147 Rosalía envoûtante aux Latin Grammy : Une performance à la fois puissante et délicate Jeudi dernier, la chanteuse espagnole Rosalía a fait une apparition remarquée lors de la cérémonie des Latin Grammy à Séville. Mais contrairement à ce qu’on aurait pu attendre de leur artiste futuriste, elle a choisi d’interpréter un classique de la chanson mélodique, avec peut-être un message subliminal. Il s’agit de « Se nos rompió el amor » de Manuel Alejandro, popularisée par la célèbre chanteuse espagnole Rocío Jurado en 1985. Une chanson qui évoque un amour brisé à force d’être trop utilisé, sans mesure, dévoré jusqu’à l’épuisement. Une référence à une relation passée ? Ces paroles de désamour tourmentées pourraient bien avoir une signification plus personnelle pour l’artiste, au vu de sa récente rupture avec son partenaire, le chanteur portoricain Rauw Alejandro, présent dans le public en tant que nominé et interprète. Une coïncidence troublante lorsque l’on sait que Rosalía avait annoncé ses projets de mariage avec un certain « Alejandro » avant de se séparer de lui cet été. Cependant, la performance de la chanteuse était loin d’être un hommage à cette relation passée, mais plutôt une manière de clôturer un chapitre pour mieux continuer à avancer. Une performance mélancolique et captivante Tout en puissance et en subtilité, l’interprétation de Rosalía était émouvante, même si elle n’atteignait pas le génie vocal de Rocío Jurado. Elle a débuté sa prestation seule, a cappella, avant d’être rejointe par une trentaine de musiciens jouant des guitares et des palmas, créant une ambiance fascinante. Vêtue d’une robe noire à décolleté plongeant, la mise en scène était à la fois sobre et saisissante, accompagnant parfaitement les paroles sombres de la chanson. Un avertissement quant à l’arrivée de l’hiver, quoi que l’on fasse pour l’empêcher. Vous pourriez être interessé par Musiques de Mestizas : Concert au Quiosco Joven ce jeudi 14 août 2024 Miguel Richarte : une fenêtre sur la culture cordouane 25 janvier 2025 Une performance attendue avec impatience La prestation de Rosalía était entourée de mystère et très attendue, et il est vrai que ses trois minutes et cinquante secondes sur scène en ont laissé plus d’un sur leur faim. Mais cette courte apparition était un moment clé de ces Grammy Latinos, qui se tenaient pour la première fois hors des États-Unis en 24 ans d’existence. L’ambiance magique de Séville a été encensée par de nombreux artistes, à l’image de Luis Fonsi. Et cela n’a fait qu’ajouter à l’excitation de cette « MOTOMAMI TOUR » qu’est en train d’entreprendre la chanteuse. 0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail María Fernanda González María est notre journaliste voyage basée à Cordoue. En tant que Cordouane et exploratrice du monde, elle possède un talent particulier pour connecter les voyageurs francophones à l'essence de sa ville. Sur Escapade à Cordoue, María partage ses découvertes, ses conseils d'experte locale et ses récits qui donnent vie au patrimoine et à la culture vibrante de Cordoue et de l'Andalousie. Elle explore aussi bien les ruelles historiques de la Judería que les métropoles lointaines, toujours en quête d'histoires qui relient les gens et les lieux. Ses contributions sont une invitation à voir Cordoue à travers les yeux d'une passionnée, offrant des clés pour un voyage enrichissant en Andalousie. entrée prédédente La législature de Sánchez: attentes et défis à venir selon Ana Rosa entrée suivante Rosalía détrônée par Rauw Alejandro lors des Grammy Latinos avec ‘Se fue’ A lire aussi Orchestre de Cordoue : tu le savais ?... 5 septembre 2025 Cordoue, où l’amitié ressemble à un crush: voilà... 5 septembre 2025 Filmoteca de Andalucía à Cordoue : tu le... 4 septembre 2025 À Cordoue, Romero de Torres vs Warhol: tu... 4 septembre 2025 Sorolla revient avec une plage oubliée: ce que... 3 septembre 2025 Córdoba, résidence bretonne: mon carnet d’initié pour une... 3 septembre 2025 Arcana à Córdoba: la Mezquita chuchote une élégance... 2 septembre 2025 Córdoba et le violon flamenco: le retour fiévreux... 1 septembre 2025 Pozoblanco, deux générations en une nuit: Alvama Ice... 1 septembre 2025 À Córdoba, mon détour par le hangar “Eiffel”... 1 septembre 2025