4 TL;DR🎧 Un DJ viral et un chanteur culte, la même nuit à Pozoblanco🌌 Beats urbains, poésie pop… et un détour par la dehesa et les étoiles💸 Bons plans billets, trajets et spots locaux pour vivre ça comme un localTu savais que Pozoblanco réunissait Alvama Ice et Manolo García le même soir? Entre beats urbains et poésie pop, je t’explique pourquoi cette affiche mixe les publics… et comment en profiter comme un local.Est-ce que tu savais que Pozoblanco pouvait faire ça un vendredi soir ? Oui: le même 8 novembre, la Caseta Municipal vibrera avec Alvama Ice, pendant que le Teatro El Silo accueillera Manolo García. Deux scènes, deux humeurs, une seule ville des Pedroches qui assume sa double identité: rurale et hyper actuelle. Comme chroniqueur culturel installé à Córdoba depuis des années, j’ai vu Pozoblanco grandir. La dernière fois que j’ai couvert un concert à El Silo, un régisseur m’a glissé: ici, on peut passer de la copla à l’électro sans rougir. Ce soir-là va le prouver. Alvama Ice arrive porté par un été en feu: Arenal Sound, centaines de milliers de festivaliers, et une trajectoire boostée pendant la pandémie grâce à ses lives à la maison devenus viraux. Depuis, ses mashups hip hop, trap et reggaeton tournent en boucle, et sa tournée 2024 l’a mené jusqu’aux États-Unis. À quelques rues, Manolo García (la voix qui a façonné une génération entière) rappellera que la grande chanson espagnole n’a pas d’âge. Deux chemins qui se croisent: c’est tout l’esprit de Pozoblanco. Pourquoi cette double affiche compte vraiment pour la province de Córdoba Ce n’est pas juste un «gros DJ» et un «grand nom» le même jour. C’est une stratégie culturelle: ouvrir la ville à tous les publics. Les Pedroches ont souvent été caricaturés comme l’arrière-pays calme de la province. Or, programmer Alvama Ice, représentant de la scène urbaine européenne, à côté d’un monument de la chanson, c’est dire: on peut danser la nuit et fredonner le matin. Côté politique culturelle, c’est intelligent: la Caseta Municipal attire la jeunesse (et les curieux), El Silo fidélise les mélomanes qui aiment les belles salles. Ensemble, ils tissent un pont entre générations et raisons de venir. N’oublions pas: Pozoblanco n’est qu’à environ 1h30 de Córdoba en voiture. Pour une ville moyenne, accueillir ce type d’événement, avec en plus les sets de BARCE, Romey et Javi Rodríguez, c’est se positionner sur la carte andalouse des rendez-vous à ne pas rater. Et ce n’est pas un feu de paille: la scène locale s’est aguerrie, des promos solides accompagnent désormais les programmations. Deux ambiances, un même souffle: à quoi t’attendre, exactement ? Alvama Ice à la Caseta Municipal: énergie frontale, transitions éclair, mashups léchés entre hip hop, trap et reggaeton. On ne vient pas pour contempler mais pour participer: refrains scandés, drops taillés pour la danse, interaction permanente. Sa patte vient de la nuit madrilène (il a fait ses armes en résidence), mais son instinct de show s’est affûté en ligne, quand il mixait en direct depuis son salon. Manolo García à El Silo: la chaleur d’une poésie pop impeccable, un public multigénérationnel qui connaît les paroles, et une salle avec une acoustique que j’adore – j’y ai entendu des guitares sonner comme à la radio, mais en mieux, avec ce grain vivant que seule une vraie scène donne. L’astuce de local? Commence par le concert à El Silo (les spectacles y démarrent en général plus tôt), puis glisse vers la Caseta pour la partie nocturne. Les sessions urbaines s’étirent souvent jusqu’au cœur de la nuit. Ce roulement naturel te permet de goûter aux deux sans courir un marathon. 