Tempêtes électriques à Cordoue : Faut-il vraiment débrancher ses appareils ?

a couple of white electrical outlets sitting next to each other

Sais-tu si débrancher tes appareils pendant un orage à Cordoue est utile ou juste une vieille légende ? Voici ce que j’ai découvert et expérimenté !

Quand les orages grondent sur Cordoue : une réalité andalouse

Quand la pluie tombe à verse sur la Mezquita et que les éclairs zèbrent le ciel andalou, toute la ville entre dans une ambiance particulière. En tant que Cordouane passionnée et connectée à mon terroir, je vis chaque année ces moments où le ciel s’électrise. Et, comme beaucoup ici, j’ai grandi avec l’idée (quasi rituelle) de tout débrancher dès qu’un orage approche : micro-ondes, télévision, chargeur du téléphone… Mais au-delà des habitudes transmises par nos abuelas, que disent vraiment les experts ? Faut-il suivre ce conseil ancestral ou n’est-ce qu’un mythe urbain ?

Ce que dit la science et l’expérience locale

La question mérite d’être creusée : la saison des pluies (plutôt courte mais intense en Andalousie) entraîne parfois des coupures de courant soudaines ou des baisses de tension qui font grincer les dents de tous ceux qui aiment leur petit confort électrique. J’ai consulté plusieurs électriciens cordouans — mais aussi croisé les recommandations d’entreprises comme Iberdrola ou Endesa (les géants espagnols de l’énergie) — et la réponse est sans appel : oui, débrancher vos appareils protège réellement contre les surtensions causées par la foudre.

Lorsqu’un éclair frappe près d’une ligne électrique (et croyez-moi, ça arrive même au cœur de la ville), il peut provoquer une surtension fulgurante. Résultat ? Téléviseurs grillés, ordinateurs HS, box internet en mode silence radio… Mon voisin Paco en a fait les frais il y a deux ans : sa console flambant neuve n’a pas survécu à une nuit d’orage sans précaution.

« Un simple geste avant l’orage m’aurait épargné bien des soucis », m’a-t-il confié après coup.

Pourquoi ce geste reste pertinent à Cordoue (et ailleurs)

Beaucoup pensent que notre réseau électrique moderne nous protège. Pourtant, même dans une grande ville comme Cordoue en 2025, les infrastructures ne sont pas infaillibles. Certaines rues du centre historique conservent encore des câbles anciens ; dans les quartiers plus récents, c’est mieux… mais pas parfait !

Débrancher les appareils reste donc un réflexe salutaire quand on veut éviter la mauvaise surprise de voir son frigo rendre l’âme ou sa box internet refuser obstinément de redémarrer. D’autant que certaines assurances peuvent refuser de couvrir ces dégâts si elles estiment qu’une négligence est en cause.

Mais soyons honnête : pour certains équipements essentiels (frigo notamment), difficile voire impossible de se passer d’électricité plusieurs heures… Alors quelles alternatives ?

Systèmes modernes de protection : régulateurs et onduleurs

Dans mes pérégrinations urbaines et rurales autour de Cordoue, j’ai vu apparaître chez mes proches deux solutions devenues presque incontournables :

  • Le régulateur de tension, souvent branché sur l’ordinateur familial ou la télévision. C’est un petit investissement pour éviter un gros désastre.
  • L’onduleur (SAI – Sistema de Alimentación Ininterrumpida), principalement utilisé pour protéger routeurs internet ou congélateurs lorsque l’électricité devient capricieuse.

De plus en plus d’habitants s’équipent ainsi lors des premières alertes météo printanières ou automnales. Certains magasins locaux proposent désormais ces dispositifs en kits adaptés aux vieilles maisons andalouses souvent moins bien isolées électriquement.

Pour aller plus loin sur les technologies disponibles aujourd’hui : Guide officiel sur la protection contre les surtensions (en français).

Conseils pratiques issus du terrain cordouan

Voici quelques astuces glanées auprès d’artisans locaux et d’habitants aguerris :

  • Éviter d’utiliser des multiprises basiques lors des orages ; préférer celles dotées d’un disjoncteur intégré.
  • Éloigner temporairement les appareils électroniques fragiles des fenêtres exposées aux intempéries.
  • Investir dans un détecteur autonome de surtension — discret et efficace pour sécuriser une pièce complète.
  • Surveiller régulièrement l’état du tableau électrique principal ; faire appel à un professionnel pour toute anomalie suspecte après une tempête.

Petite anecdote personnelle : lors d’une nuit particulièrement agitée où j’avais oublié mon chargeur branché… je me suis retrouvée au matin avec un joli gadget inutilisable. Depuis cette mésaventure (qui m’a coûté cher !), je prêche la prudence autour de moi.

Un héritage local revisité avec bon sens moderne

Débrancher ses appareils pendant un orage n’est donc pas qu’un conseil désuet transmis par tradition familiale — c’est aussi appuyé par les recommandations actuelles des professionnels du secteur énergétique espagnol. Le climat andalou nous offre régulièrement ce défi naturel : savoir adapter nos habitudes pour allier sécurité et confort moderne.

Et surtout… rien ne vaut le plaisir simple d’écouter l’orage passer tranquillement installé chez soi, le temps d’un bon café chaud, sans craindre pour ses précieux appareils ! Pour ceux qui souhaitent approfondir leurs connaissances techniques sur le sujet, je recommande cet article précis (mais accessible) : Conseils pour protéger votre maison contre la foudre.

Questions fréquentes

Débrancher tous ses appareils est-il vraiment nécessaire à chaque orage ?

Oui si tu veux protéger tes équipements sensibles ; surtout quand le tonnerre gronde fort ou que tu observes des micro-coupures récurrentes dans ton quartier.

Que faire si on ne peut pas tout débrancher ?

Investis dans un onduleur (SAI) ou un bon régulateur de tension ; ils limiteront efficacement les risques liés aux variations brutales du courant.

Les assurances couvrent-elles toujours ces dommages électriques ?

Pas systématiquement ! Beaucoup exigent que tu prouves avoir pris toutes les mesures possibles pour prévenir le sinistre (dont le fameux geste du débranchement quand c’est possible).

Photo by Danielle-Claude Bélanger on Unsplash

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