Culture Révélations de Manolo García : Un Passé Présent ? par Pedro Del Pozo 16 février 2025 1 Manolo García se dévoile ! Son enfance, ses passions... Un récit touchant qui résonne avec l'âme espagnole. Prêt pour le voyage ?Manolo García : Une enfance révélée ? Manolo García, l’artiste aux multiples facettes, se livre comme jamais dans son premier recueil de nouvelles, ‘Títere con cabeza’. Mais au-delà des mots, que révèle vraiment ce voyage introspectif ? Plongeons au cœur de ses souvenirs et découvrons comment son passé façonne son art. L’écho du Somorrostro En évoquant ‘El 47’, Manolo García revisite son enfance dans le quartier du Somorrostro, un bidonville balayé par les tempêtes. "J’ai vu mon enfance là-dedans," confie-t-il. Une enfance marquée par la pauvreté, les rats, et les enfants aux nez qui coulent, immortalisés par Dora Maar. Ces images poignantes sont autant de témoignages d’une réalité crue, où la survie était une lutte quotidienne. Les murs de la fabrique Macosa, criblés d’impacts de balles, rappellent les fusillades du Camp de la Bóta. Autant de cicatrices indélébiles qui nourrissent son œuvre. J’ai moi-même grandi dans un quartier populaire de Cordoue, et je ressens une connexion profonde avec ces récits de résilience et de lutte. Ces expériences forgent le caractère et inspirent une vision du monde unique. Barcelone : Anarchie et Combativité L’atmosphère de la Barcelone ouvrière et anarchiste imprègne ses récits. Manolo García se souvient de l’Ateneu Popular La Flor de Maig, un lieu vibrant de contestation et de liberté. "J’ai senti ça quand j’étais jeune," explique-t-il. Loin des dérives du marxisme, il célèbre l’esprit de rébellion et la soif de justice qui animaient cette époque. Ses nouvelles sont une tentative d’exorciser les démons du passé, de donner une voix à ceux qui ont été réduits au silence.Una de las representaciones en la Feria de las Artes Escénicas de Palma del Río, en una imagne de archvio. / CÓRODBA Je me souviens d’une conversation avec un ancien anarchiste à Barcelone, qui m’a raconté les combats de rue et les réunions clandestines. Ses récits m’ont profondément marqué et m’ont fait prendre conscience de l’importance de la mémoire collective. Vous pourriez être interessé par La Foire Expofare de Fuente Palmera prolonge sa durée à quatre jours à partir de 2024 : un nouveau tournant pour l’événement incontournable de la région 26 octobre 2023 À la recherche de la cité perdue d’Almanzor 27 janvier 2024 Le Monde d’Avant : Pureté et Passion Malgré les difficultés et les atrocités, Manolo García idéalise le passé, un monde où "tout était plus pur, moins édulcoré, les passions étaient à fleur de peau". Un monde où l’honneur et la nécessité guidaient les actions. Il reconnaît un certain romanticisme dans cette vision, mais assume son besoin de rêver et de créer un monde à sa mesure. Ses héros, champions de la bonté et de la dignité, incarnent une noblesse d’âme qui transcende le temps. J’ai toujours été fasciné par l’histoire de l’Espagne, et je crois que le passé peut nous enseigner beaucoup sur le présent. Il est important de ne pas oublier nos racines, même si elles sont parfois douloureuses. Langage Cervantin : Une Explosion de Mots L’écriture de Manolo García est riche et inventive, un véritable "langage cervantin" selon ses propres mots. Il aime récupérer les mots anciens, les faire revivre et les charger de sens. "Un seul mot peut être une explosion dans le cerveau," s’enthousiasme-t-il. Ses lectures, de Faulkner à Bolaño, en passant par Pío Baroja et Galdós, ont nourri son imagination et enrichi son vocabulaire. Il invite le lecteur à un voyage littéraire hors du commun. Je me souviens d’une visite à la Bibliothèque Nationale d’Espagne à Madrid, où j’ai