Culture Sur les traces des œuvres perdues de Julio Romero de Torres par María Fernanda González 13 avril 2024 99 Un artista controverse et méconnu Le nom de Julio Romero de Torres ne vous dit peut-être rien, et pourtant, il est considéré comme l’un des plus grands peintres espagnols du XXe siècle. Né il y a 150 ans, son œuvre continue de fasciner et d’interpeller les critiques d’art du monde entier. Mais qui était vraiment cet artiste à la fois prolifique et méconnu ? Une production immense et dispersée Le travail de Julio Romero de Torres est souvent comparé à celui de Rembrandt ou Velázquez en raison de sa technique magistrale et de son réalisme saisissant. Pourtant, son œuvre reste largement méconnue et ce, malgré ses nombreux tableaux, dont certains ont malheureusement disparu. Selon les spécialistes, le nombre de ses œuvres perdues pourrait être estimé à plus de 100, principalement en raison de l’activité de l’artiste en Amérique latine. Un artiste très demandé Si le nombre exact de ses œuvres est difficile à déterminer, c’est avant tout parce que Julio Romero de Torres était très demandé, notamment pour ses portraits de l’aristocratie et des personnalités influentes de l’époque. Beaucoup de ses tableaux ont été commandés et se trouvent aujourd’hui dans des collections privées, parfois dans des pays lointains. Une quête incessante de nouvelles découvertes Cependant, grâce aux recherches menées par des experts passionnés et déterminés, certaines œuvres de Julio Romero de Torres commencent à émerger à nouveau. C’est le cas de La Tanagra, un tableau restauré récemment et acquis par un collectionneur privé, qui a permis de mieux connaître l’œuvre de l’artiste. Mais combien d’autres tableaux restent encore à découvrir ? Selon Mercedes Valverde, historienne de l’art spécialisée dans l’œuvre de Julio Romero de Torres, plus de cent œuvres pourraient encore être inconnues. Cela s’explique en partie par le fait que l’artiste envoyait beaucoup de ses tableaux en Amérique dès 1922, où il remportait un grand succès. Les marchands locaux se chargeaient également de dicter à l’artiste la façon dont il devait peindre ses œuvres, notamment la célèbre Galerie Witcomb de Buenos Aires. Des pertes lourdes mais des acquisitions encore possibles Malgré ces nombreuses pertes, l’espoir demeure pour les experts qui continuent de traquer les œuvres perdues de Julio Romero de Torres. Mercedes Valverde évoque ainsi deux tableaux qu’elle aimerait particulièrement voir revenir à Cordoue : En la guitarra, conservé au Chili, et Retrato de Teresa de la Cruz, qui a récemment été vendu aux enchères. Mais l’artiste a encore des secrets à révéler, et qui sait quelles autres œuvres seront bientôt découvertes ? Vous pourriez être interessé par , the King of the MonstersKongzilla, le Roi des Monstres 26 mars 2024 Demande d’extension des horaires d’ouverture de la Bibliothèque Groupe Cántico : fermée l’après-midi et le samedi en été. 24 juillet 2024 La contribution essentielle de Mercedes Valverde La spécialiste de l’œuvre de Julio Romero de Torres, Mercedes Valverde, s’intéresse à l’artiste depuis de nombreuses années et n’a cessé de contribuer à faire connaître et à restaurer ses œuvres. Son travail acharné a notamment permis à la ville de Cordoue d’acquérir La Gracia, l’un des tableaux les plus précieux de l’artiste, en 2000. Plus qu’un simple travail de recherche, c’est une véritable passion pour l’œuvre de Julio Romero de Torres qui anime Mercedes Valverde et qui continue de nous faire découvrir un artiste unique et universel. Un avenir incertain pour le journalisme Alors que l’on continue de redécouvrir les œuvres de Julio Romero de Torres, il est important de souligner l’importance du journalisme de qualité pour continuer à faire vivre et à faire connaître l’art et la culture. Votre soutien est essentiel pour que des experts comme Mercedes Valverde puissent poursuivre leur travail et faire naître de nouvelles découvertes. Rejoignez-nous et devenez membre pour soutenir le journalisme indépendant et libre de Cordoue. source : Cordópolis – Tras el rastro de las obras perdidas de Julio Romero de Torres 0 FacebookTwitterPinterestEmail María Fernanda González María, globe-trotteuse passionnée de Córdoba et de journalisme, a parcouru le monde entier, explorant Córdoba et dévoilant des histoires qui relient les gens à leur patrimoine. Des rues historiques de l'Andalousie aux villes dynamiques du monde entier, elle s'est immergée dans diverses cultures, développant une profonde compréhension de la région et de ses habitants. Maîtrisant le français, Megan allie ses compétences linguistiques et son expertise journalistique pour raconter des histoires captivantes et mettre en lumière l'essence unique de chaque lieu qu'elle visite. Son dévouement à la narration garantit que la riche culture et les traditions de Córdoba et au-delà sont partagées avec un public mondial. entrée prédédente Le four communautaire de Luciana Centeno inauguré par un collectif d’artistes internationaux entrée suivante Le fabuleux concert d’Isabel Pantoja au WiZink Center de Madrid : retour sur l’événement A lire aussi Córdoba : Célébration de la culture et remise... 28 novembre 2024 Découvrez ‘La première en la front’: Pabellón Psiquiátrico 28 novembre 2024 Eduardo Casanova : la réaction face à un... 28 novembre 2024 Casa en Flames et Querer : Nominations aux... 28 novembre 2024 Critique de ‘Esperando la nuit’ : un drame... 28 novembre 2024 Philipp Engel et le jury de Cinema24 :... 28 novembre 2024 Restauration d’un tableau baroque de l’Inmaculada Concepción à... 28 novembre 2024 Carlos Hipólito : ‘Burro’ en spectacle au Gran... 28 novembre 2024 Jury de Cinema24 : 9 experts du cinéma... 28 novembre 2024 Découvrez la Trashumance à travers l’Exposition de Katy... 28 novembre 2024