126 La liberté d’expression bafouée dans le média en ligne de Pablo Iglesias, le fondateur de Podemos La liberté d’expression est un droit fondamental, notamment dans le domaine médiatique. Pourtant, dans le canal de internet dirigé par Pablo Iglesias, la liberté d’expression n’a pas sa place. En effet, le présentateur de la tertulia politique de midi, Sergio Gregori, a été éjecté de l’écran par le fondateur du projet en raison de ses critiques envers la dérive radicale et intransigeante de Pablo Iglesias et de son parti, Podemos. Pourtant, l’histoire entre le journaliste et le vice-président éphémère du premier gouvernement de Pedro Sánchez avait bien commencé. Sergio Gregori avait même réalisé une interview de Pablo Iglesias sur Furor TV, ce qui avait donné naissance à une relation professionnelle aboutissant à la création de Canal Red, un média où les critiques envers Podemos et ses décisions sont bannies, sauf dans de très rares cas et sur un ton très mesuré. De plus, il n’est pas bien vu sur ce média que les représentants du parti soient confrontés à des questions dérangeantes, comme l’a parfois fait Sergio Gregori, toujours avec tact et diplomatie. Pablo Iglesias exerce un contrôle idéologique strict sur la chaîne YouTube, allant même jusqu’à dicter les commentaires et les questions à poser lors des émissions en direct. Déjà relégué au printemps dernier, lors de l’agitation maximale de Podemos contre Sumar, Sergio Gregori avait été contraint de quitter la direction de "El tablero" et avait été obligé de partager la présentation de l’émission, n’apparaissant à l’écran que deux jours par semaine. Un premier avertissement pour qu’il "corrige son attitude". Cependant, le journaliste a continué de revendiquer sa liberté et sa manière de diriger et de modérer la tertulia en tant que professionnel, dans un souci d’équilibre des voix et des opinions, sans se considérer comme faisant partie de la structure de Podemos, qui, de facto, est au cœur de ce projet. Lundi dernier, suite à un commentaire critique envers certains mouvements de la chaîne, il a été évincé du programme de manière fulgurante. Plus précisément, Sergio Gregori a partagé l’opinion de Juan Carlos Monedero, fondateur du parti violet, qui dénonçait le virage idéologique radical de Canal Red. "C’est un organe très pro-Podemos et ce n’est pas bon ni pour Canal Red ni pour Podemos. Ce n’est pas bon pour Canal Red car cela restreint beaucoup son influence, et ce n’est pas bon pour Podemos car cela ne parvient pas à se libérer de cette opinion catégorique de convaincus qu’elle exprime toujours. Soit on partage à 100% ce qui y est exprimé, soit on devient suspect", a-t-il déclaré. Vous pourriez être interessé par Un hommage vibrant à Susana Jiménez au C3A 21 janvier 2025 Star Citizen : Quand un hot-dog défie la gravité et sauve l’aventure 30 mai 2025 "Un type comme Jiménez Losantos parle pour la droite, pas pour le Parti populaire. Canal Red doit se dépodémiser et Podemos doit se décanaliser", a-t-il conclu. Le partage de cette opinion de Monedero a provoqué une vague d’intimidation et de haine contre Sergio Gregori au sein de l’entreprise, propagée sur les réseaux sociaux depuis plusieurs jours déjà. Un harcèlement organisé par les comptes partagés contrôlés par les adeptes les plus radicaux de Pablo Iglesias. Selon les informations obtenues par YOTELE, Sergio Gregori n’a pas été licencié de Canal Red, mais il a été complètement rejeté vers des fonctions de rédacteur de base, ce qui est surprenant étant donné qu’il est l’un des fondateurs de cette chaîne. Dans ses fonctions actuelles, le journaliste ne peut en aucun cas apparaître à l’écran, car il a également été écarté des connexions en direct qu’il avait l’habitude de faire depuis le Congrès. En gros, depuis une semaine, il se consacre à la rédaction de textes pour le site, contraint d’obéir aux ordres d’une coordinatrice de Pablo Iglesias et sans pouvoir choisir les sujets ni donner son avis sur eux. Des sources internes ont déclaré que Canal Red était tendu et que l’atmosphère y était insupportable. On assure que l’intention de Pablo Iglesias est de miner le moral de Sergio Gregori jusqu’à l’épuisement complet et qu’il quitte de lui-même la chaîne. Cette situation a suscité de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux, où divers internautes qualifient ce qui se passe pour Sergio Gregori de véritable cas de harcèlement au travail après avoir exprimé ses divergences avec la direction. 0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail María Fernanda González María est notre journaliste voyage basée à Cordoue. En tant que Cordouane et exploratrice du monde, elle possède un talent particulier pour connecter les voyageurs francophones à l'essence de sa ville. Sur Escapade à Cordoue, María partage ses découvertes, ses conseils d'experte locale et ses récits qui donnent vie au patrimoine et à la culture vibrante de Cordoue et de l'Andalousie. Elle explore aussi bien les ruelles historiques de la Judería que les métropoles lointaines, toujours en quête d'histoires qui relient les gens et les lieux. Ses contributions sont une invitation à voir Cordoue à travers les yeux d'une passionnée, offrant des clés pour un voyage enrichissant en Andalousie. entrée prédédente Supersubmarina dévoile une surprise pour ses fans : pas de concerts ni de nouvelles musiques ! entrée suivante La préparation d’un registre des œuvres d’art confisquées par le régime franquiste par le Ministerio de Cultura A lire aussi À Cordoue, Cariño bouscule la nuit: 25+ only,... 4 septembre 2025 Medina Azahara au couchant: ma visite théâtralisée la... 4 septembre 2025 Córdoba, vins Montilla‑Moriles et cheesecakes: ma soirée la... 3 septembre 2025 Los Califas, une rentrée électrique à Córdoba: Antoñito... 3 septembre 2025 Córdoba, cines de verano: ma soirée du 3... 3 septembre 2025 Córdoba gourmande, ma Judería secrète: deux adresses et... 2 septembre 2025 Dans Córdoba la nuit, une séance Warren réveille... 2 septembre 2025 Cines de verano de Córdoba: ma soirée idéale... 2 septembre 2025 Córdoba accueille Álvaro Casares: comment vivre son Check... 2 septembre 2025 Córdoba: le charco de Carcabuey, le cocktail rural... 31 août 2025