14 Une Cybertruck a perdu 35% de sa valeur en un an ! La promesse de Musk d'un actif qui se revalorise ne tient pas. Découvrez pourquoi.L’histoire d’une promesse qui rouille : la Cybertruck et sa dépréciation Ah, les voitures ! Vaste sujet, n’est-ce pas ? Surtout quand on parle de ces engins qui nous font rêver, ceux qui promettent la révolution. Et parmi eux, la Tesla Cybertruck a fait couler beaucoup d’encre. Avec son look sorti d’un film de science-fiction et les promesses audacieuses d’Elon Musk, elle a captivé l’imagination. Mais, comme souvent, la réalité finit par nous rattraper, n’est-ce pas ? Et pour certains propriétaires de cette drôle de bête, le réveil est un peu douloureux. Il y a quelques années, on nous vendait l’idée que posséder une Tesla, surtout avec certaines options, c’était investir dans un "actif qui se revalorise". Une idée séduisante, non ? Surtout dans un monde où la plupart des voitures perdent de leur valeur dès qu’elles sortent du concessionnaire. Pourtant, l’histoire récente d’une Cybertruck montre que cette promesse, pour le moins, ne tient pas la route. L’affaire est simple et parlante : un propriétaire de Cybertruck, une version "Foundation Series" payée près de 100 000 dollars, a voulu la revendre à Tesla. Après un peu plus d’un an et moins de 10 000 km au compteur, Tesla lui en a proposé 57 660 euros. Faites le calcul : c’est une perte de près de 35 % de sa valeur initiale en très peu de temps et avec un kilométrage ridicule. C’est loin, très loin de l’idée d’un actif qui prend de la valeur. Et ce n’est pas un cas isolé ; même des plateformes de revente offraient encore moins. Alors, qu’est-ce qui explique cette dépréciation si rapide ? C’est la question qui me taraude, moi qui vois la valeur du patrimoine se maintenir et même s’accroître ici à Cordoue, mais qui observe aussi l’évolution rapide de la technologie. Pourquoi une telle chute de valeur pour une voiture si unique ? Plusieurs facteurs semblent se conjuguer pour expliquer cette situation. D’abord, il y a la nature même des voitures électriques. Même si elles sont l’avenir, leur technologie évolue à une vitesse folle. Une batterie d’aujourd’hui sera peut-être moins performante que celle de demain, offrant moins d’autonomie, un critère crucial pour les acheteurs. C’est un peu comme un smartphone dernier cri : sa valeur baisse dès que le modèle suivant arrive sur le marché. Mais pour la Cybertruck, d’autres éléments viennent s’ajouter à l’équation, des éléments qui me rappellent que parfois, les promesses marketing ne résistent pas à l’épreuve du réel. Il y a les problèmes de fiabilité, par exemple. Un véhicule qui a déjà fait l’objet de plusieurs rappels, même avec peu de kilomètres, inspire moins confiance. On parle ici de panneaux de carrosserie qui se détachent en roulant, de soucis de freins, de logiciels… Autant de points qui, même s’ils sont corrigés, laissent une trace dans l’esprit des acheteurs potentiels et affectent la valeur perçue. Sans parler des promesses non tenues, comme sa capacité de remorquage ou sa supposée étanchéité. Ici, à Cordoue, où l’on valorise la solidité et la durabilité de nos bâtiments historiques, on comprend vite que la fiabilité est essentielle. Entre stock excédentaire et concurrence, la Cybertruck peine à trouver sa place Un autre élément majeur dans cette dépréciation est la loi de l’offre et de la demande. Tesla a produit bien plus de Cybertrucks que ce qu’elle n’a réussi à vendre. Des milliers d’unités s’accumulent sur les parkings de la marque. Quand il y a autant de véhicules neufs disponibles, pourquoi un acheteur paierait-il le prix fort pour un modèle d’occasion, même avec peu de kilomètres ? C’est une question de bon sens. Le marché est inondé, et cela pousse les prix vers le bas, y compris pour les modèles d’occasion. Vous pourriez être interessé par Koh-Lanta : Maxime, stratège de l’ombre ou maître du chaos ? Mes révélations inédites sur les dessous de son jeu millimétré ! 