Pocrid : Córdoba, audace et flamenco réinventés !

Rencontrez Pocrid, l'âme de Córdoba! Son secret? L'audace et la passion. Ses créations flamenco? Un hymne à la femme. Un vrai coup de cœur!

Ah, Andrew Pocrid, le nom qui fait vibrer Córdoba !

Le souffle de Córdoba sur les podiums : une histoire de passion

On m’avait prévenu : « Tu verras, Andrew Pocrid, c’est Córdoba incarnée ! ». Et comment vous dire ? C’est bien plus que ça. Imaginez un créateur que ses professeurs imaginaient cantonné aux robes de stars de cinéma… et qui prouve, collection après collection, que l’audace et l’intuition sont les meilleurs des guides. Son secret ? Croire en lui, envers et contre tout. C’est ce qui l’a mené là où il est aujourd’hui.

Présenter « Mayo » à Madrid, puis « Mayo Vol. II » dans un lieu emblématique de Córdoba, La Casa de Manolete Bistró ? Un coup de maître ! C’est affirmer son identité, ses racines, tout en embrassant le monde. Et c’est ça, Pocrid : un Cordouan qui respire la modernité. L’interview qui suit ? Une plongée dans son univers.

Flamenco et audace : le mariage selon Pocrid

Les flamencas Pocrid de cette année à El Arenal ? Préparez-vous. Des femmes « très Pocrid, très affranchies ». Des flamencas qui parlent le langage de la mode, ni plus ni moins. Pocrid n’a jamais ambitionné de se spécialiser dans la mode flamenca, c’est arrivé comme ça. Il s’est approprié le genre, l’a lié à la mode. Le résultat ? Quelque chose de très flamenco, mais résolument mode. Le noir et blanc, en hommage à l’aspect le plus puriste du flamenco, côtoie le rouge et le fuchsia. Et ces œillets en pierres ? La signature de cette collection. Une femme Pocrid n’a pas besoin d’un corps parfait, mais d’une forte personnalité. Le reste ? Il s’en charge. Son but ? Révéler la beauté intérieure de chaque femme. Les faire sortir de leur zone de confort, les sublimer. Et ça, c’est un art.

L’art de se réinventer : la dernière collection, toujours la meilleure

Sa dernière collection est toujours sa préférée. Pourquoi ? Parce qu’il a plus de ressources, plus de connaissances, il fait mieux… du moins, c’est son ressenti ! La dernière est la plus travaillée, tant au niveau du design que de la couture et des matériaux. Son but ? S’améliorer sans cesse. Acheter de la haute couture ? Un luxe, certes, mais un luxe qui embellit la vie. Certaines pièces sont de véritables investissements, des incontournables qui traversent le temps. Et ça, ses clientes l’ont bien compris.

Séville ou Córdoba : deux visions du flamenco

La Feria de Córdoba et celle de Séville approchent. Deux ambiances, deux styles. Cette année, Pocrid a particulièrement attiré l’attention du public sévillan, peut-être parce qu’il a misé sur des propositions plus classiques. La flamenca sévillane est classique, elle ne prend pas de risques. La Cordouane, elle, donne tout. Elle voit la Feria comme un podium. Et Pocrid en est fier : il a créé un style reconnaissable entre mille. Un vêtement Pocrid à la Feria ? On se retourne, qu’on aime ou pas, parce qu’on sait que c’est du Pocrid. L’important, c’est qu’on en parle.

Critiques et éloges : l’indépendance d’esprit comme ligne de conduite

Les mauvaises critiques ou les éloges ? Il n’y prête pas trop attention. Il s’écoute, lui. Il sait pertinemment quand il a bien fait son travail ou non. C’est quelqu’un qui a les pieds sur terre. Les éloges ne lui montent pas à la tête. Bien sûr, ça fait plaisir de savoir que ce qu’il a fait plaît. Mais il considère que les critiques et le fait de ne pas plaire à tout le monde sont normaux. Si tout le monde aimait, ce serait bien ennuyeux ! Et puis, il y a des personnes qui ont bon goût et d’autres non.

