Tu ne l’avais jamais remarqué ? La poésie de quartier qui remue Córdoba : 253 voix pour le Prix Paqui de la Rosa

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Prix Paqui de la Rosa: tu savais qu’un concours né dans un quartier de Córdoba vient de réunir 253 poèmes, d’Andalousie jusqu’à Cuba ? Je t’emmène dans les coulisses — entre héritage de Góngora, lectures au lycée et vraie vie de voisinage.

Est-ce que tu savais que la poésie bat ce pouls-là à Córdoba ?

À Córdoba, on n’a pas besoin d’une grande scène pour faire vibrer les mots : un concours né dans le quartier a reçu cette année 253 poèmes. Oui, 253 voix venues de presque toutes les provinces espagnoles, avec des échos qui traversent l’Atlantique jusqu’au Mexique et à Cuba, et une participation andalouse particulièrement forte. Le Prix Paqui de la Rosa en est déjà à sa troisième édition, avec un prix de 800 € pour le texte gagnant et une remise le 31 octobre à l’IES Séneca, ce lycée qui porte le nom du philosophe cordouan.

Ce que j’adore, c’est ce dialogue entre poésie de trottoir et patrimoine. Comme guide locale, je vois souvent des voyageurs s’émouvoir devant la Mezquita, puis s’arrêter net quand un vers surgit lors d’une lecture improvisée. C’est cette émotion à hauteur d’humain que cultive le prix : on lit, on écoute, on partage. Et on repart avec un petit cuadernillo (plaquette) qui rassemble les meilleurs textes choisis par le jury. L’initiative est soutenue par la Délégation de Culture et Patrimoine Historique et l’appui de entreprises locales engagées — un vrai écosystème culturel de proximité.

Poésie de proximité, héritage et villes vivantes : et si tout se jouait là ?

On associe facilement Córdoba à Góngora, au baroque flamboyant et aux patios bleus de géraniums. Pourtant, l’ADN poétique de la ville n’est pas uniquement dans les anthologies : il est dans les voix quotidiennes qui montent des quartiers. Le Certamen Paqui de la Rosa le prouve, en tissant un pont entre haute culture et usage de la rue. Voir un prix grandir ainsi, c’est assister à une démocratie du sensible : pas besoin de titres ni de cénacles, juste des mots qui touchent.

Dans mes balades, j’aime citer un vers en passant la porte d’Almodóvar ou sous l’ombre d’un oranger : l’oreille s’ouvre, la ville respire autrement. Un concours local renforce cette écoute. Il fixe un rendez‑vous (31 octobre), offre une scène (le lycée), laisse une trace (le livret). Et surtout, il réactive la mémoire : Sénèque, Góngora… et maintenant toi, moi, nous. C’est pour cela que ce prix, modeste en apparence, change la donne. Dans la section suivante, voyons pourquoi y assister peut transformer ta manière de voyager.

Trois bonnes raisons d’être là le 31 octobre à l’IES Séneca

1. Voix neuves, émotions brutes — Rien ne remplace la lecture à voix haute. Tu entends la respiration, tu vois le tremblement, tu sens la salle réagir. C’est la scène comme révélateur.

2. Un lieu d’apprentissage vivant — Un lycée qui devient agora culturelle, c’est fort. On y croise élèves, voisins, curieux de passage. On comprend comment la culture s’ancre : par le partage, simplement.

3. Un livret à emporter — La plaquette des meilleurs textes, souvenir précieux. Idéale pour relire le soir, au calme, et repenser ta promenade du lendemain à travers les mots.

Ce que j’ai vu d’événements semblables dans les quartiers de Córdoba, c’est cette chaleur simple : une main levée pour lire, un silence, puis un applaudissement franc. Et tu repars avec une adresse de café, une envie de flâner plus lentement, un vers coincé dans la tête.

Infos utiles, petits conseils et esprit de voisinage

• Date: 31 octobre, remise et lectures à l’IES Séneca.
• Récompense: 800 € pour le poème lauréat.
• Mémoire tangible: publication du troisième cuadernillo des meilleurs poèmes.
• Envie des éditions précédentes ? Rapproche‑toi de l’Association de Voisinage de Corregidor pour les obtenir.

Conseils de terrain: arrive un peu en avance (les salles de lycée se remplissent vite), respecte les lecteurs (il n’y a pas de “petit” poème), et prends le temps après la lecture d’échanger dans la rue adjacente — c’est souvent là que les bonnes adresses circulent. Je recommande d’intégrer la soirée à une journée slow travel: matin au marché, sieste courte, coucher de soleil sur le pont romain, puis poésie en nocturne. Pour les détails pratiques (horaires précis, accès), confirme auprès des organisateurs ou via les canaux municipaux; la participation a été annoncée à 253 poèmes cette année, avec des envois d’Espagne, du Mexique et de Cuba, selon Cordópolis.

Et côté coulisses ?

Le prix est soutenu par la Délégation de Culture et de Patrimoine Historique et bénéficie de complicités d’entreprises locales — preuve que l’initiative fédère bien au‑delà des cercles littéraires. C’est une économie de la culture à taille humaine : des bénévoles, un jury, un lieu public, un livret imprimé et des voisins fiers de leur quartier. Si tu aimes comprendre la vérité d’une ville, viens écouter ses poètes — ils te diront mieux que n’importe quel guide pourquoi on tombe amoureux de Córdoba.

Questions Fréquentes

C’est quoi exactement le Certamen Paqui de la Rosa ?

C’est un concours de poésie impulsé depuis le voisinage, ouvert à des poètes de toute l’Espagne et au‑delà. Il en est à sa troisième édition, avec une remise de prix et lectures publiques fin octobre.

Comment assister à la remise à l’IES Séneca ?

La cérémonie se tient le 31 octobre dans le lycée. Les horaires et modalités d’accès peuvent varier : le mieux est de vérifier auprès des organisateurs ou via les canaux municipaux avant de te déplacer.

Quels types de poèmes sont récompensés ?

Le concours reçoit des textes très variés. Cette année, 253 poèmes sont arrivés de presque toutes les provinces, avec une forte présence andalouse et des envois du Mexique et de Cuba. La qualité littéraire et l’originalité guident la sélection du jury.

Où trouver le cuadernillo des meilleurs poèmes ?

Un livret (plaquette) est édité avec une sélection des textes. Pour obtenir les éditions précédentes, contacte l’Association de Voisinage de Corregidor. C’est aussi un joli souvenir de ta visite culturelle à Córdoba.