131 Le film espagnol ‘Robot Dreams’, une production de Pablo Berger en coproduction avec la France, a été récompensé ce samedi à Berlin par le prix du meilleur film d’animation de l’Académie du Cinéma Européen (EFA). Robot Dreams raconte l’histoire de Dog, un chien solitaire vivant à Manhattan dans les années 80, qui décide un jour de se construire un robot, un ami. Ils deviennent inséparables jusqu’à ce qu’un accident oblige Dog à abandonner Robot sur une plage. Dans un discours court mais revendicatif, Berger a cherché à faire passer le message que "l’animation n’est pas un genre", comme l’a proclamé Guillermo del Toro lors de la dernière cérémonie des Oscars. "Je ne m’arrêterai pas tant que l’industrie ne nous traitera pas à égalité", a-t-il déclaré en dédiant le prix à "l’industrie créative et vibrante du cinéma d’animation espagnol". Il a rappelé que c’était son quatrième film, mais le premier en animation, et a assuré que ce ne serait pas le dernier, encourageant tous les créateurs à explorer les "innombrables" possibilités de ce cinéma. Avec ce prix, Robot Dreams se place dans une position idéale pour se lancer dans la course aux Oscars. Coixet, célébrée La cérémonie de samedi a été très marquée par la présence espagnole et catalane, tant parmi les lauréats que parmi les personnalités honorées et les présentateurs. La très enceinte Laia Costa a animé la cérémonie en hommage à une Isabel Coixet toute excitée, venue chercher le Prix européen de la réussite dans le cinéma mondial pour sa "contribution impressionnante au monde du cinéma". L’occasion pour elle d’encourager les cinéastes à croire en leurs projets, même lorsqu’on leur dit qu’ils ne sont pas assez bons. Vous pourriez être interessé par Córdoba et ses vierges : secrets d’une restauration méconnue 25 juin 2025 Lucejá…já : Le cycle humoristique qui fait rire à Lucena 1 mars 2025 La réalisatrice catalane a expliqué qu’elle avait vite compris dans sa carrière que "derrière la caméra, il n’y a pas de frontières, de passeports, de drapeaux ou de limites". "J’aimerais que le monde soit ainsi", a-t-elle souligné. Coixet a dédié le prix à tous les cinéastes en Europe qui se sont entendu dire qu’ils n’étaient pas assez bons, intéressants, controversés ou commerciaux, parmi de nombreux autres critères supposément requis pour réussir dans le monde du cinéma. "Quand quelque chose vient d’un endroit très fort dans votre cœur, il y a quelqu’un qui l’appréciera et se connectera avec ce que vous faites", a-t-elle dit aux cinéastes présents. L’Académie a souligné en annonçant le prix que Coixet, "tout au long de sa carrière, dans ses films, ses écrits et son engagement politique, a toujours défendu ses croyances et ses valeurs, donnant une voix à ses personnages". 0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail María Fernanda González María est notre journaliste voyage basée à Cordoue. En tant que Cordouane et exploratrice du monde, elle possède un talent particulier pour connecter les voyageurs francophones à l'essence de sa ville. Sur Escapade à Cordoue, María partage ses découvertes, ses conseils d'experte locale et ses récits qui donnent vie au patrimoine et à la culture vibrante de Cordoue et de l'Andalousie. Elle explore aussi bien les ruelles historiques de la Judería que les métropoles lointaines, toujours en quête d'histoires qui relient les gens et les lieux. Ses contributions sont une invitation à voir Cordoue à travers les yeux d'une passionnée, offrant des clés pour un voyage enrichissant en Andalousie. entrée prédédente La Solera de Moriles: la Voix de la Musique à Vitoria entrée suivante De la poésie au drame : l’extraordinaire vie de Sor Juana Inés de la Cruz A lire aussi Orchestre de Cordoue : tu le savais ?... 5 septembre 2025 Cordoue, où l’amitié ressemble à un crush: voilà... 5 septembre 2025 Filmoteca de Andalucía à Cordoue : tu le... 4 septembre 2025 À Cordoue, Romero de Torres vs Warhol: tu... 4 septembre 2025 Sorolla revient avec une plage oubliée: ce que... 3 septembre 2025 Córdoba, résidence bretonne: mon carnet d’initié pour une... 3 septembre 2025 Arcana à Córdoba: la Mezquita chuchote une élégance... 2 septembre 2025 Córdoba et le violon flamenco: le retour fiévreux... 1 septembre 2025 Pozoblanco, deux générations en une nuit: Alvama Ice... 1 septembre 2025 À Córdoba, mon détour par le hangar “Eiffel”... 1 septembre 2025