Le bon goût : une affaire de personnalité

Le bon goût ? On ne peut pas l’inculquer. C’est comme l’élégance. Ce n’est pas la robe qui est élégante, c’est la personne qui la porte. L’élégance, c’est une démarche, un geste, une attitude. Certaines personnes ne naissent pas avec cette élégance, mais elles l’apprennent. Lui, il ne peut pas rendre une cliente élégante si elle ne lui donne pas une base sur laquelle travailler. Le mauvais goût, ce sont les mauvaises manières, les attitudes inappropriées, le manque d’éducation…

« Mayo » : un cadeau de Córdoba, pour Córdoba

« Mayo » est un cadeau fait avec fierté. Présentée à la Mercedes-Benz Fashion Week Madrid, elle a mis Córdoba sur le devant de la scène nationale. Et le Volume II a remis le focus sur sa ville. Pocrid est très content de sa clientèle de Córdoba, qui est très fidèle, ainsi que de la presse locale, qui lui donne une voix. Ce qui lui a manqué de Córdoba, c’est que les institutions n’aient pas vu en lui l’opportunité qu’il leur donne de pouvoir faire de grandes choses et de faire briller la ville. Il n’a eu ni le soutien institutionnel ni la reconnaissance, alors qu’il est présenté dans tous les médias comme « le créateur cordouan ». Il est l’image de sa terre. Ils devraient le voir comme un tremplin.

Un défilé rêvé sur le Puente Romano

Où organiserait-il ce défilé rêvé et en suspens à Córdoba ? Après des déceptions, il s’était dit qu’il ne ferait plus rien ici. La fête de présentation de la collection Mayo devait même avoir lieu à Madrid. Puis, il s’est ravisé : si la collection est de Córdoba et pour Córdoba, il fallait la faire ici. C’est pour cela qu’il a décidé de la célébrer à La Casa de Manolete Bistró, et c’était la meilleure chose qu’il pouvait faire. Et s’il devait faire un défilé dans sa ville, il choisirait le Puente Romano. Il aimerait que tous les Cordouans puissent le voir.

Un épanouissement personnel qui rejaillit sur sa création

Il a reconnu à La Casa de Manolete qu’il traversait un magnifique moment personnel et professionnel. Le professionnel est la conséquence de son moment personnel, qui est très bon. Quand il est parti à Milan, il était le garçon le plus complexé du monde, il avait beaucoup de rêves qu’il pensait inaccessibles parce qu’ils étaient trop grands. Il a beaucoup travaillé sur lui au niveau personnel pour surmonter ces complexes, ces peurs, ces insécurités liées au fait que les gens le connaissent tel qu’il est réellement. Il craignait de montrer qu’il y a un bon gars derrière cette image de diva, mais il s’avère que cette dualité est justement ce qui plaît aux gens. Et il travaille à la montrer. Cela le rend plus frais, plus inspiré… Il s’est débarrassé de limites, ce qui lui permet de donner beaucoup plus de lui.

Sa mère : l’origine de tout

Sa mère est à l’origine de tout. Elle est impliquée dans tout son parcours. Il se souvient d’elle rentrant à la maison avec des sacs remplis de vêtements. Il croit que c’est elle qui a éveillé sa connexion avec la mode. Et puis, il ne sait pas comment il a eu le courage de partir à l’Instituto Marangoni de Milan, parce que ce garçon de 18 ans n’aurait pas été capable de le faire si elle ne l’avait pas poussé. Elle l’a pratiquement obligé, et il n’y a pas réfléchi parce que s’il y avait réfléchi, il ne serait pas parti ! Mais à cette époque, c’était sa mère qui devait lui demander un Coca Cola s’il voulait en boire un dans un restaurant !

Un message à son « moi » d’autrefois

Que dirait-il à son « moi » de cette époque ? Il lui dirait qu’il a pris la meilleure décision parce qu’il y a toujours eu une partie de lui qui disait : « Tu peux obtenir ce que tu veux », même s’il savait que le chemin allait être difficile. C’était un garçon très timide. Il avait du mal à se lier aux autres, à se socialiser. Et maintenant, il est tout le contraire ! Définitivement, il lui dirait que croire fidèlement en lui est ce qui l’a mené là où il est aujourd’hui.

