Thriller nordique sur Netflix : Pourquoi Deadwind m’a captivée à Cordoue ?

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Plongée dans Deadwind sur Netflix : ce polar finlandais, sombre et complexe, m’a happée bien loin de Cordoue… Mais pourquoi ai-je tant accroché ?

Un polar nordique vu depuis la lumière andalouse

Je vous avoue, en tant que Cordouane passionnée par ma ville et son soleil, l’univers glacial d’un thriller finlandais comme Deadwind aurait pu me sembler étranger. Pourtant, dès les premiers épisodes sur Netflix, j’ai été prise par cette série criminelle sombre où Helsinki devient presque un personnage à part entière. En regardant Sofia Karppi et Sakari Nurmi évoluer dans cette neige froide, j’ai ressenti une fascination pour ces atmosphères radicalement opposées à l’Andalousie. Mais qu’est-ce qui rend Deadwind si irrésistible même sous le ciel lumineux de Cordoue ?

Les secrets d’une enquête qui nous happe

Deadwind n’est pas un simple thriller linéaire. La série construit plusieurs pistes, fausses évidences et rebondissements qui rappellent les grands classiques du genre. À chaque épisode, je croyais tenir la solution… avant que tout s’écroule ! Cette capacité à surprendre même les amateurs aguerris de romans policiers – dont je fais partie grâce aux longues siestes estivales passées avec Agatha Christie ou Lorenzo Silva – est rare et précieuse.

Les crimes sont mis en scène avec une esthétique glaçante : un corps retrouvé décoré de fleurs dans la neige – image presque poétique mais profondément dérangeante. Ce contraste m’a frappée : en Andalousie aussi, nous avons nos légendes sombres (comme celle du Cristo de los Faroles), mais elles sont racontées sous des lumières dorées et chaudes. Ici, le froid semble accentuer la solitude et l’intensité psychologique.

Duo de détectives : l’alchimie imparfaite

Au centre de Deadwind se trouvent Sofia Karppi et Sakari Nurmi. Leur relation commence mal : elle est impulsive, marquée par le deuil ; lui est méthodique, réservé. Leurs confrontations sont parfois drôles malgré la gravité des enquêtes – on retrouve là ce mélange entre tension et ironie propre au polar nordique.

Je me suis reconnue dans leurs différences : à Cordoue aussi, il faut souvent jongler avec des personnalités opposées pour avancer dans nos projets culturels ou enquêtes urbaines ! On apprend à composer avec l’autre ; c’est une forme d’apprentissage universel, que Deadwind met en scène sans jamais tomber dans la caricature.

  • Sofia Karppi incarne la résilience blessée.
  • Sakari Nurmi symbolise l’analyse froide face au chaos.
  • Ensemble, ils illustrent la nécessité du dialogue entre sensibilités opposées.

Pourquoi Deadwind fascine-t-elle autant ici ?

Loin des ruelles fleuries de la Judería cordouane, regarder une série scandinave peut paraître paradoxal. Pourtant, ce « choc » crée une expérience riche : je prends conscience que les mécanismes du mystère sont universels – peur, doute, recherche de vérité… autant d’émotions qui traversent frontières et climats.

Regarder Deadwind me donne envie de revisiter nos propres histoires locales sous un œil neuf. Et si nous transposions ce sens du détail et cette complexité narrative à notre patrimoine andalou ? Peut-être découvririons-nous des aspects cachés derrière nos façades blanches…

Pour ceux qui souhaitent approfondir leur connaissance du polar nordique ou comparer avec notre littérature policière locale (très vivace depuis quelques années !), je recommande vivement le dossier spécial sur les séries policières européennes proposé par France Culture.

Mes conseils pour savourer Deadwind depuis l’Andalousie

  • Regardez-la en version originale sous-titrée : le finnois ajoute à l’étrangeté et au charme !
  • Prévoyez une bonne couverture (au moins symboliquement) pour accompagner l’ambiance glaciale…
  • Discutez-en ensuite entre amis autour d’un café ou d’une taberna cordouane : confronter les ressentis amplifie le plaisir du suspense partagé.
  • Pour prolonger la découverte du polar scandinave – sans quitter votre fauteuil –, consultez la sélection officielle Netflix sur le genre crime nordique.

Foire aux questions (FAQ)

Est-ce que Deadwind ressemble aux séries policières espagnoles ?

Pas vraiment ! L’ambiance y est plus froide et introspective ; on retrouve moins le côté émotionnel direct typique des fictions espagnoles. C’est justement ce dépaysement qui fait sa force quand on regarde depuis Cordoue.

Peut-on apprécier Deadwind sans être amateur de polars ?

Oui ! L’intérêt vient aussi des personnages principaux très humains. On s’attache vite à leurs blessures personnelles autant qu’à leurs enquêtes – c’est universelment captivant.

La série évoque-t-elle explicitement Helsinki ?

Absolument. La ville devient presque un personnage central avec ses paysages enneigés et son architecture épurée – tout l’inverse de nos patios colorés mais tout aussi évocateur pour imaginer d’autres façons de vivre…

Photo by Javy Luzania on Unsplash

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