48 La magie de l’art andalou Le célèbre quotidien britannique, The Times, a récemment mis en lumière l’exposition fascinante intitulée « De l’esprit au profane : Romero de Torres et Zuloaga ». Inaugurée le 30 septembre dernier à la Sala Vimcorsa à Cordoue, cette exposition captivante se poursuivra jusqu’au 1er décembre. Le maire de Cordoue, José María Bellido, a souligné l’importance internationale de cet événement lors d’un débat sur l’état de la ville, mentionnant cet article remarquable. L’héritage historique de Romero de Torres Cette exposition confronte les œuvres de deux artistes emblématiques : Julio Romero de Torres et Ignacio Zuloaga. Le journaliste Isambard Wilkinson, dans son article, évoque comment l’héritage de Romero de Torres a été entaché par le régime franquiste qui a souvent utilisé son image à des fins politiques, notamment à travers des affiches touristiques dans les années 60 et l’illustration d’un billet de 100 pesetas en 1953. Une exposition en quête de réhabilitation L’exposition vise à replacer Romero de Torres dans son contexte historique. Le commissaire, Óscar Fernández, explique que la dictature avait détourné son œuvre pour la transformer en icône de l’Espagne. Après la chute du régime franquiste, les œuvres de Romero de Torres ont été souvent perçues comme folkloriques, et l’artiste lui-même a été critiqué comme un réactionnaire. Exploration des thèmes artistiques Organisée par la délégation de culture du conseil municipal et le Museo de Bellas Artes de Bilbao, cette exposition commémore le 150ème anniversaire de la naissance de Romero de Torres. Les visiteurs pourront admirer 11 œuvres de Zuloaga et 13 de Romero, réparties sur quatre salles thématiques. Chaque salle permet d’explorer des thèmes différents : le paysage, la figure humaine, la représentation de la femme et l’identité spirituelle de l’Espagne. Une célébration de l’identité espagnole Cette exposition est une invitation à découvrir les affinités et les contrastes entre ces deux artistes, illustrant comment ils ont tous deux tenté de capturer l’essence de l’identité espagnole à travers leurs œuvres. De la « Dama de la sombrilla » de Zuloaga à « Heures d’angoisse » de Torres, chaque tableau révèle les tensions et les splendeurs de l’art andalou. Conclusion : une redécouverte essentielle En somme, « De l’esprit au profane : Romero de Torres et Zuloaga » propose une relecture essentielle de l’héritage artistique de l’Espagne. Cette exposition ne se contente pas de célébrer l’art ; elle invite également le public à réfléchir sur les répercussions politiques et culturelles qui ont façonné ces artistes. C’est une magnifique opportunité de réhabiliter dans la mémoire collective l’œuvre de Romero de Torres contre les préjugés du passé. Vous pourriez être interessé par Les vainqueurs des Globes d’Or 2024 : la liste complète des films primés 8 janvier 2024 Photographie à Cordoue : pourquoi Juanjo Romero m’a bouleversée 8 juin 2025 source : Diario Córdoba – La exposición de Romero de Torres llega a ‘The Times’ como una muestra “para sacarse la mancha de Franco” 0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail María Fernanda González María est notre journaliste voyage basée à Cordoue. En tant que Cordouane et exploratrice du monde, elle possède un talent particulier pour connecter les voyageurs francophones à l'essence de sa ville. Sur Escapade à Cordoue, María partage ses découvertes, ses conseils d'experte locale et ses récits qui donnent vie au patrimoine et à la culture vibrante de Cordoue et de l'Andalousie. Elle explore aussi bien les ruelles historiques de la Judería que les métropoles lointaines, toujours en quête d'histoires qui relient les gens et les lieux. Ses contributions sont une invitation à voir Cordoue à travers les yeux d'une passionnée, offrant des clés pour un voyage enrichissant en Andalousie. entrée prédédente Ángeles Toledano présente ‘Sangre Sucia’ pour séduire les jeunes entrée suivante Journées Européennes du Patrimoine au Musée Archéologique de Córdoba A lire aussi Orchestre de Cordoue : tu le savais ?... 5 septembre 2025 Cordoue, où l’amitié ressemble à un crush: voilà... 5 septembre 2025 Filmoteca de Andalucía à Cordoue : tu le... 4 septembre 2025 À Cordoue, Romero de Torres vs Warhol: tu... 4 septembre 2025 Sorolla revient avec une plage oubliée: ce que... 3 septembre 2025 Córdoba, résidence bretonne: mon carnet d’initié pour une... 3 septembre 2025 Arcana à Córdoba: la Mezquita chuchote une élégance... 2 septembre 2025 Córdoba et le violon flamenco: le retour fiévreux... 1 septembre 2025 Pozoblanco, deux générations en une nuit: Alvama Ice... 1 septembre 2025 À Córdoba, mon détour par le hangar “Eiffel”... 1 septembre 2025