Talent et ambition : les clés du succès

Avoir du talent et de l’envie suffit-il pour se consacrer au monde de la mode, ou n’est-ce pas un rêve accessible à toutes les bourses ? Le talent ne s’achète pas. On l’a ou on ne l’a pas. Ensuite, évidemment, il faut avoir accès à certaines choses. Il est là où il est parce qu’il s’est donné les moyens, pas grâce aux opportunités que lui offrait Milan, qui étaient de faire un stage dans une marque de luxe. Il ne les a pas acceptées. À cette époque, il était un garçon plein de peurs et d’insécurités, et il voulait retourner à Córdoba, dans sa zone de confort. Néanmoins, il se rendait compte que revenir signifiait s’éloigner de son rêve. Cependant, il a découvert que l’on peut aussi avancer et faire de grandes choses d’ici. Évidemment, en restant en contact avec l’extérieur. En résumé, il n’est pas nécessaire d’étudier à Marangoni ou à St. Martin ou dans n’importe quelle école merveilleuse du monde. L’important, c’est de se chercher un chemin et de le poursuivre.

Un esprit rebelle à l’Instituto Marangoni

Il s’est forgé une réputation de rebelle à l’Instituto Marangoni. Il n’allait pas en cours. Il y allait quand on l’appelait pour qu’il essaie les vêtements. Ils disaient : « Appelez l’Espagnol, tout lui va bien ! ». Il séchait les cours et passait son temps à se poster aux portes des grandes maisons pour voir ce qui s’y passait, qui entrait ou sortait. C’est ça qui le comblait. En classe, il s’ennuyait, il avait l’impression que ce qu’on lui enseignait n’était rien de nouveau.

Córdoba : un tremplin vers le succès

Peut-on réussir depuis Córdoba ? Bien sûr que oui. Nous vivons dans un monde global, continuellement connecté grâce aux réseaux. Dans le cas de sa marque, ils sont et veulent rester ici, même s’ils voyagent dans d’autres villes pour assister à des défilés et des événements. Mais il revient toujours à Córdoba. Vivre ici est très confortable et lui apporte une santé mentale qui est fondamentale. Il mise là-dessus, il veut que sa mode soit made in Córdoba !

Le manque de soutien local : un regret

Córdoba rechigne-t-elle à reconnaître et à promouvoir le talent local ? Si on se compare à Séville, oui. Cette ville mise sur les siens, et les siens sont les meilleurs. Et il trouve ça très bien. Il aurait aimé bénéficier de ce soutien pour développer sa marque avant d’être connu en dehors de sa ville. Ensuite, quand les reconnaissances arrivent, tout le monde se joint à la fête et veut être là ! Les institutions de Córdoba doivent écouter les personnes qui frappent à leur porte, une porte qui ne s’est pas ouverte pour lui. Elles n’ont pas pu connaître ni écouter ses propositions et ses préoccupations, qui étaient dans ce cas de vendre Córdoba de la meilleure des manières.

L’absence d’une grande passerelle à Córdoba : une occasion manquée

Pourquoi Córdoba n’a-t-elle jamais organisé de grande passerelle ? Ils ne misent pas sur la mode. Au niveau institutionnel, il a l’impression que la mode n’intéresse pas. On l’a appelé pour des propositions auxquelles il ne veut pas participer. Ils doivent faire confiance aux personnes qui savent comment faire briller la mode cordouane. Córdoba révèle des noms très forts. Il sait que des garçons vont faire parler d’eux, et beaucoup. Ils doivent miser sur notre mode. C’est ce qui manque à Córdoba.

