois avec inscription préalable. Le mieux est de vérifier la page de programmation du jour et d’arriver en avance pour une bonne place et une écoute confortable. Que lire pour apprécier au mieux Miriam Reyes ? Commence par « Con » pour sentir sa poétique du lien. Puis pioche dans « Espejo negro », « Desalojos » ou « Prensado en frío » pour mesurer l’amplitude. Quelques pages suffisent pour que la voix s’installe et t’accompagne pendant la lecture publique. FestivalLittératurePoésie 0 FacebookTwitterPinterestEmail María Fernanda González María est notre journaliste voyage basée à Cordoue. En tant que Cordouane et exploratrice du monde, elle possède un talent particulier pour connecter les voyageurs francophones à l'essence de sa ville. Sur Escapade à Cordoue, María partage ses découvertes, ses conseils d'experte locale et ses récits qui donnent vie au patrimoine et à la culture vibrante de Cordoue et de l'Andalousie. Elle explore aussi bien les ruelles historiques de la Judería que les métropoles lointaines, toujours en quête d'histoires qui relient les gens et les lieux. Ses contributions sont une invitation à voir Cordoue à travers les yeux d'une passionnée, offrant des clés pour un voyage enrichissant en Andalousie. entrée prédédente Tu ne l’avais jamais remarqué : à Córdoba, quand la poésie fissure l’asphalte, la ville respire autrement A lire aussi Tu ne l’avais jamais remarqué : à Córdoba,... 24 septembre 2025 Avant les toreros, le pardon payant : l’étrange... 23 septembre 2025 Vu de l’intérieur: pourquoi seul Paul Thomas Anderson... 23 septembre 2025 Vu de l’intérieur: comment José Perea a transformé... 22 septembre 2025 Le détail oublié qui change tout: avec ‘Flores... 22 septembre 2025 Vu de l’intérieur : pourquoi le retour intimiste... 22 septembre 2025 Pourquoi “Carta Blanca” ose enfin la guerre du... 22 septembre 2025 Le détail qu’on ignore en flânant: 16 trésors... 22 septembre 2025 Vu de l’intérieur: le duduk cordouan qui incarne... 21 septembre 2025 Tu ne l’avais jamais remarqué: la BD espagnole... 21 septembre 2025