La restauration de la façade sud-est de la Mosquée-Cathédrale a été achevée, après une intervention d’un budget de plus de 40 000 euros par le Cabildo.
Le Cabildo de la Cathédrale a procédé au retrait des éléments de protection de la restauration réalisée à la façade sud-est du monument, comme annoncé récemment.
Cette opération a été centrée sur la zone inférieure du contrefort situé au niveau de la façade sud-est du monument, ainsi que sur la partie basse du mur de fermeture de la chapelle du Sacristain qui présentaient un état de détérioration avancé.
Le contrefort endommagé, correspondant à l’agrandissement d’Almanzor au Xe siècle, présente une maçonnerie en blocs de pierre et avait déjà été restauré par Velázquez Bosco en 1918, qui avait remplacé un grand nombre de pièces de taille. Sa construction, composée de blocs de pierre, présentait différentes pathologies dues à l’action de l’eau, du vent, de la température et des agents biologiques. Le nettoyage de la structure a été réalisé manuellement, en éliminant la saleté causée par la pollution, les champignons, les lichens et les croûtes à l’aide de produits chimiques, et en procédant à une reconstitution volumétrique avec du mortier de chaux ou en remplaçant les blocs de pierre très détériorés.
Les étapes de la restauration
La restauration de la façade sud-est de la Mosquée-Cathédrale a été un travail minutieux et méticuleux. Les spécialistes ont dû suivre plusieurs étapes pour mener à bien cette importante intervention.
La première étape a consisté à retirer les éléments de protection qui entouraient la zone à rénover. Il s’agissait notamment de filets, de bâches et de tarps qui protégeaient la structure pendant les travaux.
Ensuite, il a fallu procéder à un nettoyage minutieux de la maçonnerie afin d’éliminer toutes les impuretés et les agents biologiques qui avaient endommagé la structure. Ce nettoyage a été réalisé à la main pour éviter tout dommage supplémentaire.
Une fois la façade propre, les experts ont procédé à l’élimination de la saleté et des débris causés par la pollution et les agents biologiques. Ils ont utilisé des produits chimiques spéciaux pour éliminer ces substances nocives sans nuire à la structure.
Enfin, la dernière étape a consisté à remplacer les blocs de pierre très détériorés par de nouveaux blocs de même taille et de même composition. Ils ont également utilisé du mortier de chaux pour reconstituer les parties endommagées de la structure.
La signification historique de la façade sud-est de la Mosquée-Cathédrale
La façade sud-est de la Mosquée-Cathédrale est un élément important du monument car elle représente l’expansion et les modifications apportées à la structure au fil des siècles. Le contrefort en particulier est un témoignage de l’agrandissement réalisé au Xe siècle sous le règne d’Almanzor.
De plus, la maçonnerie en blocs de pierre témoigne du savoir-faire et de la technique des bâtisseurs musulmans de l’époque. Sa restauration était donc essentielle pour préserver ce patrimoine historique et architectural.
Le coût de la restauration
La restauration de la façade sud-est de la Mosquée-Cathédrale a représenté un investissement important pour le Cabildo de la Cathédrale. Avec un budget de plus de 40 000 euros, cette intervention a été réalisée avec précision et en utilisant des matériaux de qualité afin de garantir la durabilité de la restauration.
Ce budget comprend les coûts de main-d’œuvre, de matériaux, de produits de nettoyage et de remplacement des blocs de pierre endommagés, ainsi que les coûts liés à la protection de la structure pendant les travaux.
La préservation du patrimoine architectural
La restauration de la façade sud-est de la Mosquée-Cathédrale est un exemple de l’engagement du Cabildo de la Cathédrale dans la préservation et la mise en valeur du patrimoine architectural et historique de la ville.
En réalisant ces travaux de restauration avec soin et expertise, le Cabildo contribue à rendre hommage à l’histoire et à l’architecture de la Mosquée-Cathédrale, qui est un symbole de la coexistence de différentes cultures et religions à Cordoue.
Cette intervention n’est pas seulement une réparation structurelle, c’est aussi une façon de préserver notre passé pour les générations futures. Grâce à de telles restaurations, nous pouvons continuer à admirer et à apprendre des enseignements de nos ancêtres.
