Loisirs Salvador Simó : le réalisateur de ‘Dragonkeeper’ parle du cinéma d’animation et de ses passionnés par María Fernanda González 1 mars 2024 par María Fernanda González 1 mars 2024 93 Le film d’animation ‘Dragongardien’ de Salvador Simó s’apprête à être présenté en tant que film d’ouverture au Festival de Málaga cette année. Pour beaucoup, ce film est considéré comme celui qui aurait dû remporter le prix lors de sa précédente édition. Ce n’est pas la première fois que Simó présente un de ses films à Málaga, et il ne compte pas s’arrêter là. La tradition de Salvador Simó et son lien avec le Festival de Málaga Lorsque Juan Antonio Vigar, directeur du Festival de Málaga, lui a demandé s’il comptait continuer de présenter ses films à Málaga, Simó lui a répondu qu’il était en train de créer une tradition et qu’il aurait l’intention de présenter toutes ses futures œuvres lors du festival. Vigar lui a alors répondu en plaisantant "pauvre de toi si tu ne le fais pas". Pour Simó et l’équipe de ‘Dragongardien’, il est un honneur de pouvoir présenter leur film au festival après deux pandémies, chinoise et espagnole, qui ont bouleversé l’industrie cinématographique. Un changement radical de genre Le réalisateur a choisi de passer d’une histoire espagnole telle que ‘Buñuel en el laberinto de las tortugas’ à une histoire chinoise de dragons pour son nouveau projet. Cette décision a surpris de nombreux spectateurs qui se demandent pourquoi un tel changement. Simó explique que sa carrière dans le domaine de l’animation commerciale lui a permis d’acquérir une certaine expérience et un style propre à lui qu’il a pu appliquer à ‘Dragongardien’. Bien qu’il s’agisse d’une production commerciale, le réalisateur a réussi à y insuffler sa touche personnelle, inspirée de son travail sur ‘Buñuel en el laberinto de las tortugas’. Une adaptation d’une trilogie littéraire ‘Le gardien des dragons’ est l’adaptation de la trilogie de Carole Wilkinson. L’équipe détient les droits des romans et a travaillé dur pour créer une version cinématographique fidèle à l’oeuvre originale. Une animation réaliste et minimaliste pour faire vivre des personnages fantastiques L’un des défis majeurs de ‘Dragongardien’ a été de donner vie à des personnages fantastiques tels que les dragons tout en restant fidèle à un style d’animation réaliste et minimaliste. Selon Simó, il était important de garder un équilibre entre la subtilité et la précision dans l’animation des expressions des personnages. Pour lui, c’est l’un des points forts de la production espagnole. Un contenu dramatique destiné à un jeune public Simón est conscient que son film aborde des sujets difficiles et peut sembler trop dramatique pour un public jeune. Cependant, il estime que les enfants sont capables de comprendre et de gérer ces sujets avec intelligence et maturité. Il compare également le contenu de son film avec celui que les enfants sont exposés au quotidien à la télévision et dans les films d’animation. Selon lui, il est important de ne pas censurer la réalité et de permettre aux enfants de comprendre les différents aspects du monde dans lequel ils vivent. Une collaboration unique entre les industries cinématographiques espagnoles et chinoises ‘Le gardien des dragons’ est une coproduction entre l’Espagne et la Chine, un partenariat peu commun dans l’industrie du cinéma espagnol. L’équipe espagnole a travaillé en étroite collaboration avec leurs homologues chinois pour créer un film qui met en valeur la culture et l’histoire de la Chine. Une reconnaissance internationale pour l’animation espagnole Le succès de ‘Robot Dreams’, une autre production espagnole nominée aux Oscars, prouve que l’animation espagnole est à son apogée. Pour Simó, c’est un honneur d’être en compétition aux côtés de gros budgets hollywoodiens et japonais, ce qui prouve que l’Espagne est également capable de produire des films animés de qualité. Conclusion En somme, ‘Dragongardien’ est un projet ambitieux qui marie l’expertise et le talent espagnol et chinois pour donner vie à une histoire mythique et captivante. Salvador Simó a su relever le défi de changer de genre pour offrir un film d’animation réaliste, poignant et respectueux de la culture chinoise. Ce film est aussi une preuve que l’animation espagnole occupe désormais une place importante à l’international et continue de séduire les spectateurs du monde entier. 0 FacebookTwitterPinterestEmail María Fernanda González Maria Gonzalez, originaire de Cordoue, est une ambassadrice passionnée de sa ville natale. Guide touristique, elle partage l'histoire riche de Cordoue et enseigne le flamenco, représentant l'âme de l'Andalousie. Sa maîtrise du français, acquis lors de ses études en France, enrichit l'expérience des visiteurs francophones. Maria incarne l'esprit de Cordoue avec sa connaissance approfondie de l'histoire, ses talents de danseuse de flamenco, et sa capacité à communiquer en français, témoignant de la beauté et de la diversité de cette ville andalouse magnifique. entrée prédédente Victoria Luengo, comédienne : Le théâtre est puissant car vous assistez à quelque chose de réel entrée suivante Lutter contre la négligence et viser l’excellence A lire aussi Flamenco et gastronomie : la voie gastronomique de... 15 octobre 2024 Deux marques de mode cordobaises à suivre de... 15 octobre 2024 Découvrez le umami, le cinquième goût, à Córdoba 15 octobre 2024 Flora 2024 : Déconnexion totale à Córdoba 14 octobre 2024 Eva Longoria visite la Mezquita-Catedral de Córdoba 14 octobre 2024 Les quatre villages de Córdoba en lice pour... 13 octobre 2024 4 Expositions incontournables à Córdoba avant fin 2024 13 octobre 2024 Les 10 plats incontournables de la cuisine cordobaise... 12 octobre 2024 Don Juan Tenorio ressuscite au Palais de Viana 12 octobre 2024 Meilleurs plans pour le week-end du 11 au... 11 octobre 2024