Pourquoi les biscuits industriels nous rendent-ils accros ? Ma plongée au cœur du piège sucré

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Découvre pourquoi tu ne peux pas t’arrêter de manger des biscuits industriels et comment l’industrie joue sur nos hormones – c’est bluffant, crois-moi !

Entre deux verres de Chianti : comment j’ai craqué (et compris) le piège des biscuits industriels

Avant de savourer un verre de vin nature en Toscane, j’ai moi-même déjà succombé à la tentation d’un paquet de biscuits industriels lors d’un long trajet en train. On pense goûter « juste un » pour la route, puis la main y retourne sans même qu’on s’en rende compte… Mais pourquoi donc ce genre de produits nous fait-il perdre tout repère ?

Le secret chimique derrière l’addiction

Je me suis plongée dans la question comme on plonge le nez dans un verre bien corsé : avec curiosité et franchise. Le Dr Jimmy Mohamed explique justement que ces biscuits « perturbent l’hormone de la satiété ». Ce n’est pas qu’une histoire de gourmandise ou de manque de volonté : c’est aussi une bataille hormonale. Quand tu manges un cookie industriel (8 g de sucre chacun !), ton cerveau ne reçoit pas le signal d’arrêt comme il le ferait avec des aliments bruts ou même avec… du sucre pur. Incroyable, non ?

Les industriels ajoutent des ingrédients — sirop de glucose-fructose, graisses hydrogénées, émulsifiants — qui modifient la texture, la saveur et la sensation en bouche. Résultat : tu ressens moins rapidement le « trop plein » ou l’écœurement naturel qu’apporterait un aliment simple.

À titre personnel, lors d’une dégustation comparative entre un sablé artisanal et son équivalent industriel, impossible pour moi d’arrêter le paquet industriel alors que deux sablés maison suffisaient amplement à mon plaisir.

De l’aliment au “produit” : quand la nature perd son âme

Là où ça devient fascinant (et inquiétant), c’est que ces aliments ultra-transformés sont devenus omniprésents. Depuis mes voyages dans les vignes françaises aux tables californiennes, j’ai vu partout cette transition : on ne mange plus vraiment des aliments mais des produits issus d’une longue chaîne industrielle.

Regardez la liste d’ingrédients : plus elle s’allonge, plus vous êtes face à un aliment “dénaturé”. Les colorants ? Pour séduire l’œil. Les exhausteurs de goût ? Pour flatter nos papilles fatiguées. À force d’explorer les terroirs et leurs traditions culinaires, je mesure combien cette standardisation gomme notre rapport sensoriel authentique à la nourriture.

D’ailleurs, saviez-vous que certaines grandes maisons viticoles se battent aujourd’hui pour défendre leurs recettes ancestrales face à l’invasion du goût formaté ? Un parallèle saisissant entre le vin et l’alimentation moderne.

Microbiote bousculé et santé menacée : il n’y a pas que les calories qui comptent !

Au-delà du sucre et des kilos superflus – dont tout le monde parle – il y a un sujet dont on parle moins mais qui me passionne depuis mes rencontres avec des chercheurs en microbiologie alimentaire : le microbiote intestinal.

Ces gâteaux industriels chamboulent littéralement notre flore intestinale. En 2025, plusieurs études ont montré une association claire entre consommation régulière d’ultra-transformés et déséquilibres du microbiote (source incontournable : Inserm). Et quand ce fragile écosystème se dérègle ? C’est toute notre immunité qui trinque.

  • Surpoids,
  • Risques accrus de diabète type 2,
  • Troubles digestifs chroniques…

J’ai échangé à Bordeaux avec une nutritionniste passionnée qui m’a confié observer chez ses patients une amélioration spectaculaire dès qu’ils réduisent les produits transformés au profit du fait-maison. Même leur énergie changeait au fil des semaines !

Pourquoi est-ce si difficile de s’arrêter ? Ma propre expérience terrain

La différence majeure avec une tarte rustique maison ou un carré de chocolat noir dégusté sous une pergola italienne réside dans ce que les Anglo-Saxons appellent le « bliss point » — ce point parfait où sucre, gras et sel s’équilibrent pour déclencher une véritable euphorie sensorielle… jusqu’à rendre fou !

Les industriels connaissent cette formule mieux que personne. Dès qu’on ouvre le paquet — bruit du plastique qui crisse inclus — tout est conçu pour stimuler nos sens jusqu’à saturation du plaisir… mais jamais assez longtemps pour déclencher l’écœurement naturel.

Personnellement, c’est en visitant des familles vigneronnes italiennes que j’ai ressenti cette différence dans leur manière d’aborder la nourriture : rituels lents, mets simples mais gourmands préparés avec amour… On mange moins mais tellement mieux.

Que faire concrètement ? Conseils issus du vignoble… applicables à tous !

Je prône (et pratique) une alimentation joyeuse mais consciente. Voici mes astuces glanées au gré des rencontres gastronomiques :

  • Revenir aux produits bruts : fruits frais locaux (en saison), noix, pain complet artisanal ;
  • Lire vraiment les étiquettes – méfiez-vous des listes interminables ;
  • Cuisiner simplement – même si c’est rapide (un cake maison vaut mieux qu’un muffin industriel !) ;
  • Composer son plateau apéritif façon terroir plutôt qu’en achetant chips et crackers préparés ;
  • Écouter sa satiété, quitte à ranger le paquet avant d’avoir fini.

N’oublie pas : on ne diabolise rien ici — tout est question de fréquence et surtout de conscience.

Pour approfondir côté nutrition et santé publique, je recommande vivement ce guide officiel très bien documenté : Manger Bouger – Produits Ultra-transformés

Questions fréquentes

Est-ce grave si je mange parfois des biscuits industriels ?

Non ! L’important est la fréquence et la quantité. Si cela reste occasionnel et intégré dans une alimentation variée (beaucoup de produits bruts), il n’y a aucun souci pour ta santé.

Pourquoi mon cerveau réclame-t-il toujours « encore un » ?

Parce que les ingrédients ultra-transformés perturbent tes hormones régulatrices comme la leptine (satiété) et jouent sur ton circuit cérébral du plaisir – exactement comme certains vins peuvent te donner envie d’un deuxième verre par pure gourmandise !

Existe-t-il des alternatives gourmandes faciles à préparer ?

Bien sûr ! Un gâteau au yaourt maison, quelques fruits secs grillés ou même une compote poêlée minute remplacent avantageusement beaucoup de snacks industriels tout en restant délicieux.

Photo by Free Nomad on Unsplash

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