Stellantis, investissements à fond au Maroc : la colère italienne et les secrets d’un hub auto en pleine ébullition

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Stellantis frappe fort au Maroc avec une méga-usine et ça secoue l’Italie ! Pourquoi le royaume attire tant d’investissements auto, et que cache cette course aux véhicules électriques ? Découvre les dessous d’un choix qui change la donne.

Est-ce que tu savais que Stellantis investit plus de 1 milliard d’euros… au Maroc ? Eh oui : pendant que l’Italie fulmine, le royaume maghrébin s’impose en star de la nouvelle vague automobile. Mais pourquoi ce basculement qui fait trembler toute une industrie européenne ?

Un transfert historique : du « Made in Italy »… au « Made in Maroc »

La scène se joue à Kenitra : Stellantis vient d’annoncer un investissement colossal de 1,2 milliard d’euros pour booster sa capacité de production locale jusqu’à 535 000 véhicules par an. On parle ici d’un niveau digne des mythiques usines de Vigo ou Sochaux ! Ce n’est pas juste une extension banale : c’est la transformation du Maroc en pilier industriel clé pour tout le groupe.

Depuis mon séjour là-bas en 2023 (je me souviens encore du vrombissement des Citroën AMI flambant neuves devant les souks !), j’ai vu comment le pays avait pris à bras-le-corps ce défi industriel. Ce sont déjà plus de 3 000 nouveaux emplois qui s’annoncent dans la région — pendant que les lignes ferment ou ralentissent chez nos voisins transalpins…

C’est pour cela que cette décision provoque une onde de choc en Italie : là où Fiat incarnait jadis la fierté nationale et familiale (quel Italien n’a pas une anecdote en Panda ou Uno ?), on assiste aujourd’hui à une sorte de « divorce industriel » vécu comme une trahison.

Pourquoi Stellantis mise-t-il autant sur le Maroc ? Petite plongée dans les coulisses

On pourrait penser que seul le coût motive ce choix. Mais il y a bien plus ! D’abord, la proximité géographique avec l’Europe permet une logistique express sans gonfler les prix ni l’empreinte carbone (un train Tanger-Paris vaut bien des cargos venus d’Asie…). Ensuite, le cadre fiscal et commercial marocain est taillé sur mesure : accords avec l’Union européenne, main-d’œuvre qualifiée (les écoles techniques locales fourmillent de talents), incitations fiscales…

Mais surtout : le Maroc devient un laboratoire mondial du véhicule électrique abordable. On y assemble déjà les petites bombes urbaines comme la Citroën AMI ou le Fiat Topolino — ces micro-citadines dont raffolent étudiants et jeunes actifs. Prochain cap annoncé : produire moteurs hybrides et modèles trois-roues pour conquérir marchés émergents ET européens.

Dans la prochaine section nous verrons comment cette dynamique rebat toutes les cartes industrielles…

L’Italie grogne pendant que Casablanca rayonne : la guerre froide industrielle expliquée

Nul besoin d’être politologue pour voir monter la tension côté italien. Syndicats furieux (la FIOM monte au créneau), gouvernement qui parle « d’humiliation nationale », promesses non tenues par Stellantis selon certains députés… Bref : c’est Dallas version Piémont.

Il faut dire que l’histoire entre Fiat (et ses cousines Alfa Romeo ou Lancia) et l’État italien est longue comme un feuilleton de RAI Uno : subventions publiques par millions, innovations maison (souviens-toi du lancement du Multipla !), symboles populaires… Aujourd’hui pourtant, même la production des modèles phares plonge à son niveau le plus bas depuis près de 70 ans.

À Turin comme à Naples, on redoute que ces choix stratégiques ne précipitent fermetures et licenciements — alors qu’en parallèle Rabat s’apprête à devenir un carrefour incontournable entre Europe et Afrique.

Quelles conséquences pour l’automobile européenne… et notre quotidien ?

Ce mouvement n’est pas isolé. Renault a déjà massivement investi sur place ; Volkswagen observe attentivement ; même les géants chinois voient le Maroc comme passerelle vers nos routes françaises. Résultat ? Le royaume s’affirme année après année comme le hub africain incontournable — surtout grâce à ses exportations sans barrières douanières majeures vers toute l’Europe.

Pour nous consommateurs français ou belges : plus de choix abordables (Citroën C3 “Maroc” bientôt chez ton concessionnaire…), mais aussi l’opportunité d’adopter plus vite des véhicules propres issus de chaînes responsables. Reste néanmoins un débat brûlant sur la relocalisation des savoir-faire industriels : voulons-nous sacrifier nos traditions contre quelques milliers d’euros économisés par voiture ?

Dans la suivante section nous verrons quelles innovations pourraient encore bouleverser cette carte mondiale très mobile !

Smart Cars & micro-mobilité : quand Kénitra préfigure nos villes européennes ?

L’usine marocaine n’assemble pas seulement des citadines classiques : elle prépare déjà les prochains hits de demain, comme les micro-cars électriques ultra-compacts ou ces fameux modèles trois-roues pensés pour slalomer dans nos vieux centres-villes médiévaux (Córdoba incluse !). La stratégie ? Battre les Chinois sur leur propre terrain grâce à un rapport qualité/prix imbattable tout en jouant local — preuve vivante : impossible désormais d’apposer un drapeau italien si ta voiture sort… du Maghreb !

À titre personnel, j’ai testé lors d’un salon pro la maniabilité dingue du Topolino marocain : léger comme une plume mais diablement efficace sous le soleil andalou ou parisien. Nul doute qu’on verra bientôt fleurir ces engins partout où stationner relève du sport olympique.

Questions Fréquentes

Pourquoi Stellantis investit-il autant au Maroc plutôt qu’en Italie ?

Stellantis profite au Maroc d’avantages fiscaux, logistiques et humains inégalés. La proximité avec l’Europe réduit coûts et délais tandis que le pays investit massivement dans la formation technique. Cela fait du royaume un allié idéal pour les voitures abordables destinées au marché européen.

Quels modèles seront fabriqués à Kénitra ?

On attend principalement des petits véhicules urbains électriques type Citroën AMI ou Fiat Topolino ainsi que leurs variantes hybrides/micro-cars trois roues pensées pour concurrencer directement les marques chinoises low-cost.

Est-ce que ces voitures marocaines arriveront sur nos routes françaises ?

Oui ! Plusieurs modèles produits à Kénitra arrivent déjà chez nous — parfois rebadgés sous différentes marques Stellantis. Leur tarif compétitif séduit particulièrement jeunes urbains et flottes professionnelles.

Photo by Pasha Waltz on Unsplash