122 Festival de Jerez : L’incroyable performance de "Trois pièces" Le XXVIII Festival de Jerez a été frappé par la grâce d’une danse très complexe avec un spectacle intitulé "Trois pièces". Un événement artistique mémorable, alliant la tradition et la modernité dans un tourbillon de musique, de danse et de poésie. La performance a eu lieu le 24 février au Musée de la Atalaya, à Jerez de la Frontera, devant un public comblé. Une chorégraphie envoûtante, sous la direction de Karen Lugo et José Maldonado, accompagnés par la guitare et la composition de Chicuelo. Un trio d’artistes talentueux qui ont su créer un spectacle à couper le souffle. Un spectacle intense qui ne laisse pas de répit Le spectacle "Trois pièces" propose une chorégraphie très complexe, sans pause ni pour les interprètes, ni pour le public. La guitare de Chicuelo apporte une touche contemporaine, tout en gardant les racines du flamenco classique. Les danseurs, quant à eux, proposent une proposition très percussive, avec des mouvements acérés et un tapage de pieds frénétique. Une ode à la colère, qui se transforme soudainement en des alegrías tout en swing, rappelant l’espièglerie et la complicité de Ginger et Fred. Une complicité à couper le souffle Le spectacle "Trois pièces" est avant tout un duo entre les danseurs. Une originalité qui fait toute la beauté de la performance. Les passages ingénieux alternent avec les passages de grande exigence physique. Mais c’est lors des alegrías que la complicité entre les interprètes devient évidente. Un duo qui nous transporte dans une ambiance digne d’un film des années 30 en noir et blanc, avec des touches de couleurs jusqu’alors cachées. Les artistes se regardent et sourient complices, évoquant l’envie de croire enfin en un monde meilleur. Le spectacle prend une couleur plus gaie avec la bulería Après les alegrías, le spectacle évolue avec la taranta de Chicuelo. L’artiste doit jouer de la guitare tout en se laissant déplacer sur une chaise à cause de la rugosité de la scène. Puis vient la bulería, où les danseurs enchaînent des pas ludiques, mais toujours en harmonie avec la musique. On remarque alors une gestuelle très travaillée, avec des mouvements de mains qui deviennent une véritable chorégraphie, tout comme les danses en bretelles noires et blanches. Presque pudiquement, les artistes nous tournent le dos pour changer de costume. Le meilleur pour la fin : le garrotín L’apothéose de la performance arrive avec le garrotín, présenté comme un bis, mais en réalité, le point culminant du spectacle où l’ironie et le sourire sont de mise. Après les nombreux revirements et les mouvements stratégiques des danseurs, le sourire est finalement franc et les rires s’éclatent. On ne se trompe pas, tout finit toujours bien pour Chicuelo, malgré ses facéties. La chaise : un élément fort et symbolique On ne peut pas passer à côté des sillas, ces fameuses chaises qui ont fait leur apparition depuis quelques années dans les chorégraphies de danse flamenco contemporaine. Dans "Trois pièces", elles sont bien sûr présentes, mais de manière plus subtile. Elles deviennent un outil de la mise en scène, un accessoire pour le transport, un parapluie ou même une longue traîne de robe. Vous pourriez être interessé par Alexia Rivas veut que Lorena Morlote lui rende 500 euros pour une collaboration après sa participation à Supervivientes et son salaire. 20 mars 2024 Karina relate ses soucis financiers passés : jusqu’à se faire couper l’électricité. 18 janvier 2024 Conclusion Le spectacle "Trois pièces" est un condensé de tout ce que le flamenco peut offrir de plus beau. Une performance technique et artistique à couper le souffle, avec une musique entraînante et des danseurs complices. Un moment de pur bonheur pour les amateurs de cet art, mais aussi pour un public plus habitué aux informations dramatiques. Avec une mise en scène innovante, "Trois pièces" nous transporte dans un univers de poésie et de complicité, où même la plus simple des chaises peut devenir un symbole fort de la danse flamenco contemporaine. 0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail María Fernanda González María est notre journaliste voyage basée à Cordoue. En tant que Cordouane et exploratrice du monde, elle possède un talent particulier pour connecter les voyageurs francophones à l'essence de sa ville. Sur Escapade à Cordoue, María partage ses découvertes, ses conseils d'experte locale et ses récits qui donnent vie au patrimoine et à la culture vibrante de Cordoue et de l'Andalousie. Elle explore aussi bien les ruelles historiques de la Judería que les métropoles lointaines, toujours en quête d'histoires qui relient les gens et les lieux. Ses contributions sont une invitation à voir Cordoue à travers les yeux d'une passionnée, offrant des clés pour un voyage enrichissant en Andalousie. entrée prédédente Les œuvres andalouses de Las María Lejárraga conservées dans les archives de la SGAE entrée suivante Un centenaire terni par son manque de brillance A lire aussi À Cordoue, Cariño bouscule la nuit: 25+ only,... 4 septembre 2025 Medina Azahara au couchant: ma visite théâtralisée la... 4 septembre 2025 Córdoba, vins Montilla‑Moriles et cheesecakes: ma soirée la... 3 septembre 2025 Los Califas, une rentrée électrique à Córdoba: Antoñito... 3 septembre 2025 Córdoba, cines de verano: ma soirée du 3... 3 septembre 2025 Córdoba gourmande, ma Judería secrète: deux adresses et... 2 septembre 2025 Dans Córdoba la nuit, une séance Warren réveille... 2 septembre 2025 Cines de verano de Córdoba: ma soirée idéale... 2 septembre 2025 Córdoba accueille Álvaro Casares: comment vivre son Check... 2 septembre 2025 Córdoba: le charco de Carcabuey, le cocktail rural... 31 août 2025