28 mai 2025 Festival de Cannes : actrice ou icône ? Adèle Exarchopoulos et l’art d’être soi sur la Croisette 21 mai 2025 Cette situation est exacerbée par l’arrivée de nouveaux concurrents sur le marché des véhicules électriques, et notamment des pick-ups électriques. D’autres marques proposent des modèles qui, s’ils n’ont pas le look radical de la Cybertruck, offrent peut-être une meilleure fiabilité ou des caractéristiques plus adaptées aux besoins réels des utilisateurs, le tout à des prix potentiellement plus compétitifs. La concurrence force l’innovation, mais elle peut aussi mettre en évidence les faiblesses des modèles existants. Et, avouons-le, le look si particulier de la Cybertruck ne plaît pas à tout le monde ; ce n’est pas comme la beauté intemporelle de la Mezquita-Cathédrale qui attire des visiteurs du monde entier ! Sa carrosserie en acier inoxydable, si résistante soit-elle, semble aussi très sensible aux taches, comme les fientes d’oiseaux, un détail qui, même mineur, s’ajoute à la liste des petits tracas. Le mythe de l’actif qui se revalorise : une leçon pour les acheteurs ? L’histoire de cette Cybertruck et de sa dépréciation rapide est une piqûre de rappel : dans le monde de l’automobile, et particulièrement avec les technologies qui évoluent vite comme l’électrique, la notion d’"actif qui se revalorise" est au mieux une exception, au pire un mythe. Acheter une voiture reste, dans l’immense majorité des cas, une dépense, un moyen de transport qui perd de sa valeur avec le temps et l’usage. C’est particulièrement vrai pour les véhicules de luxe ou très spécifiques, dont le marché est plus restreint. Cette expérience souligne l’importance de bien réfléchir avant un achat important. Au-delà du prix d’acquisition, il faut considérer les coûts à long terme : l’entretien, l’assurance, et bien sûr, la dépréciation. Si l’idée est de revendre le véhicule après peu de temps, mieux vaut être réaliste quant à la somme que l’on pourra en retirer. L’enthousiasme pour l’innovation et les promesses audacieuses est légitime, mais il ne doit pas faire oublier les réalités économiques du marché. Même ici, en Andalousie, où l’on aime les belles histoires, on sait que les contes de fées sont rares dans le monde des affaires ! L’achat d’un véhicule, surtout d’un modèle aussi atypique, doit avant tout répondre à un besoin réel et à une envie, en gardant en tête que la revente se fera probablement à un prix inférieur au coût initial. Questions fréquentes ### Est-ce que toutes les voitures électriques se déprécient aussi vite ? Les voitures électriques ont tendance à se déprécier plus rapidement que les modèles thermiques, en partie à cause de l’évolution rapide de la technologie des batteries et de l’autonomie. Cependant, le taux de dépréciation dépend beaucoup du modèle, de la marque, de la demande et de la fiabilité perçue. La situation de la Cybertruck semble exacerbée par son stock important et des problèmes spécifiques. ### Qu’est-ce que la "Foundation Series" de la Cybertruck ? La "Foundation Series" était une version de lancement de la Cybertruck, présentée comme une édition limitée. Elle incluait certains équipements ou options spécifiques par rapport aux modèles standard. Son prix était initialement plus élevé, ce qui rend la dépréciation constatée encore plus significative. ### Est-ce que Tesla propose toujours la reprise de Cybertrucks ? Oui, il semble que Tesla accepte désormais la reprise de Cybertrucks, alors qu’ils étaient apparemment réticents au début. Cependant, comme le montre l’exemple, les offres de reprise peuvent être bien en deçà du prix d’achat initial, même pour des véhicules peu utilisés. ### La dépréciation affecte-t-elle uniquement les voitures de luxe ? Non, la dépréciation affecte tous les véhicules. Cependant, elle peut être particulièrement marquée pour les modèles de luxe ou très spécifiques dont le marché de l’occasion est plus restreint ou qui sont sensibles aux modes. Les véhicules plus courants et recherchés sur le marché de l’occasion peuvent mieux maintenir leur valeur relative. Photo by Quentin Martinez on Unsplash dépréciationvoiture électrique 0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail María Fernanda González María est notre journaliste voyage basée à Cordoue. En tant que Cordouane et exploratrice du monde, elle possède un talent particulier pour connecter les voyageurs francophones à l'essence de sa ville. Sur Escapade à Cordoue, María partage ses découvertes, ses conseils d'experte locale et ses récits qui donnent vie au patrimoine et à la culture vibrante de Cordoue et de l'Andalousie. Elle explore aussi bien les ruelles historiques de la Judería que les métropoles lointaines, toujours en quête d'histoires qui relient les gens et les lieux. Ses contributions sont une invitation à voir Cordoue à travers les yeux d'une passionnée, offrant des clés pour un voyage enrichissant en Andalousie. entrée prédédente Le Prix Fernando Lara : 30 ans d’histoires et d’émotions littéraires, un lien unique avec l’Andalousie ! entrée suivante Un appel 5G depuis l’espace ? La Chine a fait l’impensable et ça change tout pour nous (et pour Starlink !) 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