Partager 0FacebookTwitterPinterestEmail 117 Une saison lyrique et de concerts brillante au Maestranza Il y a peut-être que l’on pourrait remonter jusqu’à la saison 2008/09, avec Pedro Halffter, pour trouver une saison lyrique et de concerts aussi brillante et puissante que celle qui a été présentée au Maestranza, et je dirais même que cette dernière surpasse clairement celle-là. À l’époque, les travaux d’agrandissement du colisée venaient d’être achevés et c’était une période de vaches grasses. Bientôt la crise nous frapperait et le théâtre sombrerait petit à petit dans l’insignifiance. Il y a cinq ans, Javier Menéndez est arrivé et il a fallu qu’il affronte la pandémie. Déjà l’année en cours, son projet a commencé à décoller, mais c’est maintenant que la proposition s’avère véritablement excitante. La soprano Anna Netrebko fait ses débuts à Séville La soprano russe Anna Netrebko, véritable star de la scène internationale, fait ses débuts à Séville cette saison, au Maestranza. Une grande nouvelle pour les amateurs d’opéra de la capitale andalouse, qui seront ravis d’assister à sa performance. Mais Anna Netrebko n’est pas la seule grande voix féminine à être présente cette saison au Maestranza, puisque plusieurs autres chanteuses de renom viendront se produire sur les planches, tant en tant que personnages que comme interprètes, dans un répertoire qui met à l’honneur les femmes et les personnages féminins: Sondra Radvanovsky, Elīna Garanča, Yuja Wang, Martha Argerich, entre autres. Une saison axée sur le mythe et les figures féminines Pour les 150 ans depuis la première de Carmen de Bizet (mars 1875), Menéndez et son équipe ont conçu une saison axée sur le mythe et les figures féminines, qui seront présentes sur scène non seulement en tant que personnages (Turandot, Ariadna, Ifigenia, María Padilla, Cendrillon, Carmen elle-même), mais aussi en tant qu’interprètes. Cette saison sera également marquée par la présence de grands noms du chant lyrique, tels que Sondra Radvanovsky, Elīna Garanča, Yuja Wang, ou encore Martha Argerich. Du grand répertoire et des nouveautés Du côté du répertoire lyrique, la saison au Maestranza apporte de bonnes nouvelles : deux titres extraordinaires et très populaires, Turandot et Carmen, en ouverture et en clôture, et entre les deux, deux oeuvres qui suscitent beaucoup d’intérêt : Ariadna en Naxos de Strauss, jamais présentée au théâtre, et Ifigenia en Tauride de Gluck, un compositeur jamais représenté en version scénique au Maestranza (l’OBS a donné une version de concert d’Orphée et Eurydice il y a quelques années). Cette saison offrira également des versions de concert de Lach batteuse de Johann Strauss par Marc Minkowski et ses Musiciens du Louvre, ainsi que de María Padilla, un opéra de Donizetti de 1841 aux accents sévillans. Une programmation complète avec des récitals et de la danse La saison lyrique sera également marquée par la présence de nombreux récitals, dont celui de la soprano Anna Netrebko, ainsi que celui de Sondra Radvanovsky et Piotr Beczala, mais aussi de concerts de Maria Monzó et Ismael Jordi. Mais la saison au Maestranza ne se limite pas à l’opéra, puisqu’elle proposera également des événements de musique de chambre, de danse et de ballet, d’autres concerts et spectacles mettant en avant des artistes de renom. Vous pourriez être interessé par Festival du Tambour des Juifs de Baena désormais classé au patrimoine culturel 4 mars 2024 Gagnants du concours ‘Tiktokea avec Romero de Torres’ dévoilés 5 décembre 2024 De grands noms et de grandes formations au Maestranza Le Maestranza reçoit également des noms prestigieux dans le cadre du cycle Gran Selección, tels que la Philharmonia avec Javier Perianes en soliste, ou la célèbre Orchestre de Gewandhaus de Leipzig. Côté piano, la présence de la pianiste Martha Argerich pour la première fois à Séville à l’âge de 83 ans et du prodige Daniil Trifonov font également partie des temps forts de cette saison. En résumé, la saison au Maestranza s’annonce passionnante et riche en artistes et en répertoire, pour le plus grand bonheur des habitués et des amoureux de l’opéra et de la musique classique. Il ne reste plus qu’à espérer que le public sera au rendez-vous et que de nouveaux sponsors pourront répondre à l’appel du théâtre. source : El Día de Córdoba – Un salto adelante de quince años Partager 0 FacebookTwitterPinterestEmail María Fernanda González María est notre journaliste voyage basée à Cordoue. En tant que Cordouane et exploratrice du monde, elle possède un talent particulier pour connecter les voyageurs francophones à l'essence de sa ville. Sur Escapade à Cordoue, María partage ses découvertes, ses conseils d'experte locale et ses récits qui donnent vie au patrimoine et à la culture vibrante de Cordoue et de l'Andalousie. Elle explore aussi bien les ruelles historiques de la Judería que les métropoles lointaines, toujours en quête d'histoires qui relient les gens et les lieux. Ses contributions sont une invitation à voir Cordoue à travers les yeux d'une passionnée, offrant des clés pour un voyage enrichissant en Andalousie. entrée prédédente Amélioration pour le référencement : Les bases de béton pour les stands de la foire de Córdoba avec installations électriques et sanitaires fixées. entrée suivante Tumbas voisines par le réalisateur cordobés José Antonio Gutiérrez, primé à la Muestra de Cine de Palencia. A lire aussi Tu ne l’avais jamais remarqué ? 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