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Retour du Joker : le vilain captivant sans sa furie nihiliste

par María Fernanda González

L’Antihéros Culturel : Le Joker

Le Joker est sans conteste l’un des vilains les plus emblématiques de l’histoire du cinéma. Avant même l’interprétation inoubliable de Joaquin Phoenix dans le film ‘Joker’ (2019), ce personnage captivant avait déjà une place bien établie dans la culture populaire. Cependant, la représentation de Phoenix a révélé une profondeur psychologique inédite qui a amplifié son attractivité tout en suscitant une peur irrationnelle chez certains, connue sous le nom de coulrophobie, la peur des clowns.

Le Voyage vers le Ténèbre

Contrairement aux interprétations précédentes, le film de Todd Phillips refuse de laisser le passé du Joker dans l’ombre. En s’inspirant de classiques comme ‘Taxi Driver’ (1976) et ‘Le Roi de la Comédie’ (1982) de Martin Scorsese, il explore les abus psychologiques et l’indifférence d’une société cruelle, expliquant ainsi la dérive vers la criminalité de son personnage. Ce choix narratif a provoqué des débats passionnés sur la glorification de la violence et a mis en lumière la vulnérabilité des individus face à une société qui les rejette.

Une Suite Déconcertante

Dans la suite prévue, ‘Joker: Folie à Deux’, Phillips reprend les rênes pour explorer une nouvelle dimension du Joker. Cette fois, Arthur Fleck, bien qu’élevé au rang d’icône culturelle, lutte avec son rôle d’exemple que la société lui impose. Au lieu de le présenter comme un héros, le film met en avant son pathétisme et son incapacité à se conformer à l’image que les autres ont de lui. Ce changement de perspective permet une réflexion plus profonde sur la nature humaine et la quête d’identité.

Un Personnage en Évolution

Depuis sa création en 1940, le Joker a constamment évolué. Chaque interprétation cinématographique a apporté ses propres nuances : de l’adorable méchant interprété par César Romero dans ‘Batman: la film’ (1966), à la version chaotique de Heath Ledger dans ‘The Dark Knight’ (2008). Le trait distinctif de ces diverses incarnations réside dans leur quête de compréhension et leur transformation en monstres en raison d’une maladie mentale et d’un rejet social. S’ils choquent, ils interrogent également notre propre rapport à la moralité.

Conclusion : La Fascination Éternelle

Le Joker incarne le bouffon et le provocateur, défiant les normes établies et amenant le public à questionner ses propres limites éthiques. Cette dualité fait écho à une vérité universelle : il suffit d’un moment de choc pour plonger un individu dans la folie. Comme le dit Alan Moore dans ‘Batman: La blague au meurtrier’ (1988), "Il suffit d’un mauvais jour pour transformer l’homme le plus sain d’esprit en fou." Ainsi, le Joker demeure une figure fascinante qui transcende le simple divertissement pour offrir une réflexion sur notre propre humanité.

source : Diario Córdoba – Vuelve el Joker, el villano más cautivador, sin la furia nihilista que hizo de él un taquillazo

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