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Suis les annonces officielles la semaine précédente: les organisateurs publient souvent les grilles horaires et les accès rapides. Et n’oublie pas: hydratation, couches légères (les nuits de novembre dans les Pedroches peuvent surprendre), et baskets confortables. Bonus de local: Los Pedroches à table… et tête en l’air Ce qui rend Pozoblanco unique, ce n’est pas seulement la musique. Le territoire des Pedroches est l’une des grandes dehesas d’Espagne, patrie d’un jambon ibérique d’appellation protégée. Avant le concert, réserve une table pour des tapas de cecina, fromages locaux et un salmorejo bien andalou. Après la Caseta, un chocolat chaud et des churros, et tu dors comme un roi. Tu restes le week-end? Va voir la campagne: ciel noir sublime, idéal pour l’observation des étoiles. Quelques miradors autour de la dehesa offrent une voûte céleste à faire pâlir ton appli météo. Et le lendemain, balade tranquille dans les rues blanches, avec un café con leche serré, cette petite parenthèse qui te réconcilie avec le monde. Ce que cette nuit dit de nous (et pourquoi j’y crois) Je l’ai souvent écrit: la force culturelle de la province de Córdoba tient à sa capacité à faire dialoguer héritage et présent. Mettre côte à côte la plume de Manolo García et le beat d’Alvama Ice, c’est refuser les cloisons. C’est admettre qu’on peut vibrer au même tempo, même si l’on n’entend pas la musique de la même façon. Pozoblanco se donne ici un rôle pilote: montrer qu’un bourg des Pedroches peut rivaliser en idées avec les grandes capitales. Si tu aimes la musique, c’est un rendez-vous à vivre. Si tu aimes comprendre une région, c’est une leçon à garder. Questions Fréquentes Comment acheter des billets au meilleur prix pour Pozoblanco le 8 novembre ? Prends-les dès l’ouverture: la première vague est à 15 euros, puis 20, et 25 en caisse. Abonne-toi aux pages officielles de l’événement pour capter le lien promo et les annonces d’horaires. Comment aller à Pozoblanco depuis Córdoba sans voiture ? Le bus diurne est possible, mais les retours de nuit sont compliqués. Le plan tranquille: une nuit sur place en petit hôtel ou maison rurale. Tu profites du concert jusqu’au bout, sans course contre la montre. À quoi ressemble un set d’Alvama Ice en live ? Énergique, participatif, calibré pour danser: hip hop, trap, reggaeton et mashups qui enchaînent vite. Son expérience en ligne a affûté son sens du rythme et l’interaction avec le public. Où manger avant ou après les concerts à Pozoblanco ? Cherche les bars à tapas autour du centre pour goûter le jambon ibérique local et des fromages des Pedroches. Après la Caseta, les chocolaterías encore ouvertes sont parfaites pour atterrir en douceur. Photo by Tirth Jivani on Unsplash Concertévénementfête de la musique 0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail María Fernanda González María est notre journaliste voyage basée à Cordoue. En tant que Cordouane et exploratrice du monde, elle possède un talent particulier pour connecter les voyageurs francophones à l'essence de sa ville. Sur Escapade à Cordoue, María partage ses découvertes, ses conseils d'experte locale et ses récits qui donnent vie au patrimoine et à la culture vibrante de Cordoue et de l'Andalousie. Elle explore aussi bien les ruelles historiques de la Judería que les métropoles lointaines, toujours en quête d'histoires qui relient les gens et les lieux. Ses contributions sont une invitation à voir Cordoue à travers les yeux d'une passionnée, offrant des clés pour un voyage enrichissant en Andalousie. entrée prédédente À Córdoba, mon détour par le hangar “Eiffel” que peu visitent A lire aussi À Córdoba, mon détour par le hangar “Eiffel”... 1 septembre 2025 Inattendu à Córdoba: Manu Sánchez revient à Cabra,... 1 septembre 2025 À Córdoba, Benamejí en compás: ma nuit au... 31 août 2025 Córdoba flamenco: mes lieux vrais où sentir le... 31 août 2025 Córdoba, Filmoteca: mes secrets pour vivre la rentrée... 30 août 2025 Córdoba, et si une série galicienne réveillait nos... 29 août 2025 Córdoba en Lego: la rentrée comme un local…... 28 août 2025 Córdoba, chirigota del Canijo: la halte immanquable avant... 28 août 2025 Montoro, agenda culturel: mes secrets pour vibrer au... 28 août 2025 Córdoba, cinéma et désir : où sentir l’empreinte... 27 août 2025