Premios Platino : le cinéma qui bat au rythme de l’âme ibérique

La actriz Carolina Yuste posa a su llegada a la entrega de los Premios Platino, este domingo en IFEMA, en Madrid. EFE/ Daniel González / Daniel González / EFE

Mes Premios Platino ? Une soirée qui célèbre le cinéma ibéro-américain, ce pont culturel si cher à nous ici en Andalousie. Un vrai régal pour l'âme !

Le Cœur Battant de l’Ibéro-Amérique à Madrid

Ah, les Premios Platino ! Chaque année, c’est un événement que je ne manquerais pour rien au monde, même si je le suis depuis ma chère Cordoue. C’est plus qu’une simple remise de récompenses ; c’est une formidable célébration du cinéma et des séries qui font vibrer toute l’Ibéro-Amérique, un pont culturel vivant entre nos deux continents.

Cette année, Madrid a de nouveau accueilli la XIIe édition au Palais Municipal d’Ifema, et l’énergie qui s’en dégageait, même à distance, était palpable. On y retrouve cette effervescence que j’aime tant ici en Espagne, mais enrichie par la diversité des accents, des histoires, des regards venus de l’autre côté de l’Atlantique. Sur le tapis rouge, on croisait des cinéastes renommés, des acteurs de séries à succès, et même quelques visages moins attendus comme des influenceurs – un mélange qui montre comment la culture populaire embrasse désormais toutes les formes d’expression.

Ce qui m’a frappé, c’est cette sensation de famille ibéro-américaine. Les conversations, les blagues, les accolades… C’est le même esprit chaleureux que l’on retrouve dans les rues de Cordoue, où les histoires se partagent autour d’un verre. Les Premios Platino officialisent cette connexion profonde, cette parenté culturelle qui se vit au quotidien ici. C’est un rappel puissant que, malgré la distance géographique, nos âmes parlent la même langue cinématographique.

Les Histoires qui Résonnent en Nous

Ce qui rend les Premios Platino si pertinents, c’est qu’ils mettent en lumière des œuvres qui parlent de nous, de nos réalités, de nos rêves et de nos démons. Prenez par exemple ‘Aún estoy aquí’ de Walter Salles, grand gagnant de la soirée avec trois prix majeurs, dont celui du Meilleur Film de Fiction et de la Meilleure Interprétation Féminine pour Fernanda Torres. Ce drame politique brésilien, avec sa profondeur et sa sensibilité, aborde des thèmes universels tout en étant ancré dans son contexte spécifique. Il nous rappelle l’importance de la mémoire et de la résistance, des sujets qui trouvent un écho particulier dans l’histoire complexe de nos pays.

De l’autre côté, l’adaptation de ‘Cien años de soledad’ a dominé la catégorie séries, emportant trois trophées, dont ceux de Meilleure Minisérie et Meilleurs Acteurs. Voir l’œuvre monumentale de García Márquez prendre vie à l’écran et être ainsi célébrée est incroyablement touchant. C’est le réalisme magique, cette façon si particulière de raconter le monde, qui est ici récompensé. Ces histoires, qu’elles viennent de la Colombie de Márquez ou du Brésil de Salles, nourrissent notre imaginaire et renforcent ce sentiment d’appartenance à une communauté culturelle qui transcende les frontières nationales.

On a aussi vu l’Espagne briller avec des films comme ‘Buscando a Coque’ pour la comédie ou ‘La Infiltrada’ pour le scénario et le montage. ‘Mariposas negras’ a été sacré Meilleur Film d’Animation, montrant la diversité des genres explorés. Ces récompenses ne sont pas juste des statuettes ; elles sont des reconnaissances de la qualité, de l’audace et de la pertinence des récits que l’Ibéro-Amérique a à offrir au monde en 2025. Elles prouvent que nos histoires méritent d’être vues, entendues et célébrées.

Eva Longoria : Une Âme entre Deux Mondes

L’un des moments les plus émouvants de la soirée fut sans doute la remise du Platino d’Honneur à Eva Longoria. Son discours, empreint d’une sincérité désarmante, a parfaitement incarné ce pont culturel que les prix célèbrent. Quand elle dit se sentir

Media: Diario Córdoba – La actriz Carolina Yuste posa a su llegada a la entrega de los Premios Platino, este domingo en IFEMA, en Madrid. EFE/ Daniel González / Daniel González / EFE

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