Protestation des irrigants contre le canon de La Breña et El Arenoso

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Les agriculteurs andalous s'opposent à l'augmentation des tarifs d'eau en 2025, jugée injuste. Ils réclament des infrastructures hydrauliques pour leur viabilité.

La colère des agriculteurs face aux hausses de tarifs

La Fédération des Irrigants d’Andalousie (Feragua) a récemment exprimé son mécontentement. En effet, son président, José Manuel Cepeda, a appelé à une mobilisation fiscale. Cette réaction fait suite à l’annonce d’une augmentation importante des tarifs pour 2025 concernant les retenues d’eau de Breña II et El Arenoso. Selon Cepeda, cette hausse est jugée démesurée et injustifiée.

D’après ses déclarations, le montant total que l’État souhaite percevoir s’élève à 17 millions d’euros. Ce chiffre semble démesuré par rapport aux 70 hectomètres cubes d’eau fournis ces dernières années. Ainsi, le coût proposé par mètre cube atteint 0,25 euros, un tarif que Cepeda qualifie de "sablazo". De plus, cette situation soulève des inquiétudes quant à la viabilité financière des exploitations agricoles.

Un passé préoccupant

Au fil des années, la situation s’est détériorée. Le coût du canon a triplé en dix ans, alors que les coûts réels n’ont pas connu une telle inflation. Feragua a tenté de faire entendre sa voix en présentant des objections à ce nouveau tarif. Cependant, aucune réponse n’a été reçue jusqu’à présent.

Les agriculteurs se sentent lésés par cette décision. Ils estiment que la gestion de ces retenues ne devrait pas entraîner un coût supplémentaire sous forme de TVA. Étant donné qu’Acues est une entreprise publique, ils pensent que le gouvernement ne devrait pas appliquer ce type de taxe sur les services fournis.

Appel à l’action pour les infrastructures

En plus de contester ces hausses tarifaires, Cepeda a également insisté sur la nécessité d’avancer dans les projets d’infrastructures hydrauliques en Andalousie. Actuellement, dix projets sont en attente et devraient être réalisés selon le Plan Hydrologique établi par l’État. Ces infrastructures sont essentielles pour prévenir des situations catastrophiques comme celles observées à Valence.

De plus, Cepeda met en lumière le lien entre l’absence de ces travaux et l’impact des politiques environnementales actuelles. Il estime que cette surcharge écologique entrave la mise en place nécessaire des infrastructures hydrauliques qui pourraient garantir une gestion optimale de l’eau.

En conclusion, les agriculteurs andalous se trouvent dans une position délicate face à ces augmentations fiscales et à l’absence d’avancées sur les projets hydrauliques nécessaires. Ils espèrent que leur appel sera entendu et que des solutions seront rapidement mises en œuvre pour protéger leurs intérêts économiques et environnementaux.

Media: Diario Córdoba – José Manuel Cepeda y Pedro Parias, durante su comparecencia. / R.V.

Source: Diario Córdoba – Los regantes anuncian un plante fiscal para protestar por el canon de La Breña y El Arenoso