découvert des manuscrits anciens et des éditions rares. Cette expérience m’a fait prendre conscience de la richesse et de la diversité de la langue espagnole.Ruth Lorenzo. / L.O. Désaffection Politique : Les Stars du Rock Manolo García exprime sa "désaffection" envers le monde politique, dominé par la "macroéconomie". Il critique la "pose de star du rock" adoptée par les politiciens, qui devraient plutôt s’inspirer des artistes, capables d’apporter de la joie et de l’émotion. Malgré tout, il continue de croire au pouvoir de l’art et de la musique pour rassembler les gens et leur donner de l’espoir. J’ai souvent été déçu par la politique, mais je crois qu’il est important de rester engagé et de ne pas perdre espoir. L’art peut être une forme de résistance et un moyen de changer le monde. Musique en Direct : Un Coup de Réalité Manolo García se consacre actuellement à la création de son prochain album, prévu pour l’automne. Il souligne l’importance de la musique en direct, un "coup de réalité" qui contraste avec la superficialité des écrans. Les concerts sont des moments de partage et de communion, où les émotions sont à vif et où l’on se sent vivant. Pour écrire, il faut d’abord vivre, avoir des expériences et des sensations. Il compare ce processus à un puits : il faut attendre que la source se remplisse avant de pouvoir puiser à nouveau. J’ai assisté à de nombreux concerts à Cordoue, et je suis toujours ému par la puissance de la musique en direct. C’est une expérience unique qui nous transporte et nous relie aux autres. Questions Fréquentes Quelles sont les principales sources d’inspiration de Manolo García ?El cantante británico cuenta historia de su vida en el filme ‘Better man’. Son enfance dans le quartier du Somorrostro, la Barcelone ouvrière et anarchiste, et ses nombreuses lectures. Quel est le message principal de ‘Títere con cabeza’ ? Une réflexion sur la condition humaine, la critique du pouvoir et la célébration de la liberté. Pourquoi Manolo García idéalise-t-il le passé ? Il y voit un monde plus pur et authentique, où les passions étaient plus fortes et les valeurs plus nobles.Sorteo entradas 'Gilipollas por el mundo' en Avanti / CÓRDOBA Pour en savoir plus sur l’œuvre de Manolo García, vous pouvez consulter le site de la Fundación SGAE ou le site du Museo Reina Sofía. Media: Diario Córdoba – El cantante, pintor y escritor Manolo García. / Montse Capel Source: Diario Córdoba – Manolo García exorciza sus demonios: “En ‘El 47’ he visto mi infancia en el Somorrostro” Artisteenfance 0 FacebookTwitterPinterestEmail Pedro Del Pozo Pedro est un passionné de gastronomie et de voyages, avec un amour particulier pour Córdoba. Il a exploré des régions renommées, des rues pittoresques de Córdoba aux vignobles luxuriants de la Toscane. Son attachement à Córdoba vient des moments partagés avec ses proches. Francophone, il combine ses compétences linguistiques avec sa passion pour la cuisine et les voyages, racontant des histoires captivantes et partageant les traditions uniques de chaque lieu visité. entrée prédédente Louvre : La Joconde va enfin respirer ! entrée suivante Dormir où Colomb rêva : Mon secret à Cordoue A lire aussi Découvrez la magie de la Feria de Artes... 3 mars 2025 Gilipollas par le monde : un spectacle à... 3 mars 2025 Plongée dans la magie d’El gato con botas... 3 mars 2025 Ruth Lorenzo: l’artiste qui embrasse son âme rock 3 mars 2025 Étonnante réinvention de la maturité : « Esencias... 3 mars 2025 L’art du design cordobais au cœur de Sherlock... 3 mars 2025 Robbie Williams : La passion de la musique... 2 mars 2025 Córdoba sous la pluie : un pont de... 2 mars 2025 La Traviata : une passion au Gran Teatro... 2 mars 2025 L’aéroport de Córdoba : un récit captivant à... 2 mars 2025