La femme cordouane : une connaisseuse en matière de mode

La femme cordouane comprend-elle la mode ? Celle qui vient à son atelier, oui. Elle est exigeante, elle comprend la mode non seulement pour un événement, mais aussi dans sa vie de tous les jours. C’est une cliente connectée au monde de la mode et qui, dans le cas de la Feria, ne veut pas baisser le niveau. C’est pour cela qu’elles viennent le voir. Il leur propose un produit qui est mode, mais dans sa version flamenca, dans ce cas.

La « resaca » d’émotions après la présentation de « Mayo. Vol. II »

Beaucoup d’entre elles l’ont accompagné lors de la grande fête de présentation de « Mayo. Vol. II », que ressent-on le lendemain ? Une « resaca » d’émotions. Il a reçu tellement de messages… Il a eu la chance que tout soit fantastique. Il regardait les visages de ses invitées, et elles étaient heureuses d’être là. Elles passaient un excellent moment. De plus, dans la simplicité, l’affection, l’humour, mais aussi dans le glamour et la sophistication, comme il se doit pour une présentation de mode. C’était tout ce qu’il est concentré en une nuit. Il était émerveillé. Il a hâte que l’année prochaine arrive pour recommencer.

La beauté rendue par le monde

A-t-il eu le sentiment que le monde lui rendait une partie de la beauté qu’il crée avec son travail ? Oui, à travers la réponse des invités, qui étaient heureux pour lui, et du public sur les réseaux sociaux. D’où son intérêt à ce que les gens sachent comment il est réellement, afin que la sensation qu’ils ont de son travail soit meilleure. Parce qu’on peut aimer quelque chose, mais si, en plus, on se connecte avec la personne qui le fait, on le voit d’une autre manière. Il montre sa réalité sur les réseaux pour que le public voie le travail, le sacrifice… qu’il y a derrière. Et quand les gens voient tout ça, ils ne peuvent qu’être heureux pour vous quand le succès arrive.

Un souvenir ému pour Chelo Quevedo

Il a eu un beau souvenir pour Chelo Quevedo, l’une de ses premières clientes. Il se souvient très bien de Chelo. Il venait d’arriver de Milan, et son père la lui a présentée. Elle est venue le voir, et il lui a fait le premier costume de flamenca, et depuis ce jour, il a tout fait pour elle jusqu’à son décès. C’était une femme tellement inspirante, particulière, tellement différente, vitale et avec tellement de sens de la mode ! Il parlait beaucoup avec elle, et c’était son amie. C’est pourquoi, pendant la fête de présentation de Mayo Vol. II, elle lui a tellement manqué, parce qu’il aurait aimé partager avec elle un moment qu’elle aurait tant apprécié. Elle adorait le glamour, le luxe, cette sophistication… même si c’était une personne très proche avec laquelle il se connectait beaucoup. Elle était amusante, charismatique… Elle lui manque beaucoup!

FAQ sur Andrew Pocrid et la mode cordouane

  • Comment Andrew Pocrid définit-il le bon goût ?

    Il croit que le bon goût est inné ou acquis, mais pas quelque chose qu’il peut imposer. C’est une question de personnalité et d’attitude.

  • Quelle est la particularité de la femme cordouane en matière de mode ?

    Elle est exigeante, connectée à la mode au quotidien, et ne veut pas faire de compromis, surtout pendant la Feria.

  • Quel conseil donnerait-il à un jeune créateur qui rêve de percer ?

    Il insiste sur l’importance de croire en soi, de travailler dur, et de ne pas nécessairement suivre les chemins traditionnels.

Visitez le site web de la Mercedes-Benz Fashion Week Madrid pour en savoir plus sur les dernières collections et les tendances de la mode espagnole. Et pour une immersion plus profonde dans le monde du flamenco, explorez le site de l’Andalucía es Flamenco.

Alors, prêt à succomber au charme de Pocrid et de Córdoba ? Moi, je suis déjà conquis !

Media: El Día de Córdoba – Andrew Pocrid: "Creer tan fielmente en mí mismo es lo que me ha llevado donde estoy ahora"
/ Rocío Górriz, Juan Ayala

Source: El Día de Córdoba – Andrew Pocrid: "Creer tan fielmente en mí mismo es lo que me ha llevado donde estoy ahora"

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