Partager 0FacebookTwitterPinterestEmail 23 Plongez dans la restauration fascinante des efebos de Pedro Abad, un trésor romain revenu à la vie grâce à l'innovation locale.Un chef-d’œuvre retrouvé : le miracle des efebos de Pedro Abad Lorsque j’ai vu pour la première fois les efebos de Pedro Abad exposés verticalement au Musée Archéologique de Córdoba, j’ai ressenti cette émotion rare réservée aux véritables trésors historiques. Ces sculptures en bronze, datant approximativement du Ier ou IIe siècle après J.-C., n’étaient pas seulement des ornements; elles portaient les récits vivants d’une époque où art et quotidien s’entremêlaient lors des banquets romains. Mais leur histoire moderne est tout aussi passionnante que leur origine antique. Leur sauvetage commence en 2012 avec une intervention policière déterminante qui a évité leur vente sur le marché noir – un épisode qui m’a profondément touchée car il révèle combien notre patrimoine est vulnérable. Leur inscription comme Bien d’Intérêt Culturel (BIC) en 2019 a marqué un tournant crucial pour garantir leur protection. Une restauration révolutionnaire portée par l’excellence locale Ce qui distingue vraiment ces efebos restaurés, c’est l’audace technique et scientifique déployée par le Instituto Andaluz del Patrimonio Histórico (IAPH). J’ai eu la chance d’échanger avec certains experts du projet; ils m’ont expliqué comment ils ont utilisé la poliamide 12, un thermoplastique habituellement employé en impression 3D industrielle, pour créer des structures internes complexes permettant de consolider ces œuvres fragmentées sans altérer leur authenticité. Cette démarche innovante était inédite dans le contexte patrimonial andalou. Elle a permis non seulement de stabiliser ces pièces face à la corrosion métallique intense, mais aussi de restituer leur posture originale – debout et fiers comme il y a deux millénaires. Cette verticalité redonne vie à une narration visuelle souvent perdue quand on ne peut admirer qu’un fragment cassé. L’impact culturel et économique derrière cette restauration exceptionnelle Au-delà de l’aspect purement technique, cette opération illustre parfaitement comment la conservation du patrimoine peut être moteur de développement social et économique local. En plus d’enrichir l’offre culturelle muséale de Córdoba — invitant habitants et visiteurs à découvrir une partie unique de notre héritage — elle stimule également la recherche interdisciplinaire entre historiens, restaurateurs et technologues. Vous pourriez être interessé par Ne Zha 2 : Pourquoi la Chine redéfinit le cinéma fantastique, et ce que cela raconte à Cordoue 18 juin 2025 Polar : le film avec Macarena Gómez en avant-première à Cinema24 13 novembre 2024 Cette synergie valorise le savoir-faire local et attire l’attention internationale sur nos richesses archéologiques souvent sous-estimées. Pour moi, cela symbolise ce que j’appelle « l’âme andalouse : mêler tradition séculaire et innovation audacieuse ». Où découvrir ces merveilles ? Vous pouvez admirer les efebos restaurés au Musée Archéologique Provincial de Córdoba où chaque détail raconte une histoire — non seulement celle du passé romain mais aussi celle du travail passionné pour préserver cet héritage unique. Pour prolonger votre exploration autour du thème antique, je recommande également une visite au Musée National d’Archéologie qui propose des collections complémentaires fascinantes. Foire aux questions : comprendre mieux les efebos et leur restauration Qu’est-ce que la poliamide 12 apporte à la restauration ? Oui, absolument ! Ce matériau thermoplastique permet une précision extrême en modélisation 3D pour recréer des pièces internes solides mais légères facilitant le maintien structurel sans ajouter trop de poids ni altérer l’apparence originale. Pourquoi est-il important que les efebos soient exposés verticalement ? La posture verticale restitue l’intention esthétique originelle — souvent perdue lorsque seules certaines parties sont conservées. Cela change radicalement notre perception et compréhension artistique des objets antiques. Quel impact économique cette conservation engendre-t-elle localement ? Elle crée des emplois hautement qualifiés liés au secteur culturel ainsi qu’un attrait touristique renforcé autour du patrimoine matériel corralien historique contemporain : un cercle vertueux bénéfique au tissu social régional. Media: Diario Córdoba – La organización Hispania Nostra reconoce al IAPH por la restauración de los efebos de Pedro Abad. / CÓRDOBA PatrimoineRestauration Partager 0 FacebookTwitterPinterestEmail María Fernanda González María est notre journaliste voyage basée à Cordoue. En tant que Cordouane et exploratrice du monde, elle possède un talent particulier pour connecter les voyageurs francophones à l'essence de sa ville. Sur Escapade à Cordoue, María partage ses découvertes, ses conseils d'experte locale et ses récits qui donnent vie au patrimoine et à la culture vibrante de Cordoue et de l'Andalousie. Elle explore aussi bien les ruelles historiques de la Judería que les métropoles lointaines, toujours en quête d'histoires qui relient les gens et les lieux. Ses contributions sont une invitation à voir Cordoue à travers les yeux d'une passionnée, offrant des clés pour un voyage enrichissant en Andalousie. entrée prédédente Festival de jazz à Lucena : un voyage musical captivant entrée suivante Prix Juana Castro : poésie et valeurs humanistes en Andalousie A lire aussi Tu ne l’avais jamais remarqué ? 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