Une nouvelle aventure épique pour le Prince
Si vous êtes un joueur passionné, vous connaissez sûrement la saga de jeux vidéo Prince of Persia, qui a accompagné et émerveillé plusieurs générations de joueurs. Avec la sortie d’une nouvelle version de ce titre emblématique, c’est à la fois la joie et le scepticisme qui s’installent : la nouvelle version va-t-elle être à la hauteur de l’excellence et de la magie de ses prédécesseurs ? Après avoir passé plus de trente heures sur Prince of Persia : The Lost Crown, je peux vous assurer qu’il a surpassé toutes les attentes, malgré les réserves générées par son choix de s’aventurer dans le genre metroidvania, qui peut en rebuter certains par sa difficulté endiablée.
Prince of Persia: The Lost Crown
Genre : Action
Date de sortie : 18 janvier
Développeur : Ubisoft Montpellier
Plateformes : PC, PS5, PS4, Switch, Xbox One et Xbox Series
Langue : Français
Prix : 50€
Les développeurs d’Ubisoft Montpellier ont relevé le défi avec brio et ont réussi à adapter ce genre pour nous offrir un jeu d’action et de plateformes en 2D (et modélisé en 3D) qui nous captive dès les premiers instants grâce à un visuel à la fois personnel et réaliste avec des personnages au style cartoon, similaire à celui de la saga Borderlands, qui se mêlent à des environnements colorés et riches en détails qui invitent à l’exploration.
Les boss sont grands, puissants et redoutables.
Cette fois-ci, nous incarnons Sargon, un jeune combattant faisant partie d’un groupe d’élite du Prince. Il se retrouve confronté à une multitude de défis dans le Mont Qaf, un monde imaginaire inspiré de la mythologie perse, afin de sauver le Prince, enlevé pour rétablir l’équilibre du monde. Une histoire qui comporte son lot de rebondissements et qui s’accorde parfaitement avec la carte du jeu, mêlant différents biomes (égouts, forêts, catacombes, palais, etc) peuplés d’ennemis dangereux. Pour les vaincre, comme dans tout jeu d’action, Sargon dispose de plusieurs armes, pouvoirs et mouvements, ainsi que de nombreux amulettes qui, combinés avec intelligence, permettent de créer différentes façons de jouer et d’affronter les boss de chaque biome ainsi que d’autres qui protègent de grands trésors. L’équipe peut être améliorée ou achetée dans le refuge, ce qui nous incite à poursuivre la quête. L’un des points positifs de The Lost Crown est que le jeu est si rapide et polyvalent qu’il est très amusant d’explorer tous les coins de la carte tout en résolvant des casse-têtes, en découvrant de nombreux secrets et en accomplissant également des missions secondaires proposées par différents personnages répartis dans le Mont Qaf, peuplé de personnages singuliers et d’arbres particuliers où vous pouvez sauvegarder la progression.
Des sauts impossibles et une précision millimétrique : les plateformes sont très bien pensées.
Le doublage en français est remarquable et la bande-son, typique du jeu, nous encouragera à continuer à affronter encore et encore le boss. Mais le meilleur, c’est que tout est si frénétique que si vous mourrez, la seconde d’après, vous vous retrouverez de nouveau face à lui, sans longues marches ou attentes comme dans d’autres jeux de type metroidvania où se perdre et, surtout, perdre du temps est très courant. Pour cela, le jeu propose plusieurs niveaux de difficulté et deux modes de jeu : guidé avec des indices visuels sur la carte pour savoir où aller, et le mode traditionnel sans aucune aide. Je recommande vivement le premier car il facilite l’exploration sans altérer l’expérience et évite les pics de frustration inutiles. En tout cas, le jeu offre des défis importants et ne sera pas une promenade de santé. En plus des boss mentionnés, chacun avec ses propres schémas d’attaque et caractéristiques intrinsèques qui nous font parfois changer la façon de jouer, des énigmes et des puzzles nécessitent une précision millimétrique aux commandes et de grandes quantités d’imagination pour utiliser judicieusement les pouvoirs de Sargon, indispensables pour avancer dans l’aventure.
Les combats sont amusants et le déploiement visuel, superbe.
En ce qui concerne les performances, le jeu fonctionne en 4K et à 120 ips sur PS5, plateforme sur laquelle nous avons pu jouer en avant-première, et la sensation de fluidité est un régal. Sur Switch, PS4, Xbox One et Xbox Series S, il tourne à 60 ips et à différentes résolutions et sur Series X et PC à 120 ips également. Conclusion J’ai été fasciné par l’expérience vécue avec ce Prince of Persia, et il est difficile de lui trouver un défaut. Il magnifie le temps du joueur et minimise comme personne les aspérités intrinsèques du genre metroidvania, ce qui en fait un jeu à recommander si vous aimez les jeux vidéo. Sa capacité à rendre aussi digeste une proposition avec des combats et des défis difficiles et à vous convaincre de ne pas abandonner est digne d’éloges. Là où d’autres metroidvania ont échoué à cause de ma patience, finissant par être oubliés au fin fond du disque dur, Prince of Persia : The Lost Crown a su me captiver dès le premier instant et me permettre, sans cadeau, de relever les défis qu’il présente. Un titre addictif, frénétique, amusant et très dynamique qui se caractérise par son visuel et combine comme personne les caractéristiques et éléments vus dans d’autres grands du genre tels que Hollow Knight ou Blasphemous. Sans aucun doute, il est devenu, grâce à ses propres mérites, la première grande surprise de cette année 2024 qui vient de commencer. Rendez-vous jeudi prochain, le 18, pour découvrir le Prince. Tel quel. Nous avons pu tester Prince of Persia : The Lost Crown grâce à une clé pour PS5 fournie par Ubisoft Espagne.
