Pourquoi les garçons à Córdoba s’illustrent en danse

1

Tu sais quoi ? À Córdoba, de plus en plus de garçons se lancent dans la danse et brisent les stéréotypes ! Un vrai coup de cœur !

L’éveil des jeunes danseurs à Córdoba

À Córdoba, un phénomène captivant émerge : la danse, autrefois considérée comme une activité exclusivement féminine, attire de plus en plus de garçons. Parmi eux, Álvaro Arcos et Samuel Guerra sont des exemples frappants. Dès leur jeune âge, ils ont découvert cette passion débordante qui les pousse à transcender les jugements sociétaux. « Si je ne peux pas danser, une partie de moi est morte », déclare Álvaro avec ferveur. Ces jeunes affirment haut et fort que la danse n’est pas seulement pour les filles ou pour certains clichés souvent véhiculés.

Samuel partage cette conviction : « J’ai toujours voulu danser. Peu importe ce que disent les autres, le flamenco est ma vie ! » Leur histoire rappelle celle du célèbre personnage du film Billy Elliot. Leurs parcours font écho aux luttes contemporaines contre la stigmatisation dans le monde de l’art.

La lutte contre les stéréotypes

Dans une société où l’on attend souvent des jeunes hommes qu’ils pratiquent des sports masculins traditionnels comme le football ou le basket-ball, ces garçons bravent tous ces préjugés. Nacho raconte : « À l’école primaire, on m’appelait “gay” juste parce que j’aimais danser. Mais je ne me suis jamais laissé abattre par cela ». Avec le soutien indéfectible de leurs familles — leurs parents leur inculquant l’importance d’être eux-mêmes — ces adolescents trouvent refuge et liberté sur scène.

La résilience qu’ils démontrent face à l’adversité est fascinante. Les parents tels qu’Ignacio et Elisa prennent position : « Il faut encourager nos enfants à poursuivre leurs passions sans avoir peur des opinions extérieures ». Ce message résonne profondément dans la communauté artistique locale.

Sacrifice et détermination

Cependant, poursuivre cette passion demande également un certain niveau d’engagement quotidien intense ; ainsi, ils jonglent entre école et cours intensifs au Conservatoire de Danse Luis del Río qui requièrent jusqu’à 15 heures par semaine d’entraînement rigoureux. Julio Calatrava souligne : « La discipline que cela exige nous prépare non seulement au ballet mais aussi à la vie ». Malgré leur emploi du temps chargé — entre devoirs scolaires et répétitions — leur enthousiasme demeure intact.

Les parents témoignent également que cet engagement va au-delà de la simple pratique artistique ; il enseigne aussi des valeurs cruciales telles que l’autodiscipline et l’organisation du temps. Cela forge chez ces jeunes talents une identité forte basée sur la passion plutôt que sur les attentes sociales limitées.

La voix des générations futures

Pour assurer un avenir radieux à ces arts dynamiques dans notre culture andalouse si riche, il devient primordial d’encourager encore davantage ces vocations artistiques parmi les garçons en particulier. Samuel plaide ainsi : « Ne laissez pas vos craintes vous retenir ! La danse est ouverte à tous ceux qui aiment bouger », ajoutant son espoir d’un avenir où la danse sera complètement égalitaire entre genres.

D’après le Conservatoire lui-même , il y a une tendance préoccupante vers une baisse continue du nombre masculin dans ses classes (7% aujourd’hui), soulignant l’importance vitale d’interventions ciblées pour inverser cette tendance.

Souvent citée, Lola Pérez exprime bien ce besoin pressant pour chaque enfant cherchant sa voie artistique : "Il est crucial que chaque parent ouvre son esprit aux possibilités offertes par l’art", tout en encourageant nos fils non seulement à apprendre mais aussi à apprécier toutes formes d’expression culturelle.

Media: Diario Córdoba – A. J. González

Source: Diario Córdoba – Los ‘Billy Elliot’ de Córdoba: bailar también es cosa de chicos